Chapitre 3
Elle était à présent dans mes puissants bras musclés. Je lui ôte du visage , ses longs et souples cheveux. De près , elle à l'air vraiment mignonne et calme. Elle était juste innocente et unique à mes yeux.
Toujours dans la même position , yeux dans les yeux , nous nous regardons sans cligner le regard. Cet instant et moment nous est destiné. C'était notre monde à nous. Son parfum était envoûtant que je ne me laisserai jamais de l'humer tant que j'ai le souffle.
Un tourbillon de sentiment deferlait de mon pauvre cœur. Aucune princesse n'a jamais réussi à faire battre mon cœur mais , c'est tout le contraire chez elle. Elle arrivait à me transformer sans même prononcer un mot. Nos regards se parlaient tandis que nos esprits cherchaient inlassablement un chemin pour se rencontrer.
J'avançais sous mes pulsions , mes lèvres vers les siennes pour l'embrasser. Alors elle bougeait pas , j'ai pris son silence comme un oui.
-- Non mais c'est ici vous trouvez à vous amouracher ? Construisez une maison pour ces foutaises et laissez nous le passage. Volcifère une voix rauque.
Nous quittons brutalement notre monde pour faire face à une réalité douloureuse. Si je ne le respectait pas , j'aurai appelé mes gardes pour qu'ils viennent foutre une raclée à ce monsieur de merde endiablé.
Halima se met debout en s'excusant. Elle remet son hijab avant de partir sans attendre son reste. Mon cœur se serra douloureusement.
Je l'a suivis mais elle était introuvable. Je voulais rentrer dans ma voiture quand j'entendis la conversation des gens sur une photo qui circulait sur la toile depuis un instant.
Je prend mon téléphone puis me connecte. Je constate avec colère que c'était ma photo avec Halima . Elle a été prise au moment où elle était dans mes bras.
Mes parents qui ne savaient pas que je suis sortie verront cela. Je suis dans de beaux draps.
Halima
Les notifications pleuvaient dans mon portable. Je jette un coup d'œil et constate mes photos sur les réseaux sociaux. C'était la photo où j'étais dans les bras du Miyaz.
Je sais que mes parents vont parler quand je serai à la maison. Je suis dans un dilemme. Moi qui suis une fille exemplaire aux yeux de tous , se fera ridiculiser devant ses frères et sœurs.
J'arrive à la maison où je trouve mes parents au salon devant la télé. Je les salua avant de me diriger vers ma chambre ,mais c'est sans compter mon père qui m'appelle.
Mon cœur s'arrêta à l'instant même. Qu'est ce qu'il peut bien vouloir me dire ? Sa voix était rauque , ce qui n'est pas dans ses habitudes. Avec tout le courage du monde , je me suis dirigé vers le canapé.
Halima : Je suis là , papa.
Papa : D'où viens tu comme ça ? Où étais tu ?
Dois je dire la vérité ou pas ? Je ne savais pas s'il avait déjà vu la photo ou pas. De tout façon je ne pouvais pas lui mentir car il va soupçonner que quelque chose n'allait. Et peut importe ce qu'il dira , je saurai quoi faire et comment me défendre.
Halima : Je viens du centre commercial, papa.
Papa : Sans rien dire ? Tu pouvais prévenir. Nous étions inquiéts pour toi.
Halima : Je vais bien , papa. En plus , je suis arrivé saine et sauve.
Papa : Ne refait plus jamais cette bêtise.
Halima : J'ai compris , papa.
Papa : Tu peux partir.
Ouf ! J'ai eu tellement chaud qu'il a fallu d'une bêtise pour que je cède. A présent , je pouvais allé dans ma chambre et c'est ce que je fais.
Enfin calme , je me plonge dans mon portable histoire de voir ce qui se disait sur le photo. Plusieurs commentaires que je ne peux lire.
Je me suis dit dans ma pensée que si j'avais de pouvoir , j'allais faire disparaitre la photo des réseaux sociaux. Aussitôt fini de penser , le sommeil me visita . Je m'endormis sans le savoir.
Quand je fus réveillé , mon intention première était d'aller voir comment la photo circulait, mais à ma grande surprise , la photo a disparu totalement. J'ai cherché du mieux que je le pouvais, mais toujours rien.
Comment cela était t il possible ? Je ne saurai vous donner une réponse concrète si ce n'est vous dire que je ne sais aussi , moi aussi.
Pour le moment , je fus soulagé que ce problème soit réglé le plus vite possible sans que les parents ne s'en rendent compte. Ce que je voudrais pour le moment , c'est d'aller dans le jardin qui se trouvait dans la cours afin de prendre de l'air pour m'évacuer le cerveau.
