Chapitre 4

Nicole

Je n'arrive pas à détacher ma pensée de cet homme, il est tellement beau et la fois mystérieux avec son regard sombre. Je remémore les traits de son visage qui se décrispe quand il parle avec sa mère, sa taille et son aspect imposant. Eh, Nicole réveille toi, il doit être un homme a femmes, et même si ce n'est pas le cas un homme comme lui, ne regarde pas les femmes comme toi. Me suis-je dis pour ramener mes pensées vers la réalité. Je me lève frénétiquement, je dois aller chercher Derrick, mon cousin et mon meilleur ami pour un travail. Nous travaillons à temps partiel avec une entreprise d'événementiel, cette fois ci je serai serveuse pour un dîner de gala.

Arrivé à son portail je me mets à claxonner et à crier:

Moi: Derrick, Derrick, Derrick, on est en retard sort vite...

Derrick : c'est bon je suis la, tu as quoi à crier comme une folle...

Moi: c'est parceque je connais, si je n'avais pas crier comme cela tu seras encore entrain de traîner.

Derrick : Eh, regarde moi celle là, je t'attends depuis 30min, et tu viens m'accuser, c'est toi la dame retard ici

Moi : ok, c'est bon... Monte pour qu'on parte.

Derrick : monter où (avec un air ironique)

Moi: sur le siège arrière...

Derrick : pour que tu ailles me faire tomber, je n'ai pas envie d'abîmer mon joli visage, pousse toi je conduis...

Moi: C'est ma moto...

Derrick : c'est moi l'homme.

Il prit le guidon et à contre cœur comme d'habitude je m'assois sur le siège arrière. Nous allons tout en nous taquinant a l'hôtel où a lieu le dîner de gala. C'est l'une des plus grands hôtels de la ville. On était vraiment impressionné de voir la beauté et l'extravagance des invités.

Derrick : les riches sont souvent les goûts excentrique... (En regardant les invités)

Moi: on dirait un concours de défilé de mode...

Derrick : et nous voilà les petites marionnettes qui allons faire le grand boulot pour recevoir les miettes...

Moi: arrête de râler et mettons nous au travail...

Derrick : A vos ordre chef (d'un ton amusé)

Nous mettons à défiler au milieu des invités nos plateaux sur la pomme des mains.

Quand je remarque l'entré d'un couple, c'est Williams, l'homme de la fois dernière. Il est accompagné d'une femme magnifique, elle tellement belle. Elle porte une robe rouge d'une telle extravagance qui me fait me sentir toute petite. Décidément elle voulait se faire remarquer. Je continue mon travail tout en faisant l'effort de les éviter au maximum. De toute façon il ne se rappelle sûrement pas de moi, me suis-je dit.

Williams

J'ai été invité à un dîner de gala organisé par l'un des associés de mon père. Il faut dire que je n'avais aucune envie d'y aller mais mon père a insisté pour que j'aille le représenter et de surcroît, il fallait y aller accompagné. J'étais obligé d'appeler Sabrina. Comme je m'y attendais elle était encore une fois d'une extravagance à couper le souffle. Mais c'est ce qui fait ça particularité. Arrivé dans la salle de réception tout les regards était tournés vers nous. On fera sûrement la page des magasins demain. Depuis mon accident, j'ai beaucoup de mal avec les médias. Tout semblait bien se passer quand par inattention une des invités bouscule une serveuse le plateau de verre qu'elle portait se renverse sur la robe de Sabrina. Elle était tellement énervée qu'elle gifla la serveuse malgré les excuse de cette dernière. Je m'approche pour la calmer et éviter que le scandale ne soit plus grand, puis je me rends compte que la serveuse était la même fille que j'ai renversé l'autre jour.

Nicole : je suis vraiment désolée je n'ai pas fait exprès...

Sabrina : (lui coupan la parole) tais-toi petite idiote tu sais combien coûte cette robe même toute ta vie tu ne pourras l'acheter...

Nicole ne disait rien, elle essaya de retenir ses larmes mais une grosse goutte s'échappe et coule sur sa joue qu'elle essuie rapidement.

Sabrina : tu pleures ! Tu n'a encore rien compris je vais m'assurer qu'on te renvoie immédiatement...

