Maria ne s’amuse pas avec son argent

? PARTIE 07 ?

Alexander : Tu veux vraiment nous mettre dans de gros problèmes, Dieu merci qu’il n’a pas trop donné d’importance à ce que tu lui as fait. John est le fils de l’un des milliardaires qui a lutté contre les mafieux, c’est même à cause de son père qu’ils ont réussi à coffrer, Mikaël, le grand trafiquant de cette ville. Lui-même, il est un homme d'affaires, directeur de Lewis Compagnie. Il est aussi le meilleur ami de mon frère Alec.

Charly : Quoi ?

Alexander : C’est même pour cette raison que nous avons cette grande couverture. Si jamais il décide de nous pourrir la vie, il le fera. Alors sachez comment nous comporter. Je me demande ce qu’il fait ici. Ces genres de personnes ne se trimballent pas dans ces endroits. J’espère bien que ce n’est pas pour faire des enquêtes qu’il était du passage ? Mais si c’était le cas, Alec allait m’informer.

Charly : Je ne pense pas qu'il soit venu ici pour faire des enquêtes, on dirait qu’il y eut un chagrin ou quelque chose du genre.

Alexander : Dans tous les cas, ce n’est plus trop mon affaire. Mon souci, c’est la raison pour laquelle il est venu dans ce genre d’endroit sans être accompagné de mon frère. Je vais appeler Alec pour avoir une idée sur ce qui se passe.

Alexander prit son téléphone et lança le numéro d'Alec, mais ce dernier ne décrochait pas. Alors il avait jugé bon de faire un tour chez lui pour voir. Car il ne voulait pas du tout être pris par surprise comme ce qui s’était passé avec son boss Michael.

À LA RÉSIDENCE DE MARIA…

Malgré tout ce qu'Alec disait à Maria, cette dernière ne voulait pas le laisser sortir de la maison sans qu’il ne lui fausse le versement de ses quinze millions de dollars. Ce qu’elle ne savait pas et qui lui a tellement choqué, était qu'Alec avait déjà investi tout l’argent dans cette affaire de tragique de la drogue et d’être humains. Alec aussi voulait devenir une personne d’influence comme John. Avec tous les diplômes qu’il a à sa disposition, c’était la seule chose qui l’intéressait. Malgré toutes les opportunités que John obtient pour lui et l’avait même mis à la tête de l’un de ses grands projets.

Maria ne voulait rien entendre, elle savait déjà qu’elle ne pouvait plus rien avoir chez John et pour ne pas se créer des ennuis en connaissant bien Estella, la sœur de John, elle voulait se fondre dans la masse en quittant complètement New York. Voilà qu'Alec l’a trahi en lui faisant croire qu’il avait créé un compte bancaire sécurisé pour elle et avait vidé son compte bancaire pour monter ses propres affaires.

Alec : Mais ma poupée, pourquoi tu ne peux pas déposer cette arme pour qu’on discute tranquillement de cette affaire ? Tu es ma petite amie et tu sais très bien que je ne peux pas vivre ma vie sans toi. Nous sommes tous trempés dans cette affaire et ne l'oublions pas. Je sais que c’est parce que tu as peut que tu fais tout ça. Mais tu dois savoir que je ne pourrai jamais t’abandonner.

Maria : Je ne veux rien entendre, pourquoi tu ne m’as pas averti avant d’utiliser tout mon argent ? Tu sais très bien que tu vis en dépendant de John et que tu as déjà perdu le poste que tu occupes dans sa compagnie. Sans oublier qu’il t’a déjà enlevé de la tête de son projet qui est en cours à cause de ce qu’il venait d’entendre. Je ne veux pas rester ici et souffrir avec toi. Si tu veux, tu me suis, dans le cas contraire, tu peux rester ici.

Alec : Maria pourquoi tu parles comme ça ? Je pensais que tu m’aimais et que tu étais prête pour que nous fassions tous ensemble.