Prince Miyaz
Le gardien de la maison royal m'ouvrit la porte en me voyant de loin. Après que je sois rentré dans la cours royal avec ma voiture , je descends de ma caisse tout calmement. Voyant que je suis de retour , les servantes accourent vers moi , se mettent en ligne droit avec des paniers rempli de fleurs qu'elles arrosent sur moi. Je déteste cela sans vous mentir.
Quand j'essaie de me plaindre , mon père me dissuadait que c'était la tradition. Qu'ils aillent se faire foutre avec leurs traditions à la con. Je fis un geste de la main pour notifier que je ne voulais rien .
Prince Miyaz : Je vous ai interdit de toujours jeter des fleurs.
Servante : Mais mon prince ,c' est votre père le roi qui nous a ordonné de toujours le faire.
Prince Miyaz : Et moi je vous dis que je n'en veux pas . La prochaine fois , je vous renvoie tous.
Je n'aimais pas ces genres d'accueil. Et dire que je voulais rentrer clandestinement , bhen c'est presque raté.
Je rentre dans le grand salon royal. Mes parents se trouvaient sur leur trône respectifs. Ils se parlaient de je ne sais quoi . Quand ils me virent venir , ils se turent jusqu'à ce je je m'approche d'eux en les saluant.
Prince Miyaz : Longue vie à sa majesté . Longue vie à ma reine.
La première question qui me fut posée était.
Majesté : D'où viens tu , fils insolent ? Ne t'ais je pas interdit de franchir la barrière de la porte ?
Prince Miyaz : Je suis grand père et je sais prendre mes décisions.
Majesté : Tu m'as désobéi , fils. C'est toi le prince héritier et tu seras roi quand je mourrai , c'est ainsi que tu vas te comporter en me désobéissant ? Et les valeurs que ta mère et moi t'avions inculquées ?
Prince Miyaz : Je le répète, père. Je suis juste sorti me distraire, rien de plus.
Il sortit son téléphone portable. Il fait quelques mouvements et me montre la chose que je redoutait : La photo.
Majesté : Tu te reconnais sur cette photo ?
Prince Miyaz : Bien évidemment , mon roi.
Majesté : J'exige une explication dans l'immédiat. Tache toi de dire tout la vérité.
Prince Miyaz : Je n'ai rien à dire . C'était juste un accident.
Majesté : Un accident tu dis ? Ça n'en a pas l'air. Je veux que tu m'expliques comment cela s'est passé. Que veux tu que le peuple pense de toi quand ils te verront avec une femme dans tes bras ? En plus , tu le fais publiquement. Quand est ce que tu vas changer ?
Prince Miyaz : Je n'ai plus d'autres explications, majesté. Celle là est authentique.
Reine mère : Arrête de parler ainsi à ton père. N'oublie pas que c'est un roi.
Prince Miyaz : Justement. Sinon , je lui aurait foutu une double raclée.
Majesté : Pour ton insolence envers le plus grand roi qui est de surcroît ton père , je te condamne à croupir en taule jusqu'à ce que je ne change de décision.
Reine : Non , ne faites pas ça , majesté.
Majesté : J'ai terminé. Garde ! Obéissez à mes ordres et amenez le prince dans le cachot.
Les gardes s'exécutèrent aussitôt. J'en avais rien à foutre moi. Rien ne m'importait pour le moment que le regard séduisant et le visage magnifique de ma belle Halima. Cette fille est une déesse et tant que je vivrai , je ne cesserait de penser à elle jour et nuit.
Je fus enfermé comme convenu. Prince Akim qui est mon frère s'amène devant mon cachot.
Prince Miyaz : Qu'est ce que tu me veux ?
Prince Akim : oh relaxe petit frère. Je viens en paix. Dis , qu'est ce qui te vaut l'honneur de cet endroit ?
Prince Miyaz : Je préfère ne pas en parler.
Prince Akim : Comme tu voudras. Sache que ta future femme est présente dans le palais. J'imagine qu'elle ressentira quand elle apprendra que son cher mari se trouve dans la maison aux rats.
Prince Miyaz : Tu iras lui raconter ce que tu veux. Maintenant , s'il te plaît quitte devant moi.
Prince Akim : Toujours aussi arrogant et égocentrique.
Il s'en alla. Je me laisse tomber sur ce qui me servait de banc. Je suis resté dans ma cellule pendant toute la journée. Ce n'est pas la première fois je je reçois cette punition. Quand je l'ai toujours reçu , j'ai été toujours en colère , mais aujourd'hui , je suis plus que heureux d'être ici car je pourrai avoir le temps de bien réfléchir , mais aussi penser à ma rencontre d'aujourd'hui avec cette femme qui fait battre mon pauvre cœur.
A suivre