Résumé
Paris-FRANCE ***Juan Carlos Lopez -Bonsoir Colonel -Bonsoir Agent Lopez, ça a été le voyage ? -Oui, je ne me plains pas -Ah vous ne direz pas cela dans quelques années, la vie est une belle garce -Si vous le dites… -Vos états de service sont excellents, les US marins, la CIA puis la lutte anti-drogue, sacré palmarès ! Vos supérieurs ne tarissent pas d’éloges. Je suis ravi de travailler avec vous jeune homme, j’ose espérer que vous serez à la hauteur -Tout le plaisir est pour moi Monsieur, je suis à votre entière disposition -Tant mieux car le boulot qui vous attend à Conakry ne sera pas de tout repos -J’en suis conscient -Bien ! Comme on en a déjà discutez avec vos supérieurs, vous serez à la tête des agents les mieux entrainés d’Interpol et nous avons pris toutes les précautions nécessaires pour que vous meniez à bien cette mission -Je puis vous assurer que je suis plus que prêt Colonel -Agent Lopez, je n’ai pas à vous rappeler l’importance de tout ceci n’est-ce pas ? -Bien entendu Monsieur -Et n’oubliez pas que cet homme alias ‘’le Lynx’’ est capable de tout. Il agit dans l’ombre comme un fantôme depuis des années donc au moindre faux pas, il risque de nous glisser encore entre les doigts J’écoutais le Colonel La Roche puis subitement un parfum enivrant vint titiller mes narines, j’ai détourné le regard et mes yeux se sont posés sur une belle déesse à la peau d’ébène élégamment vêtue d’une robe de sirène qui lui sciait comme un gant, waouh Dios Mio ! Si les regards pouvaient tuer je suis certain qu’elle n’aurait pas survécu à tous ces regards d’hommes qui la fixaient, même le pauvre Colonel n’était pas indifférent (rires) -Hun hun…. Monsieur ? -Oh euh…..excusez-moi, on en était où déjà ? -Vous me disiez qu’au moindre faux pas, Le Lynx risque de disparaitre à nouveau -Ah oui justement, bon passez à la division demain et je vous fournirai tous les documents que nos services ont accumulés durant ces dernières années -Ok. Vous vous joignez à moi pour le diner ?
Chapitre 01
Chapitre 1 : A tout Seigneur, tout honneur
Paris-FRANCE
***Juan Carlos Lopez
-Bonsoir Colonel
-Bonsoir Agent Lopez, ça a été le voyage ?
-Oui, je ne me plains pas
-Ah vous ne direz pas cela dans quelques années, la vie est une belle garce
-Si vous le dites…
-Vos états de service sont excellents, les US marins, la CIA puis la lutte anti-drogue, sacré palmarès ! Vos supérieurs ne tarissent pas d’éloges. Je suis ravi de travailler avec vous jeune homme, j’ose espérer que vous serez à la hauteur
-Tout le plaisir est pour moi Monsieur, je suis à votre entière disposition
-Tant mieux car le boulot qui vous attend à Conakry ne sera pas de tout repos
-J’en suis conscient
-Bien ! Comme on en a déjà discutez avec vos supérieurs, vous serez à la tête des agents les mieux entrainés d’Interpol et nous avons pris toutes les précautions nécessaires pour que vous meniez à bien cette mission
-Je puis vous assurer que je suis plus que prêt Colonel
-Agent Lopez, je n’ai pas à vous rappeler l’importance de tout ceci n’est-ce pas ?
-Bien entendu Monsieur
-Et n’oubliez pas que cet homme alias ‘’le Lynx’’ est capable de tout. Il agit dans l’ombre comme un fantôme depuis des années donc au moindre faux pas, il risque de nous glisser encore entre les doigts
J’écoutais le Colonel La Roche puis subitement un parfum enivrant vint titiller mes narines, j’ai détourné le regard et mes yeux se sont posés sur une belle déesse à la peau d’ébène élégamment vêtue d’une robe de sirène qui lui sciait comme un gant, waouh Dios Mio ! Si les regards pouvaient tuer je suis certain qu’elle n’aurait pas survécu à tous ces regards d’hommes qui la fixaient, même le pauvre Colonel n’était pas indifférent (rires)
-Hun hun…. Monsieur ?
