Chapitre 1

- Vas-y ! Baise-moi plus fort ! lance Noémie Courtois pendant qu’elle se fait pénétrer dans les vestiaires de l’université. Plus fort ! Oui ! Oui ! Oui ! Vas-y ! gémit-elle alors que les va-et-vient sont de plus en plus intenses. Oui ! C’est trop bon ! murmure-t-elle avec une voix suave alors qu’elle est recouverte de transpiration. Allongée toute nue sur un matelas avec les jambes écartées, la demoiselle de vingt-deux ans ne sait plus à quoi s’agripper alors que le pénis de Florent Dubois, son sexfriend, pénètre avec force dans son vagin très humide. Ne pouvant cesser de gémir, elle se frotte vigoureusement le clitoris avec une main alors qu’elle se tient un sein, qui se secoue dans tous les sens, avec l’autre. Sans crier gare, il sort son pénis et le secoue vigoureusement. Sachant ce qui va suivre, Noémie s’agenouille devant lui avec la bouche grande ouverte, attendant impatiemment que le sperme gicle dans sa bouche. Pendant ce temps, elle se caresse continuellement le clitoris. Elle n’a pas à attendre longtemps avant qu’il n’éjacule, lui envoyant de la semence dans la bouche et sur les seins. Un sourire se dessine sur son visage pendant qu’elle l’avale avant de se relever.

- C’était trop bon, bébé, lance le jeune homme, tout essoufflé, pendant qu’il remonte son pantalon. J’adore nos moments ensemble. C’est tellement intense…

- Je ne me lasse jamais de ta bite, lui dit-elle avec le sourire avant de s’essuyer les seins et le vagin avec du papier absorbant.

Sensuellement, elle remet son string, puis son soutien-gorge alors que le jeune homme de vingt-quatre ans la regarde avec appétit.

- Tu sais ce dont j’ai envie en ce moment ? lui demande-t-il aussitôt.

- Quoi donc ? s’intéresse-t-elle.

Florent s’approche de son amie et la regarde longuement dans les yeux. Puis, il dépose ses lèvres sur les siennes tout en dégrafant une fois de plus le soutien-gorge de Noémie.

- Qu’est-ce que tu fais ? lui demande-t-elle en le repoussant.

- Je veux un deuxième round…

- Quoi ? s’étonne-t-elle. Maintenant ? Non, ce n’est pas possible. Nous avons cours dans trente minutes et les vestiaires seront bientôt occupées. Tu le sais très bien en plus !

- Accepte bébé… Tu vas me faire croire que tu n’en as pas envie également ?

- Tu sais très bien que j’ai toujours envie de coucher avec toi mais, là, ce ne sera pas possible. Si tu le veux, on peut se voir quelque part après les heures de cours. On le fera autant de fois que tu le souhaiteras à ce moment-là.

Florent se perd un instant dans ses esprits. Alors que le silence règne, la demoiselle entend des sons de pas approcher dans sa direction.

- Tu as entendu ? lui demande-t-il à voix basse.

- Entendu quoi ? s’étonne-t-il.

- Des sons de pas…

- Non, je n’ai rien entendu, répond le jeune homme alors qu’il termine de s’habiller. Mais c’est vrai que l’heure approche et il vaudrait mieux déserter les lieux…

- Tiens ! Et c’est toi qui dis ça ? Monsieur est déjà habillé et, au lieu de m’aider, il veut me déshabiller pour me baiser une deuxième fois…

- L’envie est toujours là, lui dit-il avec un sourire charmeur.

- Ben, retiens-toi…

Il ne reste plus beaucoup de temps à Noémie pour se rhabiller et de quitter les vestiaires avant qu’ils ne soient occupés. Pour ne pas arranger ses affaires, elle n’a que quinze minutes devant elle pour ne pas être en retard en cours. Du coup, elle fait sortir Florent pour qu’il ne la ralentisse pas une fois de plus et elle referme aussitôt la porte à clé derrière lui. Après avoir rapidement remis son soutien-gorge, elle passe sa robe moulante très courte sur elle et, aussitôt qu’elle est prête, elle se regarde dans le miroir et s’assure qu’elle est présentable avant de se rendre en cours alors qu’il ne lui reste plus que dix minutes pour ne pas être en retard.