Maria : Ha ha ha !!! Tu me fais tellement rire avec cette affaire d’amour ou je ne sais quoi. Donc tu penses que moi, je donne encore de la valeur à cet amour ou à cette relation amoureuse depuis que tu m’as mis en contact avec John. Ce que tu dois savoir est qu’un homme qui aime vraiment une femme ne peut jamais permettre à ce qu’elle se lance dans une relation amoureuse avec un autre homme jusqu’à ce que ce dernier eût plusieurs fois de rapport sexuel avec elle. Tout ça pour de l’argent, tu es mon manager et je suis une femme de plaisir de luxe qui te permet de gagner aussi ta vie. Malgré ce que ton ami te fait.

Alec : Oh non !!!

Maria : Oh oui, tu me donnes mon argent, j’accepte de te donner cinq millions dans les quinze millions de dollars. Mais tu n’as plus le droit à cette maison et la voiture.

Alec : ok, laisse-moi prendre mon téléphone pour appeler mon frère, c’est peut-être lui qui m’appelle et tu m’empêchais de décrocher.

Maria avait l’arme pointée sur Alec et lui a tendu son téléphone.

De l’autre côté…

John monta dans sa voiture, il finit de fermer la portière et déposa la bouteille de Vodka dans le siège à côté. Il voulait démarrer la voiture quand son téléphone commença à sonner. Il prit et c’était sa petite sœur. Il ne voulait pas décrocher, mais connaissant sa sœur, cette dernière n'arrêtait pas de l’appeler jusqu’à ce qu’il prenne l’appel. Alors il décroche :

John : Allô !!!

Estella : John, tu es où ? Je viens de rentrer à la maison et je ne t’ai pas vu. Où es-tu ?

John n’arrivait pas à croire que sa sœur était déjà de retour de Lisbonne. Cette dernière était partie gérer une affaire pour leur père.

John : Quoi ? Tu es déjà de retour à New York ?

Estella : Oui, je suis même venue avec ma copine Maya, elle est tellement excitée de te voir. Je peux te la passer ?

John : Non, je viendrai à la maison tout à l’heure.

Estella : Est-ce que tu es sûr que tout va bien ? J’espère que tu n’es pas saoule hein ?

John : Je ne suis pas saoule et arrête de t’inquiéter pour moi.

Estella : Comment va Maria, je parie que c’est chez elle que tu es parti ?

John : Estella, je serai à la maison tout à l’heure. Pour le moment, je suis en route. Donc laisse-moi me concentrer sur le volant.

Estella : D’accord mon grand frère chéri et sois prudent sur la route. J’espère que tu n’as pas encore mangé ? Parce que Maya a fait un bon plat que tu vas adorer.

John : D’accord, on verra bien. Tout à l’heure.

Estella : Tout à l’heure, mon chéri.

John déposa le téléphone et commença à parler tout seul.

John : « Moi qui pensais que je vais rester seul pour faire passer ce problème, voilà cette fille qui est déjà de retour, elle va tout chambouler. Il ne me laissera pas en paix sans être au parfum de ce qui se passe. Sans oublier qu’elle me connaît plus que moi-même et je ne serai pas capable de lui cacher quelque chose. Elle commencera à me poser des questions concernant Alec si elle ne voit pas ce dernier en ma compagnie comme d’habitude. C’est quoi tout ça au juste ? Comme je sais que je n’ai plus rien avec les deux amoureux qui sont prêts à me tuer, je ne sais pas pourquoi je vais encore cacher quelque chose.»

John voulait mettre le moteur de sa voiture en marche quand il a été attiré par la discussion de deux jeunes filles qui se tenaient debout non loin de sa voiture.

Clarita : Sophia, rentrons à la maison, ta sœur n’est plus une gamine, elle viendra.

Sophia : Non, je ne veux pas partir sans ma grande sœur, ils lui feront du mal, est-ce que tu as vu comment la robe qu’elle portait est sale ?

Clarita : Cela n’a rien à avoir avec ces gens, elle a été juste éclaboussée par quelqu’un qui n’avait pas fait attention avec sa voiture. Allons-y.