Chapitre 7

La famille de chacun s'inquiète. Ni Djamila ni David est rentré chez soi. La

famille KANAZOE est dans le panique, les femmes se contentent de prier, les

hommes s'organisent pour aller à leur recherches. Audrey, fatiguée d'entendre

David, essaie de le joindre mais son téléphone est éteint. Inquiète, elle

décide de se rendre chez lui. La mère de David et sa sœur s'inquiètent aussi.

Elle arrive et se joigne à elles dans la prière. Après quelques minutes de

prières, elle comprend que David est injoignable et il n'est pas rentré du

travail.

Audrey : Je pense qu'on doit contacter un membre de la famille KANAZOE.

Esther : C'est déjà fait

Audrey : Et ??

Esther ( en pleurs ) : Ils n'ont pas de nouvelles de leur filles aussi...

Sniff... David était censé conduire Djamila à un dîner mais ils ne sont

toujours pas rentrés.. sniff..

Audrey essaie tant bien que mal de retenir ses larmes et de consoler la mère

de son copain.

Karim : Tu as appelé Hakim ?

Rahman : Il ne répond pas à son téléphone. Aux dernières nouvelles, Malick a

été cambriolé, Hakim a du le rejoindre pour régler ce problème.

Le téléphone de Rahman sonne. Il décroche.

Hakim ( paniqué ) : Alloh !

Rahman ( un peu soulagé ) : Hakim, en fin tu rappelles. Tu as les nouvelles de

ma soeur et de son chauffeur ? Il est 2h du matin et toujours rien.

Hakim ( bégaie ) : Quoi ...

Il raccroche. Il se rappelle qu'il a payé un homme afin qu'il puisse saboter

les freins de la voiture. Son frère le trouve suspect.

Malick : Que se passe t'il ?

Hakim : À à plus. Je dois rétrouver Djamila, elle est .. elle est en danger.

Il se précipite de rentrer dans sa voiture et démarre en laissant son frère

derrière lui.

Il est 3h du matin, tout le monde est inquiet. Hakim finit par trouver la

voiture de Djamila en mauvais état. Il se hâte vers la voiture, il constate

qu'il n'y a personne, juste de la fumée. Il se met à hurler de toute ses forces.

Hakim : Noooonnnn ! Djamila ????

Il essaie de vérifier aux alentours espérant retrouver Djamila mais il ne voit

rien.

Hakim ( cri de désespoir ) : J'ai tué la femme de ma vie. Je suis un

meurtrier, je ne voulais pas que ça se passe ainsi...

Son frère Malick qui l'avait suivi en cachette, est abbatu par ces

confessions. Il se tenait juste derrière son petit frère, il refusait de croire

que son petit frère n'a rien d'un ange. Il s'approche de lui et le tient par

les colles.

Malick : Qu'est ce que tu viens de dire là ?? Tu as tué Djamila ??

Hakim qui est très dévasté, n'eût le courage de répondre. Il ne fait que

pleurer.

Malick : Tu as tué Djamila ???? ( en hurlant ), réponds moi !!

Hakim : Je ne voulais pas que ça se passe ainsi... Je voulais juste donner une

petite leçon à son chauffeur et ...

Malick : Qu'est-ce qui t'a pris bon sang ?

Hakim ne fait que répéter qu'il a tué Djamila. Son frère le secoue à plusieurs

reprises pour le ramener à la raison.

Malick : Arrête !! Arrête ! Quelqu'un pourrait t'attendre. Je ne crois pas

qu'ils sont morts.

En attendant ces paroles, il eût un brin d'espoir.

Malick : Sûrement qu'ils ont été secourus. Il faut qu'on annonce aux autres ce

qui s'est passé.

Hakim pris de peur regarde son frère croyant qu'il va le dénoncer.

Malick : Ne t'en fais pas, on ne leur dira pas ce qui s'est réellement passé.

On va juste leur annoncer qu'ils ont eu un accident mais leurs corps restent

introuvables.

Hakim ( soulagé ) : D'accord.

Malick : Après ça, toi et moi on doit avoir une discussion. Tu me dois des

explications.

Le coup de fil est passé, la famille KANAZOE est dévasté par la nouvelle.

Quant à celle de David, c'est la catastrophe. Des pleurs mélangés aux prières.

Rahman : L'hôpital vient de m'appeler. Ma soeur a été ramené par un vieil

couple. Elle a eu des blessures moins grave comparé à celle de David.

Karim : Préparez vous on se rend à l'hôpital. Informe la famille de David.

À quelques minutes la famille KANAZOE se retrouve à l'hôpital. Karim est

entrain de tenir une conversation avec un médecin.

Médecin : Les patients sont arrivés ici il y'a environ 3h de celà. Tous deux

avaient perdus connaissance. Votre fille est entrain de récupérer, elle a eu

quelques blessures moins graves. Vous pouvez la voir.

