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Rosie DIOULAY

Je marche d' un pas lent jusqu' à mon lieu de travail . J' entre dans le bar dans lequel je travail depuis 4 ans déjà . Honnêtement je n' avais aucune envie de venir tavailler mais je n' avais pas le choix . C' était ça où je pouvais crever de faim toute seule abondonné à moi même sans personne pour m' aider . J' entre dans le bar à pas de torture . Je suis toute suite accueillir par ma patronne qui me fusille du regard . Elle me regarde de bas en haut et me toise avant de se mettre à me crier dessus .

— Sale mendiante , tu te la coule douce pendant qu' on travaille tous comme des malades ici pour satisfaire les clients.

— Désolé patronne , dis - je tous simplement en baissant la tête mais cette femme n' en avait pas encore fini avec moi .

— Désolé patronne, répète t - elle en imitant ma voix . Tu es payé pour t' excuser ou pour travailler ihn , espèce de mendiante . Si je ne t' avais pas accepter dans mon bar qui t' aurai prise sous son aile hein ? Et c' est comme ça tu me remercie n' est ce pas ? Non je comprends , c' est parceque je ne t' ai plus touché que tu te crois sous permi n' est - ce pas ? D' ailleurs je déduis cela de ton salaire en même temps , fini t- elle pas cracher m' achevant totalement .

Je soupire profondément et vais me changer dans la salle des employés avant de me mettre au travail . Cette femme avait toujours été comme ça avec moi . C' était clair qu' elle me détestait et ne me supportait pas du tout mais je ne comprends pas pourquoi elle continuait à me garder dans son bar . Je remerçiais quand même Dieu pour ne pas avoir été déjà viré de cet endroit . Cette femme me paie une misère et me traite selon ses humeurs . Elle levait même la main sur moi que ce soit devant les clients ou les autres employés . Pourtant je m' assurais de bien faire mon travail mais elle trouvait toujours quelque chose à dire .

Pour l' instant je subissais tranquillement car je ne pouvais pas me permettre de perdre cet emploi et me retrouver à la rue .

Mon amie Rachie s' approche de moi et me regarde avec une mine désolé . Elle était la seule amie que j' avais ici . Les autres me détestait tous et étaient bien contente du traitement que m' infligeait cette dame .

— Ne t' en fais pas Rosie , tu sortira un jour des griffes de cette femme . Elle ne perd rien pour attendre .

— Je sais Rachie , je sais . Même si c' est très difficile pour moi . Je supporte en attendant des jours meilleurs .

> hurle soudainement la voix de madame Bintou notre patronne , nous faisant sursauter toute les deux .

Rachie s' éloigne de moi et retourne à son travail pendant que je poursuis le mien . Nous servons les clients . Malgré la fatigue je ne peux m' arrêter . Le bar est débordé de clients comme d' habitude . Nous ne sommes qu' en matiné et nous devons travailler jusqu' à tard dans la soirée avant de rentrer chez nous . Madame Bintou ne nous faisait pas de cadeau en tous car surtout quand il s' agit de moi . Elle cherchait toujours le moyen de me briser et de me rendre misérable plus que je ne le suis déjà .

Je me demandais souvent comment ce petit bar dans ce quartier miteux pouvait attirer autant de monde . Ça ne m' étonnerait pas du tout si on venait me dire un jour qu' elle utilisait des trucs pas très catholique pour accroitre sa clientèle . Cette dame est une vraie harpie . Je la crois capable de tous et je me méfie d' elle .

Je travaille comme une forcené le reste de la journée . Je n' avais eu aucun moment de répit .

Le soir venu , je devais servir une table où s' essayaient des racailles de la pire espèce . Il venaient tous dans le bar depuis un an déjà et me faisait la misère . Même si je ne me laissais pas faire je savais qu' il était inutile pour moi d' en faire tout un plat pour ne pas m' attirer les foudres de madame Bintou . Ces vautours constitués d' hommes uniquement ne me laissaient jamais tranquille . Il essayait toujours de me faire des attouchements malgré mon refus . J' étais une femme aux formes généreuses et la tenue de travail que madame Bintou nous avait faire confectionné n' arrangeait pas les choses . J' étais constament soumit au regard pervers des hommes et ces imbéciles qui m' avait prise pour cible ne se contentaient pas que de regarder . Il voulait aller plus loin et n' hésitaient pas à me passer à tabas lorsque je montrais de la résistance . Madame Bintou ne disait jamais rien . J' étais persuader qu' elle se réjouissait bien de mon malheur . Je ne prenais même plus la peine de me plaindre du traitement de ses clients car elle m' avait clairement fait savoir qu' elle n' en avait rien à foutre .

Je me souviens du jour où je lui en ai fais part pour la première fois . Elle avait prit de longue minutes pour rire .Un rire qu m' a glacé le sang avant de me répondre en ces termes :
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