Chapitre 06
Chapitre 6.
***Lydia Van-Klein***
La chaleur et la lumière du jour me tirent de mon sommeil. C’est aujourd’hui que Ryan et ses amis arrivent. Mes parents ont accepté de me laisser les clés de la maison de Saint-Tropez pour y recevoir mes amis pour deux belles semaines.
Je sors du lit et m’étire sur toute ma longueur. Un prout s’échappe ce qui me fait rigoler. Il n’est que 7h mais il faut déjà que je m’active. Rapidement mes copines arrivent, Leslie, Manon et Vahana m’aident à tout mettre en place.
- Finalement qui vient ? Manon demande.
- Ryan, Daniel, Éric et Marcel.
- Marcel ?!! Manon s’écrit.
- Je ne voulais pas l’inviter mais Ryan a tellement insisté.
- Et alors ? Leslie intervient. Ryan et toi ? Daniel dit qu’il voit quelqu’un.
- Mais ça c’est parce que Daniel ne cache pas qu’il veut de moi. Ryan m’a dit qu’il n’a personne, qu’il ne voit personne. Il avait une petite amie mais la distance a eu raison de leur relation.
- Je pense que tu devrais te rendre chez lui pour en avoir le cœur net. Leslie suggère. Une visite surprise.
- J’y pensais aussi.
On papote sans jamais arrêter de travailler. La maison est restée inhabitée toute l’année, elle a besoin d’un sérieux coup de chiffon. A quatre, on finit par y arriver.
J’ai vingt-six ans, deuxième d’une fratrie de quatre filles. Actuellement je suis interne à l’hôpital. Je prépare ma spécialisation en médecine, je veux devenir néphrologue. Avec un papa neurochirurgien, une maman chirurgienne Maxillo-facial et une sœur aînée oncologue, la médecine me paraissait être une évidence. Mes deux autres sœurs par contre ne veulent rien savoir de la médecine. L’une se voit faire du droit et l’autre dans la fiance.
J’ai rencontré Ryan à Nice il y a trois ans environ. Il accompagnait un ami qui avait eu un accident domestique après une soirée arrosée. Dès qu’il m’a vue, il s’est mis à me draguer. La différence d’âge a longtemps été un frein de mon côté, mais après une énième déception amoureuse, j’ai décidé de lui donner une chance.
On s’est mis en couple en décembre dernier et à cause de nos emplois du temps respectifs, ce n’est qu’aujourd’hui qu’on peut se voir pour plus d’un weekend. J’ai hâte. On n’a pas arrêté de se chauffer au téléphone, du coup je suis grave excitée rien qu’à l’idée d’entendre son nom.
A midi on en a terminé avec le ménage. On commande à manger et avec Leslie, je vais rapidement faire des dernières courses. Des petits trucs pour rendre fou Ryan dès notre première nuit. Leslie par contre, c’est avec Éric qu’elle est en couple. On a tiré les deux seuls numéros potables de la bande. Les deux autres sont pour tenir la chandelle et peut-être qu’ils pourront intéresser Vahana et Manon.
De retour à la maison, je prends une longue douche. La chaleur est insupportable. J’enfile une robe longue en mousseline sans sous-vêtements en bas. Mes cheveux relevés pour ne pas qu’ils touchent mon cou, je mets une brume parfumée et des bijoux fins.
J’entends des pneus s’écraser sur le gravier. Je regarde par la fenêtre de ma chambre et les garçons sont là. Ryan lève la tête et nos regards s’emboîtent. Je lui souris et il se tourne vers ses amis. Je descends les accueillir, me jeter dans les bras de Ryan. Je lui roule une pelle qui me fait moi-même perdre la tête.
- Welcome you hot boy !
- Hello sweet girl !
Je lui prends la main et le mène dans la chambre qu’il va occuper durant les deux semaines prévues ici. Les autres ? Honnêtement rien à foutre ! Je ferme la porte et Ryan me plaque contre elle.
- Je peux voir tes tétons à travers ta robe.
