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Et si je méritais mieux ?

Dans la douceur d’une soirée étoilée, je me suis éloignée, le cœur léger, persuadée que je méritais mieux que ce que j'avais connu jusqu'à présent. Et j'avais raison de le penser. C'est alors que je me suis retrouvée dans les bras de cet homme séduisant, prêt à prolonger cette belle soirée. Il m'a saisie par la taille, m'a embrassée tendrement avant de murmurer à mon oreille : « Laisse-moi te déposer chez toi ce soir. » J'ai acquiescé, un sourire aux lèvres, sans vraiment réaliser à quel point cette rencontre allait bouleverser ma vie.

Assise dans sa voiture, bercée par le doux ronronnement du moteur, une question m'est venue à l'esprit : quel est ton nom, s'il te plaît ? « Tu as raison, ma belle, » a-t-il murmuré, « je suis Bernard Wertheimer, PDG d’une agence de publicité française, et également actionnaire majoritaire et PDG d’une entreprise de fabrication de voitures de sport. »

Mon cœur a fait un bond. Cet homme mystérieux, avec son regard perçant, m'impressionnait déjà. « Tu devrais être riche, » ai-je dit, « et avoir toutes les femmes à tes pieds. »

« Oui, » a-t-il répondu avec un sourire énigmatique, « et tu en es l’exemple parfait. » Un silence chargé de mystère s'est installé entre nous. Intriguée, j'ai demandé : « Pardon ? »

Mais il a rapidement changé de sujet, me demandant pourquoi je ne m'étais pas présentée. « Moi, c’est Anaïs Truth, » ai-je soufflé, mon cœur battant la chamade. « Enchanté, » a-t-il murmuré, et j'ai senti son regard brûlant sur moi, me faisant frissonner.

Le mystère persistait, et je ne pouvais m'empêcher de me demander ce qu'il pensait réellement. « Ok, je ne t’ai pas donné ton adresse, » ai-je dit, réalisant qu'il semblait savoir où il m'emmenait. « Non, ce n’est pas nécessaire, » a-t-il expliqué. « Dès que je t’ai vue, j’ai demandé à mon chauffeur de faire des recherches sur toi. Je sais où tu habites. »

Mon malaise a grandi à cette révélation. « Merci, » ai-je bredouillé, « mais c’est gênant que tu saches cela. »

Il a alors changé de sujet, me demandant si j'étais secrétaire. « Oui, oui, monsieur, » ai-je répondu, me demandant où tout cela nous menait. « Non, appelle-moi Bernard, » a-t-il ordonné. « Je te propose un travail. Tu pourras travailler en tant que directrice exécutive. »

J'ai été prise de court. « Quoi ? Vous me proposez un travail ? Dans quelle entreprise ? » ma curiosité piquée au vif.

« Pas la mienne, » a-t-il souri, « sinon on risquerait de tout faire sauf travailler. Non, dans une entreprise où tes compétences en humanitaire seront précieuses. Je t’ai obtenue le poste de directrice d’une fondation humanitaire. »

« Mille mercis, » ai-je m'émerveillé, « c’est comme un rêve qui se réalise. » « Tu n’as pas à tant faire, » a-t-il murmuré, « avec moi, tous tes rêves deviendront réalité. »

La voiture s'est arrêtée, et le chauffeur a annoncé : « Monsieur, nous sommes arrivés chez mademoiselle. » « Ok, Gérard, » a acquiescé Bernard. « Anaïs, » a-t-il dit, « nous sommes chez toi, ma belle. Rentre et repose-toi. Demain, Gérard passera te chercher très tôt pour le boulot. Et la soirée, nous la passerons ensemble. Je veux profiter de l’occasion pour te demander en mariage, ça te va ? »

« Me fiancer ? Déjà ? » me suis-je écriée, submergée par l'émotion. « C’est fou, comme si toutes les bonnes choses m’arrivaient en même temps. » « Et ce n’est que le début, ma belle, » a-t-il murmuré, « tu mérites tellement mieux, tu sais ? » « Oui, » ai-je promis, « je serai à la hauteur de tes attentes. » « Ce sera mieux ainsi, » a-t-il conclu. « Bonne nuit à toi et à demain. » « Merci, » ai-je murmuré, « à demain. »

Dans la douceur de cette soirée étoilée, j'ai avancé vers mon appartement, le cœur battant d'excitation. La maison était petite, et je vivais en colocation avec une amie. Mais maintenant que j'allais devenir directrice, tout cela allait changer.

Et en plus, je serais fiancée. L'idée de pouvoir bientôt aménager avec lui me remplissait d'enthousiasme. J'ai ouvert la porte de mon appartement, puis je l'ai refermée derrière moi. Alice, ma colocataire, a couru vers moi, visiblement impatiente d'avoir des explications.

« Alors, Anaïs, » a-t-elle demandé, « dis-moi qui t’a déposée avec cette voiture ? La personne semble tellement riche. Depuis quand Bruno a-t-il une voiture, et en plus de ça, une si belle voiture ? »

« Non, ce n’est pas Bruno, » ai-je révélé, mon cœur battant la chamade. « C’est Bernard, l’homme le plus beau que j’aie rencontré sur terre. Et demain, nous serons fiancés. »

« Quoi ? » s'est exclamée Alice, les yeux écarquillés. « Tu as rompu avec Bruno ? L’homme le plus génial, attentionné, honnête et travailleur ? En plus de cela, tu vas te fiancer avec un homme que tu connais à peine ? »

« Écoute, Alice, » ai-je dit, ma voix tremblante, « sois heureuse pour moi ou tais-toi. Et en plus, je vais déménager d’ici. Dès demain, je serai directrice d’une fondation. »

« Ohhhhhhh, c’est incroyable ! » s'est émerveillée Alice. « Tu as déjà obtenu un boulot. Ce garçon est vraiment génial et riche. Je vais essayer de me réjouir, mais sache que Bruno est une personne exceptionnelle, selon moi. »

« Si tu trouves Bruno aussi exceptionnel, » ai-je répliqué, « alors mets-toi en couple avec lui et laisse-moi tranquille. »

« Anaïs, s’il te plaît, ne sois pas fâchée, » a imploré Alice. « Je suis désolée. J’essaie juste de te conseiller. Je suis ton amie, et je veux ton bien. »

« Si tu veux mon bien, sois heureuse et ferme-la, » ai-je rétorqué, ma patience à bout. « Je pourrais peut-être négocier un boulot pour toi. Sinon, tu risques de rester secrétaire à vie. »

« Ce n’est pas un problème de rester secrétaire à vie, » a-t-elle dit. « J’aime mon travail. »

« Tu n’es pas du tout ambitieuse, » ai-je constaté. « Tu ne veux pas de travail ? »

« Si je gagne, j’en veux, mais sinon ce n’est pas un souci. »

« D’accord, je vais me rafraîchir et dormir, » ai-je conclu, fatiguée par cette conversation.

« À plus, ma belle, » a dit Alice.

« À toute, » ai-je répondu, mon cœur toujours empli de l’excitation de ce qui m’attendait.

Je me suis dirigée vers ma chambre, le sourire aux lèvres, repensant à Bernard et à tout ce qu'il avait dit. L'idée de devenir directrice d'une fondation humanitaire me remplissait de fierté. Je savais que ce serait un nouveau départ, une chance de faire quelque chose de significatif.

En me glissant sous les draps, je n'ai pas pu m'empêcher de rêver à ce que l'avenir me réservait. Bernard semblait être l'homme idéal, celui qui allait m'apporter tout ce que j'avais toujours désiré.

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