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Chapitre 2

Halima

Après le repas , je suis allé dans ma chambre pour un bon repos , après que j'ai eu à réciter les dou'as du soir. Je m'endormis ensuite pour ne me réveiller que le matin.

Un soleil doux et apaisant se filtrait à travers la baie vitrée de ma chambre. Je me lève difficilement. Je ne sais pas le pourquoi mais , ça m'est arrivé ainsi ce matin. Sachez d'abord que ce n'est pas une habitude nouvelle et ça ne serait pas le cas aussi. Je fais le nafila après que je me suis brossé les dents et mise au propre.

Je faisais mes petites prières de protections quand la porte s'ouvrit grandement.

Maman : Halima , il est matin oh . Ne me dis pas que tu es...

La suite de sa phrase mourru dans le fond de sa gorge ,alors qu'elle me vit sur le tapis de prière ,elle se tint dans le cadran de la porte , le regard souriant et illuminant.

Halima : J'ai terminé, maman.

Maman : Je suis fière de toi ma chérie. Je t'aime tellement si tu savais et je prie qu'Allah te guide.

Que c'est bon d'entendre la prière de ses parents un si beau matin , particulièrement celle de sa mère.

Halima : Merci , maman. qu'Allah t'entende .

Maman : Amine. Et dépêche toi pour aller m'acheter du pain .

Elle ferma ensuite la porte et disparut. Quand j'ai eu à terminer , je suis allé à la boulangerie pour prendre le pain. Au déjeuner , nous avons mangé des omelettes , ensuite du thé pour l'accompagner comme d'habitude.

Papa : Alors Halima et ton petit copain ?

Il me le demandais par exprès. Avec lui , il fallait s'attendre à tout. Ce que j'aime vraiment chez mon père c'est sa simplicité et sa manière de s'encrée définitivement dans la religion. N'en parlons même pas de sa gentillesse. Elle déborde juste. J'aimerais bien avoir un mari comme lui machaallah.

Halima : Je n'ai personne , papa.

Papa : Allez sois pas timide , ma petite poupée. Je t'ai surpris avec un jeune homme la dernière fois.

Il a une super manière de poser ses questions sans te frustrer. En plus de ça , il le faisait avec facilité de telle sorte que tu dises la vérité inconsciemment. Je suis au courant de tout donc , je savais improviser les choses.

Halima : c'est pas vrai , papa. Je ne te mens pas.

Papa : Si tu le dis. Fais attention en tout cas. Les petits garçons malveillants rôdent comme des bêtes affamées.

Halima : J'ai compris , papa. Je ferais attention.

Le repas se passa dans une bonne ambiance comme toujours. Vers 13 h , après la prière je me suis permise d'aller au centre commerciale. C'est là je l'ai rencontré pour la première fois.

Prince Miyaz

Belle journée n'est ce pas ? Je dois faire une sortie rapide pour la ville sans me faire voir. Je n'aimais pas qu'on sache que je suis un prince. Les filles me courront après sans doute.

Je prend ma Ferrari puis je sort sans l'avis de ma mère , la reine. Elle n'aimerait pas que je sorte sans mes gardes du corps. Je sais qu'elle me tirera les oreilles à mon retour mais ça en valait la peine.

Je descendis de ma caisse devant le centre commercial avec tout le charisme du monde. J'ignore avec assurance toutes les filles qui me jetaient des coups de regards furtifs. Je ne m'attarde pas trop sur elles , de peur qu'on ne découvre ma vraie personnalité.

Je suis un BG , je vous signale. Aucune fille ne me résiste. Vous avez bien entendue. Je suis parfois contraint de changer mon look pour ne pas qu'on me reconnaisse.

Si je vous disais que je ne savais pas le pourquoi je suis venu ici , allez vous me croire ? Certainement pas. J'ai juste suivi mon intuition et c'est tout.

Je suis une personne qui suis ce que lui ordonne son cœur. C'est pour cette raison je suis devant ce centre de divertissement entrain de vouloir la pénétrer.

Je me permet d'explorer l'enceinte des lieux sans toutefois vouloir rien acheter. Je marchais à la reverse en contemplant les produits. Voulant tourner dans un autre quartier afin de continuer mon exploration ,je renverse sans le savoir ,les produits d'une jeune femme .

Prince Miyaz : Excusez moi ! J'espère que je ne vous ais pas fait du mal !?

La concernée hoche la tête et sans rien dire , elle s'abaisse promptement pour ramasser ses choses. Je suis un gentleman, moi aussi. Je ne pouvais pas rester debout sans rien faire , alors , je m'abaisse jusqu'à son niveau afin de l'aider.

Elle ne dit rien et continue. Nous ramassons dans un mutisme intéressant et aussi , personne ne passa en ce même moment.

Ma main touche par mégarde la sienne. Une décharge électrique m'envahie tandis que des frissons parcouraient mon corps. Toujours accroupie , mes jambes commencèrent à trembler fébrilement. Je n'avais jamais ressentis ce genre de sentiment auparavant.

Je constate qu'elle aussi avait éprouvé les mêmes choses que moi parce qu'elle tiqua , resta immobile pendant quelques secondes avant de reprendre ses esprits.