- Tu les vois aussi durcir ?
- Je vois qu’ils sont énormes. Un vrai chef d’œuvre.
Il m’embrasse tandis que ma main va ouvrir son jean et le faire descendre. Je me mets à genoux et souffle sur son pénis encore caché dans son caleçon. Je le sors, il est tout mou. Je joue avec, le masse, le lèche, le mordille avant de le mettre dans ma bouche entièrement. Il me tient par les cheveux pour me donner le rythme, son membre prend du volume dans ma bouche. Ma salive dégouline jusqu’à ses boules que j’aspire.
- Fuck Lydia !
Je reçois sa semence dans la bouche. J’aspire pour extraire jusqu’à la dernière goutte.
- Tu sais que tu es bonne ?
Je ne peux répondre la bouche pleine alors j’avale en le regardant le sourire aux lèvres. Ryan me redresse brusquement et me mène à mon lit. Sur mes genoux, je couche mon torse sur le lit en écartant les jambes mes fesses bien cambrées. Je reçois quelques coups de bite sur la fesse et ensuite sur mes lèvres enflées de désir. Je remue pour lui demander d’y aller mais il préfère jouer avec son sexe contre mes lèvres. Il feint d’entrer et se retire aussitôt. Une douce torture qui me mène à le supplier de me prendre. Je suis soulagée lorsque je l’entends déchirer l’emballage du préservatif.
Son pénis glisse en moi soudainement en provoquant un gémissement au passage. Il me tient par les hanches et on n’entend que son corps cogner avec vigueur contre le mien et moi qui gémis comme une malade. Je fais passer ma main sous mon ventre jusqu’à mon clito que je masse pour décupler mon plaisir. C’est tellement bon que je me mets à raconter n’importe quoi. Mais vraiment n’importe quoi.
Il se retire, me retourne et prend une de mes jambes sur son épaule. Je ne sais plus quoi faire, quoi dire. Je deviens folle sous ses coups d’assaut. Ma jambe commence à me faire mal alors je la fais descendre et l’enroule autour de sa taille. Ryan me prend par le cou et va de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je découvre un orgasme intense ce jour.
Ryan me donne quelques secondes, se retire et s’allonge sur le lit. Je le suis en me blottissant contre lui. On reprend notre souffle en silence.
- Vous avez fait bon voyage ?
- C’était fun. Un gros trip.
- Tu dois avoir faim, on descend manger ?
- Après. Je n’ai pas fini.
- Les autres doivent nous attendre.
- Qu’ils attendent ou commencent sans nous.
On entend Manon cogner à la porte mais personne ne lui répond. Elle hurle pendant quelques minutes puis disparaît.
- Marcel doit s’occuper d’elle. Elle a l’air un peu trop tendue.
- Arrête, je réponds en rigolant.
- Et moi je dois m’occuper de toi. Regarde comment tu as tout trompé les draps.
- La faute à toi.
Il va prendre un autre préservatif et se couvre puis se s’allonge dans mon dos. Il se présente devant mon petit trou et essaie de se frayer un passage. Il finit par y arriver. C’est douloureux mais comme il a l’air d’aimer, je sers les dents et patiente. Plus il effectue des vas et viens, plus je m’adapte à sa forme. Il me met sur le dos et me caresse la poitrine, la suce en me culbutant l’arrière-train. Je compte les minutes jusqu’à ce qu’il jouisse. Là on va prendre une douche, change de vêtements et main dans la main, tout sourire, on va rejoindre les autres au bord de la piscine.
Ce ne sont pas des gamins, ils savent ce qui nous retenait autant. Manon tire la tronche mais bon… c’est Manon. On mange, boit, profite de la piscine, rigole. Un bel après-midi quoi. Ryan s’éclipse un moment pour parler au téléphone. On décide alors de se rendre à un festival qui se tient dans la ville.
Les filles et moi allons nous préparer dans une chambre pendant que les garçons nous attendent dans le solarium. Je mets un micro short et une tunique fendu sur les deux côtés jusqu’à mon soutien-gorge.