-Oh euh…..excusez-moi, on en était où déjà ?
-Vous me disiez qu’au moindre faux pas, Le Lynx risque de disparaitre à nouveau
-Ah oui justement, bon passez à la division demain et je vous fournirai tous les documents que nos services ont accumulés durant ces dernières années
-Ok. Vous vous joignez à moi pour le diner ?
-Oh non ma femme me tuerait si je rentre encore à la maison le ventre plein dit-il en riant
-(Rires) Vous faites bien de rentrer alors car je ne voudrais pas avoir votre mort sur ma conscience
-Ahahaaaaaa. Bonne soirée jeune homme, profitez du bar
-Merci Colonel, rentrez bien
Mon estomac criait famine alors je me suis décidé à faire un tour au restaurant de l’hôtel et sacré coup de bol j’aperçois cette mystérieuse femme assise seule à une table au coin de la pièce entrain de parler au téléphone…….
***Evelyn Rose Wilkinson
-Oh bon sang tu me saoule Fatim ! Pourquoi perdre ton temps à faire des rencontres si dans 98 % des cas l’aventure se termine mal ? C’est triste je le sais mais remets toi et va de l’avant ma chérie
-……..
-Allô ? Allô Fatim tu es là ?
-Allô ?!....... Zut ma batterie m’a lâché
-Parce que les 2 % restants peuvent parfois se montrer merveilleux et surtout très merveilleux me répondit une voix suave qui me fit frissonner
-Pardon on se connait ? Lui demandai-je en le regardant droit dans les yeux
Oh Seigneur ! Qu’il est beau… sexy… Et cette chemise blanche qui lui rend bien l’éclat de ses dents blanches humm
-Non, puis-je me joindre à vous ? J’ai horreur de manger seul dit-il
-Euh…Oui, pis de toute façon vous ne vous êtes pas gêné pour écouter ma conversation et encore moins à y prendre part en donnant votre avis dis-je imperturbable
-Veuillez m’excusez votre altesse dit-il en m’offrant un sourire Colgate
-Enchanté, je me nomme Carlos et vous Madame ? Mademoiselle ?
-Euh de même… Rose et j’ai toujours mes ailes menti-je. Oh si Felix m’entendait, je ne passerai sûrement pas la nuit
Une vague de tristesse m’envahit à la simple évocation de cette pensée qui me rappelait que mon tendre époux est en réalité un monstre sanguinaire
-Un problème ?
-Non, aucun. Alors vous disiez que certains hommes sont merveilleux et surprenants ? Lançai-je pour changer de sujet
-Oui en effet
-Pffff si j’ai bien appris une chose c’est que les hommes sont comme des pièces de monnaie avec double facette
-Moi j’ai l’intime conviction qu’au fond les hommes et les femmes ne sont pas si différents
-On a beau faire semblant d’être qui on veut, quand il s’agit d’amour, du véritable amour, la meilleure option c’est de rester soi-même et les hommes n’en sont pas capables alors dites-moi en quoi nous sommes si semblables ?
-Que ce soit une femme ou un homme, dans une relation nous mettons tous du temps à s’adapter l’un à l’autre, à s’accepter mais en réalité aucun des deux n’est vraiment prêt à affronter la véritable nature de l’autre
-Je vous l’accorde, dis-je en chassant à nouveau mon mafieux de mari Félix ou le Lynx ou je ne sais plus qui de mon esprit
-Néanmoins ce que j’apprécie dans les relations de couple, c’est que c’est réconfortant de savoir que quoiqu’il arrive on pourra toujours compter l’un sur l’autre
-Ou s’accrocher à l’illusion que quoiqu’il arrive on pourra toujours compter l’un sur l’autre (soupirs)
Ouhhhh ce cornet à la vanille est un appel à la tentation et je suis une femme mariée mais bon peu importe c’est pile poil ce qu’il me fallait pour noyer ma déception et ma frayeur donc je ne vais pas me faire prier…..