Moi : (m'adressant à Sabrina) ma chérie calme toi ce n'est pas grave, c'est juste un verre qui s'est juste un verre qui s'est renversé sur toi... Laisse tomber ne fait pas plus de problème qu'il faut.

Sabrina : Quoi! tu oses me blâmer alors que c'est cette idiote qui m'a ruiné ma robe, et toi dit-elle (en regardant la serveuse avec mépris), tu vas...

Moi: Ça suffit tais-toi ! Tu arrêtes ça tout de suite et on s'en va...

Sabrina : Quoi! Qu'es ce qui te prends, pourquoi c'est sur que tu cris a cause d'une moins que rien... Elle a détruis ma robe...

Moi: Je vais t'en acheter une autre, écoute je n'aime pas le scandale que tu crée (d'un ton calme et essayant de la convaincre de se calmer...)

Je m'approche d'elle pour la prendre par le bras et nous en aller discrètement, mais elle me repousse.

Sabrina : Je n'irai nul part si cette fille n'est pas renvoyé immédiatement...

M. Yvon, l'organisateur de la soirée était obligé de venir, et a demander à la serveuse de s'en aller. Elle ne dis rien, représente ses excuses et s'en va.

Nicole

Les choses se sont tellement passées vites que j'en ai presque le vertige, mon Dieu, quelle malchance ! Je suis abasourdie, je n'arrive pas à retenir mes larmes une fois dehors. C'est un mélange de frustration, de tristesse et de rage.

Derrick : Nicole, ça va ? J'espère que cette sorcière ne t'a pas fait mal?

Moi : comment ça peut aller, je viens d'être humilié, frappé et renvoyé...

Derrick : calme toi, ne pleure pas stp...

Moi : dis moi pourquoi les gens sont comme ça, pourtant je me suis excusée... Maintenant je viens de perdre le seul boulot qui me rapporte un peu d'argent... Dis comment je vais faire maintenant...

Derrick : t'inquiètes on va trouver une solution... Cette fille n'est qu'une grosse de riches pourris gâtée. De toute façon ça robe ressemblait à une éventail, tu lui as bien rendu service...

Moi: (pouf de rire)

Derrick : sérieux avec ses ongles on penserait qu'elle veut s'envoler...

J'éclate de rire...

Derrick : ne t'en fais pas... On va trouver une solution, ne pleure plus à cause de cette sorcière de dessin animé...

Moi : merci beaucoup, maintenant retourne dans la salle pour ne pas être renvoyé comme moi, je t'attendrai ici, si tu finis.

Il me touche l'épaule en signe de réconfort puis s'en va. Je fais quelques pas vers un banc vide pour m'assois quand je le vois et mon cœur s'arrête de battre.

Williams: bonsoir (s'asseyant a côté de moi)

Son parfum m'envahit.

Moi : oui bonsoir (dis-je petitement)

Williams : comment vas-tu ?

Moi : ça va, je vais bien...

Williams : je voudrais m'excuser pour tout à l'heure et pour l'autre fois aussi, je suis désolée...

Moi : cette fois ci ce n'est pas votre faute...

Williams : si je te tuetois c'est que tu peux me tutoyer...

Moi : D'accord

Williams : Pourquoi tu ne t'es pas défendu tout à l'heure, j'ai bien vu l'une des invités te bousculer avant l'incident?

Moi: Ça aurait rendu les choses pire, de toute façon je ne pouvais pas avoir raison, je ne suis rien devant cette fille ni les gens comme toi... Les pauvres ont toujours tort (soupir)

Williams : Je comprends, mais je crois qu'être pauvre doit être une faiblesse au point de ne pas se défendre...

Moi : Tu as déjà été serveur ?

Williams : non,

Moi : Alors tu ne peux pas comprendre, le monde n'est pas téléréalité où il y a une égalité des personnes, dans ce monde ci, si tu n'as rien tu n'es rien, les riches on toujours raison et les pauvres ont toujours tort c'est comme ça, la preuve quand M. Yvon l'organisateur est arrivé il m'a juste demandé de partir, parce que sa réputation comptais plus que de faire justice, ce qui n'ont pas l'argent sont toujours marginalisés et piétiner, notre résiliance ce trouve dans le fait de pouvoir supporter et de se taire quand il faut. Avoir toujours raison n'est pas ce qui convient dans toutes les situations.

Il se tue et ne dis plus rien.