Pendant tout le concert, nos lèvres ne se quittent pas Ryan et moi. Je me colle à son bassin pour danser, je l’allume. On trouve un endroit discret sur la plage pour baiser comme des malades excités par les verres d’alcool.
- Rentrons.
- Et tes copines ?
- Je les vois tous les jours contrairement à toi.
On a toute la maison pour nous. On picole, s’embrasse, se touche. Puis on monte se coucher et je ne sais pas à quel moment je m’endors. Je suis réveillée par l’absence de Ryan dans le lit. Je le trouve dans les escaliers téléphone à l’oreille. Il ne dit rien, il écoute pendant longtemps puis je l’entends répondre « Amen ». Je m’approche, m’assois près de lui la tête sur son épaule.
- Bisous maman, je t’aime.
Je trouve ça trop mignon. Lorsqu’il raccroche je peux lire sur l’écran de son téléphone qu’il était en communication avec « Tout mon univers ». C’est mignon comme petit nom pour sa maman.
- Pourquoi tu es debout ? il me demande en posant un bisou sur mon front.
- Je ne te sentais plus dans le lit.
Il me tends une main que je saisis et on retourne se coucher. On entend les autres rentrer tous bourrés à rigoler comme des dindons.
- Et si tu venais t’installer ici après ton diplôme ? je suggère à Ryan confortablement installée sur son torse.
- Après mon diplôme je rentre sûrement au Gabon.
Je me redresse, allume la veilleuse et le regarde.
- Tu veux me dire que dans environ un an tu rentres dans ton pays ?
- Exact !
- Après m’avoir fait tomber amoureuse de toi ? Pourquoi ne pas me l’avoir dit lorsque tu me courtisais ?
- Parce que c’est une décision qu’on vient de me forcer à prendre. C’est long à expliquer.
- Et je deviens quoi moi ?
- Tu en as encore pour deux ans avant ton diplôme et moi une année. Quand je partirai tu n’auras qu’une année ici, ensuite tu pourras me suivre
- En Afrique ?
- Oui en Afrique. Pourquoi tu prends cet air dégoûté ? C’est ce continent qui m’a nourri et encadré jusqu’à mes dix-sept ans.
- Je ne pourrai pas te suivre en Afrique Ryan.
- Ok !
- Ok quoi ?
- Bah ok j’ai compris. Tu seras ici et moi là-bas.
- Et nous Ryan ?
- Chez moi c’est la femme qui suit l’homme. C’est elle qui change de nom, de famille, de village et même de religion pour son homme. Pas l’inverse. L’année prochaine je rentre chez moi, toi tu feras ce que tu veux.
Je me mets à pleurer. C’est maintenant que j’ai des sentiments pour lui qu’il me parle de partir ? Je ne peux pas aller en Afrique. Les africains eux-mêmes risquent leurs vies chaque année par milliers pour fuir ce continent de misère, de guerre, de maladie, de tout ce qui a de négatif. Je ne peux simplement pas le suivre là-bas même si je l’aime comme une dingue.
Il sort de la chambre et va faire la fête avec les autres. J’essaie de me calmer de mon côté. C’est absurde, ici il peut trouver du boulot. Il y a des hôpitaux, des banques, des structures, le minimum pour avoir une vie décente. Mais là-bas ? Je prends mon téléphone pour questionner Google.
A quand remonte la dernière guerre au Gabon ? Il n’y en a jamais eu mais comme c’est un pays dirigé par une famille de dictateurs, il y a souvent des manifestations lors des élections.
Est-ce que les hôpitaux sont équipés ? Apparemment oui mais n’empêche qu’on note beaucoup de défaillances dans le système de gestion des hôpitaux et du personnel. La corruption n’épargne pas ce domaine. Je lis des témoignages de femmes qui accouchent à même le sol, ça me répugne.
