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Mon côté sombre

Matthew.

   

Je regarde Emme partir dans ma chambre. J’ai été surpris quand j’ai entendu des bruits au salon de bon matin. J’ai reconnu la voix de Meghan qui se disputait avec Emme. Lorsque j’ai ouvert la porte, j’ai vu Emme de dos, vêtu d’une nuisette rose, et tellement sexy. J’ai été surpris, énormément surpris même, Emme ne ressemble pas à une femme qui aime porter ce genre de vêtement. Et je dois avouer que ça lui va vachement bien. Je l’ai enlacé et j’ai déposé un baiser sur son cou. Elle a frissonné. Parce qu’elle a aimé ? Ou parce que je l’ai prise au dépourvu ?

Je ne sais pas quoi en penser, mais je sais que je vais devoir me justifier après. Si au moins je connaissais la raison qui m’a poussé à le faire. Je me convainc que c’était pour montrer à Meghan que c’est ma copine. D’ailleurs quand je me tourne vers Meghan et que je vois son visage, je comprends tout de suite que ça a marché. Un peu trop bien d’ailleurs même je dirais.

- Qui est cette…

- Ne termine même pas ta phrase.

- Très bien. Dit-elle en se dirigeant vers le canapé.

Je la suis dans le salon et je prends place en face d’elle.

- Alors dit-elle en allumant une cigarette. Qui est ta charmante amie.

- Elle s’appelle Emme.

Je me lève pour aller me servir un verre d’eau et je vois un tas d’argent par terre.

- Tu lui as proposé de l’argent ?

- Bien sûr c’est bien pour ça qu’elle est venue non ? Passer du bon temps en échange d’argent.

- Non, Emme est ma petite amie...

 Meghan suspend son geste, elle tourne doucement sa tête vers moi.

- Tu plaisantes n’est-ce pas ?

- Non.

Elle respire un bon coup avant de me répondre.

- Depuis quand dure cette histoire ?

- Des mois, je crois.

- Et quand comptais tu m’en parler ? Tu ne me l’as même pas présenté, je ne sais pas qui elle est. Ni si elle te convient.

- Je te demande pardon ? Ma petite amie doit te convenir à toi ?

- Tu vois bien ce que je veux dire. Est-ce qu’elle est capable de se tenir en société ? D’être la femme d’une star internationale ? Tu vas la quitter. Et je te trouverais une femme qui te convienne.

Elle dit cela en s’approchant de moi d’un pas langoureux.

- Où je pourrais moi-même m’en occuper.

Elle vient se coller à moi et m’enlace par le cou.

-  Tu sais bien que je suis celle qu’il te faut.

Je retire ses bras de mon cou. Et je la repousse.

- Tu sais parfaitement qu’il n’y aura jamais rien entre nous.

- Alors tu préfères cette fille à moi.

- Oui. Bon pourquoi tu es là au juste ?

Son visage se décompose.

 - Je suis venue te parler de ton interview.

- On en a déjà parlé hier.

- Oui et alors ? En plus j’ai bien fait de venir. Étant donné que tu t’es trouvé une nouvelle attraction, je suppose qu’elle va t’accompagner.

 Je n’y avais pas pensé, si Emme doit passer pour ma petite amie, elle doit faire des sorties publiques avec moi et tout ce que fait un couple.  

- Bien sûr qu’elle va m’accompagner.

- Est-ce qu’au moins elle sait comment se tenir ? Ou au moins ce qu'elle va mettre ?

- On a encore du temps pour ça Meghan.

- C’est ce que tu crois. Cette conférence de presse doit être parfaite et si le moindre détail vient le perturber ça peut foutre en l’air tout ce pourquoi j’ai travaillé pendant toutes ces années.

- C’est compris Meghan je vais lui en parler.

- D’accord.

 Elle prend son sac et se dirige vers la sortie.

- Je me demande quand tu comprendras que celle qui te convient le mieux c’est moi.

Elle claque la porte en sortant. Je pousse un soupir. C’était quoi ça ? Meghan qui me fait une scène de jalousie. Non mais c’est pas croyable.

Emme sort de ma chambre, la voir encore dans cette nuisette me perturbe assez. Alors je me tourne vers l’évier pour déposer mon verre.

- Qui était-ce ?

- Meghan, mon manager.

- Eh bien ! Ton manager m’a traité de traînée.

- Je suis désolé.

- Pourquoi est-ce qu’elle se permet d’entrer chez toi comme ça ?

- C’est une sale habitude qu’elle a développée.

- Elle m’a remis de l’argent alors ça veut dire que tu as pour habitude de ramener des femmes ici ? Et elle m’a prise pour l’une d’elle c’est ça ?