***Juan Carlos Lopez
Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Parler d’amour ce n’est pas vraiment ma tasse de thé mais Rose m’intrigue en plus elle semble porter un lourd poids si j’en crois mon instinctde flic et je veux pouvoir lui arracher un sourire. Elle est tellement authentique et rien qu’à la regarder tous mes sens sont en alerte sans oublier ce petit traitre dans mon pantalon
-Il y a une chose qui m’intrigue depuis toujours et peut être que vous pouvez éclairer ma lanterne puisque vous semblez tellement vous y connaitre en amour dis-je pour essayer de la sonder
-Je vous écoute
-Pourquoi les femmes ont toujours tendance à rejeter la faute sur leurs compagnons après chaque rupture ?
-Je l’ignore pour tout vous dire et je déplore cette attitude car à mon avis quand un couple se sépare la responsabilité est partagée puisqu’il y a forcément un point de départ. Mais qu’à cela ne tienne je pense que c’est dû au fait que les femmes s’investissent davantage dans les relations et quand ça capote eh bien elles en pâtissent
-Bonne déduction, quoique….. Bref je ne pensais pas qu’une telle vérité sortirai de votre fine bouche si je puis me permettre
-Elle a quoi ma bouche ?
-Elle me semble délicieuse me surprenais-je à dire
-Oh……..
-J’ai très envie de vous faire l’amour Rose et je suis convaincu que vous aussi. On est deux inconnus qui se rencontrent dans la ville de l’amour sous un beau ciel étoilé et demain matin l’un comme l’autre nous reprendrons le cours de nos vies
-J’espère que votre bouche sert à autre chose qu’à parler seulement dit-elle en me remettant discrètement son string tout en me gratifiant d’un regard malicieux, le sourire aux lèvres
-Bien dans ce cas, allons déguster nos desserts au septième ciel dis-je en lui emboitant le pas
New York-ETATS UNIS
***Bianca Rose O’Brien
-Oh Seigneur ! De quoi tu parles bon sang ? Je me bats pour cette cause H24 alors obtiens moi ce foutu contrat ou tu peux dire adieu à ton job
-Mais Mme O’Brien, elle ne veut plus me recevoir
-Tom je me fiche de savoir comment tu vas t’y prendre pour la convaincre mais tu ne reviens pas sans ce contrat. Suis-je assez claire ?
-Oui Madame, c’est entendu
Gosh !! Ils sont tous pressés de prendre leur salaire à la fin du mois mais ils ne sont pas foutus de se démerder pour le mériter Pffff
-Vous êtes foutrement implacable Mme O’Brien, je n’aimerai pas être à sa place le pauvre (rires)
-Jackson tu ne vas pas t'y mettre aussi n’est-ce pas ?
-Je dis juste que tu as un caractère d’acier mais tu as le cœur sur la main, la preuve tu t’en prends à tes employés juste pour signer une jeune chroniqueuse
-Ah ils pensent tous que je suis trop dure mais s’il savait que j’ai commencé en bas de l’échelle, ils comprendraient mieux sûrement, lui répondis-je
Tous ces prix Pulitzer me rendent fière mais un peu triste quand je repense au chemin parcouru…. Il m’a fallu trois ans pour publier mon premier roman, c’était à peine si on ne me raccrochait pas au nez ou si on ne me traitait pas de rêveuse mais je n’ai jamais abandonné. Je me souviens encore des paroles de maman. Je lui disais que c’était si difficile de se faire publier ou pire de trouver un boulot décent étant black et elle me répondait : « Chérie une femme ne doit vivre que par son travail alors bats toi pour te frayer un chemin. Retiens bien que si la porte d’entrée est fermée, la porte de derrière sera certainement ouverte ». Ah sacrée maman, tu me manques tellement……..
-Heho ! La terre ici Bibi
-Sorry, je repensais à la raison pour laquelle je me réveille chaque matin
-Laisse-moi deviner dit-il en souriant. Ta passion, ton travail qui est ta raison d’être ?
-Exactly !
-Excusez-moi Mme O’Brien, vous avez rendez-vous au Tribunal dans moins d’une heure
-Je sais et mon avocat est là pour me le rappeler (rires). Merci Bonnie
-Tu es prête ?Me demanda mon ami et avocat
-Oui Jackson, j’attends ce moment depuis une éternité
-Bien, va te rafraichir et allons foutre le coup de grâce à Monsieur le connard pompeux (rires)
UN PEU PLUS TARD AU TRIBUNAL….….