Je me renseigne sur l’espérance de vie, les aspects socioéconomiques, politiques, culturels, etc. Est-ce qu’on excise les femmes là-bas ? Comment est traitée la femme là-bas ? Le taux d’alphabétisation. Je prends le maximum d’informations sur le net au point de me retrouver dans des groupes Facebook gabonais.
Ryan tarde à revenir alors je vais le chercher en bas. Tout le monde dort, Ryan et Daniel sont les seuls à discuter dans le gazebo. J’y vais pour le chercher. C’est le regard insistant de Daniel sur moi qui me fait réaliser que j’ai une nuisette en dentelle toute transparente sans rien en dessous. On voit absolument tout. Honteuse, je retourne en courant presque dans la maison en priant ne croiser personne. Ryan me suit peu de temps après. Il ne dit rien et se couche en me tournant le dos.
Au réveil j’ai honte quand je croise le regard de Daniel. Je prépare le petit-déjeuner de Ryan que je lui monte dans un plateau.
- Morning baby.
- Salut !
- J’ai pensé que tu voulais prendre ton petit-déjeuner ici.
- Hier on s’est isolés des autres, aujourd’hui on peut manger avec eux non ?
Il me répond un peu froidement. Je ne sais pas si c’est toujours à cause de la dispute de la veille.
- Le plateau est déjà là, je le redescends ?
Il s’assoit et je pose le plateau sur ses cuisses. On prend notre petit-déjeuner dans un silence morose puis il va se doucher et descend rejoindre les autres.
Lorsque je retrouve le groupe, ils sont en train de planifier leur journée. Je m’assoie à côté de mon mec et pose ma tête sur son épaule. Avant l’heure du déjeuner on quitte tous la maison pour le restaurant avant de faire plusieurs activités choisies par la majorité.
A un moment, le téléphone de Ryan n’arrêtait pas de sonner. Je le vois l’éteindre discrètement et le mettre dans sa poche. Ce geste attise ma curiosité mais je ne dis rien. Toute la journée on visite, s’amuse. Ryan finit par se détendre et profiter de la journée. On dîne dans une pizzeria puis on rentre nous préparer pour aller en boîte. Ryan s’éclipse dans le jardin passer un appel. Je le regarde au loin. Éric s’approche lui dire quelque chose en chuchotant, il fait oui de la tête et s’éloigne encore plus. Je laisse mon éponge et vais le trouver. J’avance à pas feutrés pour écouter sa conversation.
- Mais pourquoi tu te fâches ? Hein maman ? J’ai fait quoi ?
- …
- Il était dans mes affaires mais je le croyais perdu.
- …
- Je mens comment maman ?
Quelqu’un ouvre la porte qui fait un énorme bruit et je suis obligée de me dévoiler.
- Ryan ? je l’appelle.
Il panique et cela se voit sur son visage.
- Chérie je peux te rappeler ?
- …
- Elle est avec Daniel je vais t’expliquer plus tard bébé.
J’ai bien entendu la ? « Bébé » ? On est passé de « maman » à « chéri » pour finir à « bébé » ?
- « Bébé ? » je demande à haute et intelligible voix.
Là il coupe automatique l’appel. La personne au bout du fils ne cesse de rappeler.
- Vas-y décroche ! je pète une durite. C’est qui « bébé » ?
- Tu baisses d’un ton !
- Non mais c’est le comble ! Vas-y décroche.
- C’est mon téléphone je décroche si je veux.
La maison est alertée par mes cris et nous rejoint. Éric tire son ami loin de nous et je le vois décrocher à un appel. Je veux y aller mais son pote Marcel me retient. Évidemment ils couvrent leur ami les connards. Je crie le plus fort possible pour que « Bébé » m’entende mais Ryan sort complètement de la concession et ses amis m’empêchent de le suivre. J’ai tellement la rage que je me mets à pleurer.
Ryan revient et monte directement dans la chambre. Je le suis tellement une furie.
- Avec qui tu parlais ?
- Avec ma fiancée.
Sa réponse me cloue sur place. Hébétée, les mots ne sortent plus de ma bouche.