En arrivant à l’université trois ans de cela, Noémie n’aurait jamais pensé, même dans ses rêves les plus fous, qu’elle aurait eu une vie sexuelle aussi active. Pourtant, même si cette demoiselle d’origine italienne a connu sa première relation à l’âge de treize ans, elle était très coincée à son arrivée à l’université. Dès sa première semaine, elle est tombée sous le charme de Florent. Se liant d’amitié avec lui, alors qu’à la base elle en voulait plus, elle a réalisé qu’il est un donjuan et elle a décidé de ne jamais élever leur relation à plus que de l’amitié. Cela dit, elle ne se voyait pas se priver de quelques câlins et, du coup, elle a accepté de se donner à lui quand l’occasion s’est présentée, devenant ainsi des sexfriends.

Noémie a horreur d’être mal fagotée quand elle quitte les vestiaires après ses ébats sexuels. Ainsi, elle a passé plus de temps que prévu à se refaire une beauté et, aussitôt terminé, elle s’apprête à quitter les vestiaires. En ouvrant la porte, elle tombe nez-à-nez avec David Faivre, l’intello de sa classe. Elle comprend finalement à qui appartient les sons de pas qu’elle avait entendu plus tôt.

- David ! Tu m’as fait peur ! lance-t-elle en sursaut avant de se ressaisir. Qu’est-ce que tu fais là ? Tu n’es pas supposé être en cours ?

- Euh… Je t’attendais en fait, répond-il timidement, étant à deux doigts de perdre ses moyens. Je peux te parler une seconde ?

Etant toujours plongé dans ses études, David n’a pas eu l’habitude de parler aux filles. Se retrouvant devant Noémie pour lui demander quelque chose qui n’a pas attrait aux études, il ne sait pas trop comment s’y prendre. Du coup, il commence même à paniquer, surtout qu’il ne sait pas quelle sera la réaction de la demoiselle une fois qu’il lui aura dit la raison pour laquelle il l’aborde.

- Tu veux me parler ? Pardonne-moi de t’avoir fait attendre aussi longtemps dans ce cas ! Cela fait un moment que tu m’attends ! Tu aurais pu frapper !

- Euh… Je voulais te voir pour quelque chose de spécifique, se lance-t-il, rouge de honte. J’ai envie... Je veux que tu...

- Tu veux quoi, David ? Lance-toi…N’ai pas peur de moi !

- Je veux que tu me prennes ma virginité…

- « Quoi ? Je ne m’attendais vraiment pas à cela ! Surtout pas venant de lui ! » se dit Noémie, surprise. « Je ne peux pas lui faire une telle chose quand même ! C’est le garçon le plus doux que je connaisse ! Qu’est-ce que je fais ? »

- Vu ton silence, dois-je comprendre que ça ne t’intéresse pas de coucher avec moi ? suppose-t-il, déçu, la sortant par la même occasion aussitôt de sa réflexion. Je m’en doutais un peu à vrai dire.

- Ce n’est pas que je ne veuille pas, mais tu m’as prise au dépourvue. Jamais je n’aurais pensé que tu me demanderais une telle chose un jour.

- Je ne suis pas ton type de gars, c’est ça ?

- Ça n’a rien à voir, le reprend-elle aussitôt. Ça ne me posera pas de problème de coucher avec toi. En revanche, les gens comme toi préfèrent généralement avoir leur première fois avec une personne spéciale. Tu es vraiment certain que je sois celle qui te prenne ta virginité ?

- On m’a dit que ma première fois sera magique avec toi et j’ai très envie de découvrir ce qu’est le sexe. Du coup, j’ai hâte de vivre cette expérience.

- Si tu es sûr de toi, on peut le faire plus tard dans la journée, après les cours ! Qu’en penses-tu ?

- Ce ne sera pas possible de le faire maintenant ?

- Maintenant ? s’étonne-t-elle. Malheureusement, ce ne sera pas possible, David, répond-elle finalement. Nous sommes censés être en cours en ce moment et les vestiaires seront bientôt occupées.

- Je savais que c’était une mauvaise idée de venir, lance-t-il, déçu, convaincu que la demoiselle fait exprès de trouver des excuses.

S’attendant à ce refus, David s’apprête à s’en aller, se sentant même quelque peu ridicule.

- Attends, David ! le retient-elle. Je ne t’ai pas dit non. Je t’ai dit qu’on peut le faire plus tard.

- Là tu me dis ça. Et puis, plus tard, tu trouveras l’excuse parfait pour ne pas le faire. J’ai vu d’autres filles se débarrasser de quelques gars comme moi de la sorte. Ce n’est pas grave...

Même s’il s’était préparé à un tel dénouement, David est tout de même déçu. Il est conscient que la demoiselle ne l’a pas repoussé, mais il était tellement excité à l’idée de découvrir la sensation du sexe et comprendre que cela ne sera pas pour sitôt l’attriste un peu.