-Il peut tout garder, je ne veux absolument rien du moment qu’il me laisse ma maison d’édition
-Madame O’Brien êtes-vous sûre de votre décision ?
-Je n’ai jamais été aussi sûre de ma vie Monsieur le Juge
-Votre Honneur, puis-je m’entretenir un instant avec ma cliente ?
-Tout va bien Jackson, je t’assure
-Bianca te rends tu comptes de ce à quoi tu renonces ?
-Absolument, fais-moi confiance
-Ok. Votre Honneur vous avez entendu ma cliente dit-il au Juge
-Mr O’Brien consentez-vous à cela ?
-Qu’elle garde son torchon, je n’en ai que faire répondit Michael
-Contrôlez votre client Me Cooper. Bien, dans ce cas le divorce sera prononcé sous peu. La séance est levée
J’ai fait un bisou à Jackson puis j’ai pris ma voiture et j’ai filé jusqu’à la plage. Une fois sur place j’ai échangé mes talons contre des tongs et je me suis trouvée un coin isolé pour humer l’air de la liberté puis j’ai hurlé haut et fort Alléluia ! Yes i can finally brea !!!!!
Enfin je vais pouvoir me libérer de ce mariage et le mérite revient en grande partie à Jackson, je lui dois une fière chandelle. Je vais tourner cette page de ma vie et me redécouvrir et pourquoi pas prendre des vacances bien méritées ? Si je me souviens bien Mamie fête bientôt son Soixante dixième anniversaire alors je vais lui faire une belle surprise, j’appréhende mon retour au bercail car j’étais toute jeune à l’époque mais bon à moi les nouvelles résolutions ! (rires)
A L’AUTRE BOUT DE LA PLANETE…………………….
***Aicha Diabaté
Je regarde mon mari faire semblant de dormir et cela me perturbe, il pense que je n’ai pas remarqué son petit manège
-Chéri tu veux bien ouvrir les yeux s’il te plait ?
-…………
-Rahim je ne suis pas dupe alors fais-moi plaisir ouvre les yeux, il faut qu’on discute
-Hhhhh Sorcière, ça ne peut pas attendre demain ?
-Non
-Bien, qu’y a-t-il mon amour ?
-Je te renvoie la question chéri, je sens bien que tu es préoccupé alors explique moi ce qui t’empêche de trouver le sommeil s’il te plait ; dis-je en lui caressant la tête
-L’Université m’a viré
-Pourquoi ?
-Coupe budgétaire m’ont-ils dit
-Oh chéri, pourquoi tu ne me le dis que maintenant ?
-Je ne voulais pas t’angoisser bébé
-Mais je suis ta moitié tout comme tu es la mienne et on est censé tout affronter ensemble Rahim
-Je le sais, excuse-moi mais ça m’a vraiment déstabilisé, tu n’imagines pas à quel point
-Pauvre chéri, t’inquiète on tiendra le coup. Je travaille moi je te signale et puis on a largement de quoi tenir le temps que tu trouves un autre emploi
-Non Aicha, il n’en est pas question. Ce qui reste de cet argent est réservé aux enfants alors on ne va pas y toucher
-Ok Ok je comprends, mais on n’a toujours pas d’enfants et donc s’il y a urgence on peut éventuellement s’en servir
-J’ai dit non et ce n’est pas négociable
-…….Toute notre épargne et tes bonus sont partis dans mon traitement c’est ça ? Lui demandai-je en lui caressant les cheveux
-Oui, aussi je n’ai pas pu chanter depuis des lustres et c’est ce qui me rapportait gros et….. Bref c’est compliqué chérie et entre ton traitement pour la fertilité et le cancer de Mamie, notre assurance est bidon et….
-Hey je suis désolée mon cœur, on va s’en sortir. Mon travail rapporte gros on peut compter là-dessus
-J’appréhende beaucoup les prochains mois Aicha
-Moi aussi mais comme je te l’ai dit, je……
-Je suis ton époux, c’est à moi de prendre soin de toi. Ton salaire t’appartient, tu bosses dur pour cela, je n’y toucherai pas non plus
-Chuuuutttt….. Je suis une grande fille, très débrouillarde en plus et j’ai pleinement confiance en ton esprit brillant, tu vas vite te remettre sur pieds
-Ah bon tu crois ?