- D’autres questions ? Je dois rentrer sur Paris.
Je me laisse tomber lourdement sur le sol. Il ne va pas chercher à me donner d’explications ? Rien ? Il va juste se contenter de ça ?
- Pourquoi Ryan ?
Il vient se mettre devant moi et me fait lever. Il me serre contre lui en caressant mes cheveux.
- C’est compliqué sweety. Laisse-moi y aller, je reviendrai tout t’expliquer.
- Tu es fiancé Ryan ?
- Mais c’est toi que j’aime ok. C’est toi que mon cœur a choisie. Je t’expliquerai plus tard. Laisse-moi y aller. Ok ?
- Je ne peux pas.
- Tu n’as pas le choix. On n’a pas le choix. Laisse-moi y aller, je reviendrai. Promis.
Le jour suivant, il quittait la maison avec une partie de moi. Je ne voyais plus l’intérêt de continuer ces vacances. J’avais perdu le goût à tout. Je passais mes journées suspendue à mon téléphone à attendre le moindre signe de vie de sa part.
La veille du départ de ses amis, Daniel et moi étions dans le gazebo à boire et fumer de la chicha. Ryan avait bloqué mon numéro, il avait simplement disparu de la circulation. La tristesse, l’alcool, je me suis rapprochée de Daniel et on a couché ensemble. J’ai immédiatement regretté car pendant l’acte il me posait des questions telles que « qui a la plus grosse de Ryan et moi », « qui est meilleur au lit », etc. J’ai réalisé mon erreur et on s’est promis ne jamais en parler.
Je me suis rendue sur Paris avec les garçons, je devais voir Ryan. Je devais lui parler. Éric a accepté de jouer les entremetteurs en organisant une rencontre chez lui. Tout ce que Ryan a fait sortir de sa bouche était « oublie-moi et continue ta vie ». Rien de plus, rien de moi. Ça m’a blessée au plus profond de moi.
Pour lui renvoyer l’ascenseur, je lui crache au visage que j’ai couché avec son pote. J’espérais vraiment lire de la douleur sur son visage. Au lieu de ça, il m’a répondu
- Félicitations !
J’ai senti mon cœur se briser en mille morceaux. Est-ce à dire qu’il s’est foutu de moi depuis le début ?
- Tu pensais que je n’allais pas savoir pour Daniel et toi ? Il avait encore le préservatif sur lui quand il m’a écrit pour me dire ce qu’il venait de te faire. Tu pensais me faire mal ? Il t’a juste utilisée pour me rendre la monnaie de ma pièce rien de plus. Sur ce, je vous souhaite un heureux ménage et plein d’enfants.
Il veut s’en aller mais je le retiens. Je me sens tellement conne, tellement sale. Je lui explique que c’était à cause du chagrin, il avait bloqué mon numéro. Je ne voulais pas et je l’ai de suite regretté.
- Je t’ai dis que je reviendrais, que je t’expliquerais. Au lieu de m’attendre, tu es allée écarter chez un autre. Chez mon pote. Qu’est-ce que tu veux que je te dise ?
- Je t’aime Ryan.
- Et tu le l’as bien prouvé.
Malgré mes cris, mes supplications, il s’en va. Je pleure comme une gamine je ne sais combien de temps. Et lorsque je me ressaisis
- Donne-moi son adresse s’il te plaît. Et le contact de cette fille.
- Qu’est-ce que j’y gagne ?
Je comprends à son regard à quoi il fait allusion. Je lui assène une gifle magistrale avant de claquer la porte de son piteux appart crado.
On ne joue pas avec les sentiments des gens ainsi. Je n’ai rien demandé. Il est venu vers moi, il m’a courtisée pendant deux années. Maintenant que je suis amoureuse il veut se débarrasser de moi ? Pas question. Je le retrouverai, je trouverai cette fille. Il ne va pas disparaître et me laisser gérer seule les sentiments qu’il s’est évertué à faire naître en moi.
Ryan TCHICOT, tu seras à moi. Il ne fallait pas me draguer.