Karim : D'accord. Mais et le jeune homme ? Comment va t'il ?

Médecin : Il a une lésion crânienne et une fracture au niveau du bras. Nous

faisons le nécessaire pour lui. Je vais demander à une infirmière de vous

conduire à la chambre de votre fille.

Karim : D'accord.

Médecin : veuillez m'excuser !

Djamila est allongée sur son lit d'hôpital, elle se met en pleurs en voyant

son père et sa mère entrés.

Karim : Chuttt !! Ne pleure pas !

Djamila : Ils ont essayé de nous tuer !

Karim : Comment ça ?

Djamila : L'accident... Quelqu'un a essayé de me tuer...

Karim : Calme toi... La police est déjà sur les lieux, ils vont s'en charger.

Si c'est vraiment le cas, alors cette personne payera très chère.

Djamila : Et David ? Vous l'avez vu ??

Karim ( triste ) : Pas pour le moment. Son état est un peu critique mais Dieu

est grand il va s'en sortir.

Djamila : Il m'a sauvé la vie.

Elle raconte ce qui s'est passé au moment de l'accident. Après que la voiture

ait dérapé, ils se sont retrouvés coincés au milieu de la forêt. David était

très blessé, il saignait, il lui rassurait que tout irait bien. Il a usé du peu

de force qu'il lui restait pour la faire sortir de la voiture et l'amener loin

de la voiture avant qu'elle n'explose. Quand ils ont atteint la voie, c'est là

que David a perdu connaissance. Et le vieux couple les ont secourus.

La famille de David est là, sa petite amie se précipite vers les médecins. On

finit par leur annoncer l'état critique de David et elles tombent dans le

désespoir.

Hakim et sa famille font leur arrivée à l'hôpital. Ils vont rejoindre Rahman

sur le banc.

Hakim : Où se trouve Djamila ?? Je veux la voir

Rahman : Mes parents vont bientôt sortir. Tu pourras la voir après.

Les parents de Djamila ne tardent pas à sortir et il se précipite pour

retrouver Djamila. Pendant ce temps, les membres de la famille de David

continuent de se lamenter sur le sort de David. Karim et sa femme se joignent à

elles.

Karim : Nous sommes vraiment désolés pour ce qui s'est passé. Nous prendrons

en charge les frais médicaux et nous ferons tout ce qui est nécessaire pour

qu'il rétablisse vite.

Esther : Merci monsieur !

Karim : Votre fils s'en sortir, c'est un brave garçon.

Esther ( souriant ) : Oui, David est courageux.

Audrey en veut la famille KANAZOE car pour elle, ils sont tous responsable de

ce qui s'était passé.

En voyant Hakim rentré, elle fait mine de dormir mais Hakim a déjà compris

son jeu.

Hakim : Je sais que tu as fermé les yeux pour ne pas me voir. S'il te plaît,

laisse moi être près de toi ce soir.

Djamila : Tu as raison, je ne veux pas te voir.

Hakim : Mais qu'est ce que j'ai bien pu te faire pour que tu me haies à ce

point ?

Djamila : Je ne te haies pas. Je me suis rendue juste compte de la personne

que tu es.

Hakim : On sera bientôt mariés, je te rappelle. Je t'aime et tu le sais, je

suis prêt à tout pour te protéger.

Djamila ( rigolant ) : Hum c'est ça ouais. Où étais tu quand j'étais coincée

dans cette foutue dans voiture ?

Hakim : Je t'ai proposé de te ramener mais tu as fait la têtue. Tu vas bien

c'est l'essentiel.

Djamila : Et David ? Tu ne cherches pas à savoir comment il va ? Ha bien sûr

que son état ne t'intéresse pas. De toute façon tu ne l'appreciais pas.

Hakim : Bien sûr que son état m'inquiète, c'est vrai qu'on a eu des différends

ces derniers temps mais cela ne veut pas dire que je souhaite sa mort.

Djamila : À quel moment je sortirai ?

Hakim : Dans quelques heures. Ils vont t'examiner encore et faire le bilan

avant de te laisser rentrer.

Djamila : Hum ok !

Quelques heures plus tard, Djamila a eu la permission de rentrer à la maison.

Elle se prépare pour sortir de l'hôpital mais croise la famille de David.

Djamila ( en prenant les mains de Esther ) : David s'en sortira.

Esther ( sourit ) : Merci ma fille !

Karim : Je vais laisser un chauffeur avec vous, il se chargera de vous ramener

à la maison en cas de besoin.

Audrey : Merci mais nous n'en avons pas besoin.

Djamila : Cela vous évitera de payer le taxi.

Audrey : Je sais mais nous préférons être en sécurité. Merci pour votre aide

mais nous ne voulons pas d'une autre victime.

Djamila : Pardon, victime ??

Esther : Excusez là, c'est la fiancée de David. Elle est toujours sous le choc.

Djamila : Ah d'accord. Je vois !!