-Oui je ne connais personne d’aussi brillant que toi mon amour
-Ah (soupirs)… Je suis désolé Aicha, vraiment désolé
-Allez viens là, dis-je en me penchant pour l’embrasser
Plus que tout au monde je tiens à mon mari et ça me fend le cœur de le voir aussi dévasté mais bon j’ai une petite idée pour lui remonter le moral, ne serait-ce que pour cette nuit…..
***Rahim Ezail Wilkinson
Lentement ma femme s’est glissée sous la couette puis elle a fourré ma baguette magique dans sa bouche chaude et humide. Le contact de sa la langue sur ma verge m’a mis dans un état second, oh….elle sait y faire et mon sexe répondant à l’appel de sa maitresse augmentait en volume à chaque coup de langue
-Aicha ?!
-Oui bébé….
-Je veux te prendre maintenant dis-je la voix enrouée de désir
-Je suis tienne Rahim alors fais toi plaisir dit-elle en me fixant droit dans les yeux
Hors de question que je me fasse prier (rires) surtout qu’elle me le fait à la ‘’Tout seigneur, tout honneur’’ hum cette femme, ma femme…..
Tel un fauve, je l’ai agrippé par la taille pour la posséder. Toute mouillée et prête à me recevoir elle était…. Je me suis mis à la pilonner lentement puis fortement comme si je voulais me perdre en elle. Elle se tordait de plaisir en criant mon nom et elle en redemandait plus, alors je l’ai culbuté pour la faire asseoir sur moi pour qu’elle prenne le contrôle. Telle une dominatrice, elle s’y est prise à merveille en me procurant encore plus de plaisir, ensemble on a valsé sous le rythme tambouriné de nos battements de cœur jusqu’à en perdre haleine.......
-Bonjour M’dame, tu pensais pouvoir te faufiler sans me dire au revoir ?
-Bonjour mon cœur, tu semblais si paisible dans ton sommeil que j’ai pensé te laisser un mot
-Hum Madame se passerait-elle de ma bénédiction ?
-Impossible que je m’en passe Mr Wilkinson, bénissez moi cher époux dit-elle en m’embrassant
-Je te béni merveilleuse femme, que cette journée soit porteuse de bonheur
-Amina Yarabi, puisse Dieu t’entendre
-Merci pour la nuit dernière, j’ai cru qu’on allait réveiller toute la maisonnée (rires)
-Tu ne sais pas combien de fois je t’aime Rahim Wilkinson
-Bien sûr que je le sais
-Je te défie de savoir à quel point dit-elle en me gratifiant de son sourire de fillette. Je vais être en retard bébé
-Toujours régler comme une horloge hein ?
-Je n’y peux rien, c’est ma nature
-Et j’adore comme tu es, une femme forte et épanouie. Une vraie working woman, suis fier et heureux de t’avoir pour femme bien que parfois il m’arrive de penser que tu n’as pas vraiment besoin de moi
-Ne dis pas de bêtises voyons
-Anyway sois sûre que jamais je ne serai un frein pour ton épanouissement professionnel mais je crois que tu devrais relâcher un peu la pression. Délègue de temps à autre ça te fera du bien et pour les enfants ne t’en fais pas on en fera plein la maison promis
-Ahahaaaaaa tu ne vas pas foutre en l’air ce beau corps de rêve chéri
-Allez file, tu vas être en retard sinon. Je t’aime Aicha Diabaté
-Je t’aime encore plus Rahim Wilkinson et je te béni à mon tour, dit-elle en posant sa main sur ma tête.Qu’Allah nous assiste
-Amen
C’est devenu notre petit rituel quotidien, chaque matin nous nous bénissons mutuellement. Elle est musulmane et moi chrétien mais chacun respecte la religion de l’autre et notre couple n’en est que plus fort ; nous n’arrivons pas à concevoir et cela après plusieurs fausses couches mais notre foi est inébranlable