Nous nous ressaisissons et reprenons ce que nous faisions. Une petite boîte fut la dernière chose qui restait. En voulant la prendre , nous mettons au même instant nos mains sur elle. Nous essayons de nous mettre lentement debout, chacun de son côté , sans pour autant lâcher la boîte et aussi sans arrêter de se regarder dans les yeux.

C'est là que je me suis rendu compte qu'elle était une déesse incomparable , ouais , sa beauté était inégalable. Je suis entrain de vous parler en fonction de ce que j'ai vu.

Sa beauté était éblouissante et lumineuse. De toute ma vie , je n'ai jamais vu une femme avec autant de beauté , pas même les princesses qui me sont proposées ne pourront l'égaler.

Vous croirez certainement que je divague ,mais laissez moi vous dire que je sais reconnaître quand une personne possède une vraie beauté physique et intérieure.

Je la fixait droit dans les yeux jusqu'à ce qu'elle me fasse un signe de tête qui concorde avec le fait qu'elle me demande de lâcher sa boîte.

Prince Miyaz : Euh.. désolé

Je me rendait compte que je suis perdu dans mes pensées , oubliant même que j'essayais de voler la boîte d'une inconnue...mdr. Je lâche la boîte qu'elle dépose dans son panier d'achat.

-- Ce n'est rien. Dit elle avec un large sourire qui affaibli mes pauvres veines dans les minutes qui ont suivies

Elle prononça une phrase pour la première fois depuis l'incident. Elle avait une belle et douce voix qui m'a fait chavirer , comme l'effet qu'à produit sa peau sur moi ,je dirai.

Je lui tendis main. Elle la regarda avec sourire, elle me fit signe de la tête pour me notifier qu'elle ne pouvait la serrer. Elle me salua juste.

-- Bonsoir.

J'ai été déçu mais , ensuite , je me suis dit qu'on ne pourra pas avoir la chance tout les jours d'être aimé. Je me rendais aussi compte que j'ai été débile. Je suis de l'islam , cette noble religion qui refuse qu'on serre la main à une femme. Je ne sais même pas si elle est mariée ou pas. Je me dois de m'excuser.

Prince Miyaz : Désolé , je ne l'ai pas fait exprès. Je vous prie de m'excuser pour l'incident de tout à l'heure.

-- Je vous comprends parfaitement. Dit elle

Elle voulut partir mais je la stoppa. Je ne pouvais pas laisser cette unique opportunité. Qu'est ce qui me dit que je la reverrait une autre fois ? La chance ne se saisie qu'une seule fois.

Prince Miyaz : Je peux connaître le nom de cette beauté magique qui ne cesse de me mettre dans tout mes états ?

Elle me sourit timidement , ce qui l'a rendu encore plus belle.

-- Je ne suis pas du genre à soumettre mon nom aux inconnus , cher monsieur. Dit elle

Prince Miyaz : Faites moi cet honneur , ma jolie pomme rouge. Vous n'aimeriez sans doute pas que je fasse une nuit blanche pour ça !?

Vous ne pensez quand même pas que je lui dirais qui je suis , juste pour l'emmener à me donner son nom !? Je sais employé d'autres manières , moi. Rien ne me prouve qu'elle allait céder, si jamais je lui disais que je suis prince.

-- Bon d'accord.. J'ai l'impression que vous ne lâcherai pas , tant que vous n'avez pas eu ce que vous voulez. Remarque t elle

Prince Miyaz : Sans me vanter , laissez moi vous dire que c'est ce qui fait mon charisme irrésistible.

-- Je dirai que vous êtes un vantard. Je suis Halima. Se présente t elle

Prince Miyaz : Vous avez un magnifique prénom comme le reflète votre sublime beauté.

Halima : Merci pour votre compliment , monsieur le séducteur.

Prince Miyaz : Je suis Miyaz. C'est un beau nom , vous ne trouvez pas ?

Halima : Pas vraiment. J'ai juste l'impression qu'il ressemble beaucoup à celui du Prince Miyaz.

Prince Miyaz : Les noms se ressemblent . Mon nom est celui d'une grande personnalité.

Vous pensez que quoi , que je vais lui dire que je suis prince ? Jamais de la vie ! Elle était une fille pieuse et je n'allais pas trop l'encombrer .

Halima : J'espère que vous n'essayez pas de me plaire ? Sachez que ça ne marchera pas avec moi.

Prince Miyaz : Loin de moi cette intention absurde. Ma personnalité ne me le permettrait pas , voyons , qu'est ce que vous insinuez !?

Halima : Rien du tout. Je dis juste ce que mon cœur pense. À présent , permettez moi de vous laisser.

Elle n'attendit pas ma réponse avant de passer près de moi. L'erreur est humaine, dit on . C'est pour cette raison que je me rend compte que nous n'avions pas ramasser toutes les choses de la terre.

Je suis resté derrière elle , comme un garde du corps. Elle déposa son pied sur une boîte. Elle glissa et voulut tomber en arrière. Je la rattrappe de justesse avant qu'elle n'atteigne le sol. Son hijab s'est enlevé et ses cheveux lui fermaient le visage.

Elle était tellement belle.

A suivre….

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