- Non mais qu’est-ce qu’il faut pas entendre. Dis-je en me retournant vers elle.

Elle s’est rapprochée de moi, je peux parfaitement apercevoir ses seins bien lourds sous sa nuisette.

- Tu peux aller te changer s’il te plaît ?

- Me changer ?

Elle baisse les yeux et se rend compte que sa nuisette ne cache absolument rien et se couvre la poitrine de ses mains. Elle fait demi tour en courant vers sa chambre, je souris, elle a vraiment réussi à m’arracher un sourire.

Je prends mon téléphone que je consulte, aujourd’hui j’ai répétition avec les gars au studio. Nous travaillons sur une nouvelle chanson que je compte sortir d’ici la fin d’année pour l’anniversaire de ma mère.

Emme sort de la chambre et s’assoit en face de moi.

- Alors c’est quoi ton programme pour aujourd’hui ?

- Je vais devoir aller au studio. Alors tu vas devoir rester seule.

- Je viendrais te chercher le soir alors.

- Oui. C’est parfait.

Je me tourne et je vais dans ma chambre prendre une douche, ensuite je passe au parking prendre ma voiture. Je démarre et je me rends au studio.

Nous travaillons tellement longtemps que je ne me rends pas compte du temps qui passe. Malgré cela il est encore tôt alors je décide de me rendre au club. J’ai besoin de sensations fortes, j'ai besoin de cette sensation de soumission totale, j’ai besoin de retrouver le contrôle.

J’enfile mon masque avant d’entrer dans le club. Érika la propriétaire du club vient m’ouvrir.

- Bonsoir, ça faisait longtemps que tu n’étais pas venu, je croyais ne plus jamais te revoir.

Elle me tend un verre, l’accent russe d’Érika est de loin la chose la plus sexy à entendre, cette façon qu’elle a de tirer les mots est juste totalement excitante. Je ne lui réponds pas et je me contente de saisir le verre.

- Suis moi.

Je la retiens par le bras et je la plaque contre le mur, je pose ma main sur son cou et j’appuie. Elle ferme les yeux et gémit en se léchant les lèvres.

- Le seul à donner les ordres ici, c’est moi.

- Oui maître.

- Bien.

Je relâche son cou et elle me conduit jusqu’à la chambre que je réserve à chaque fois que je vais au club.

J’entre dans la chambre, une soumise m’y attend déjà à genoux. Elle porte des sous-vêtements de soumises, ouverts à certains endroits spécifiques et en lanières. Personnellement, ça ne me plaît pas trop, je n’ai pas besoin de ça, mais c’est un code imposé ici alors je dois le respecter aussi.

- Bonjour maître.

- Tu ne parles que quand je te le demande. Est-ce que c’est assez clair ?

Elle secoua la tête pour me signifier qu’elle avait compris. Je tournais autour d’elle, en lui caressant les épaules d’un doigt. Je la sentais frissonner.

- Lève-toi et va te coucher sur le lit.

 La soumise se lève et va se coucher sur le lit, je ligote chacun de ses bras avec les foulards en satin laisser à la disposition des dominants. Je m’occupe ensuite de ses yeux et de ses pieds. Je me tourne vers les accessoires posés à côté du lit.

Cravache, menottes, pinces à tétons, plumes, vibromasseur, bâillon, fouets, martinets, canne, plug anal… Tout y est, de quoi ravir un fin connaisseur comme moi. Je me saisis de la plume, je commence doucement par la passer sur son corps, ses sens, son ventre, j’exécute un toucher léger, je survole son corps avec ma plume. Je commence ensuite à jouer avec ses tétons que je pince d’abord légèrement, ensuite de plus en plus fort.

 

Ma soumise pousse un gémissement, je continue mon petit manège. Une fois que ses tétons sont dressés, je me saisis de la pince à tétons et je la mets sur ses tétons. La soumise arque alors son corps vers moi en quête de plus de sensations. Je glisse ma main entre ses cuisses et je lui caresse le clitoris. Ce mélange de douleurs et de plaisirs fait crier la soumise.

- Tu aimes ça ?

Je la pénètre d’un doigt, puis de deux, elle secoue la tête de haut en bas pour me dire à quel point elle aime ça, très bien elle n’a pas oublié mes ordres.

Sa respiration devient saccagée, je la sens sur le point de jouir, je retire mes doigts. Elle pousse un petit cri de protestation.

- Tu ne dois pas jouir sans ma permission la grondais je doucement.

Encore une fois, elle dit oui de la tête. Je recommence mon petit manège. Je replonge mes doigts dans sa chatte humide et j’accélère, elle crie de plus en plus fort, son bassin accompagnant les mouvements de mes doigts. Puis mon téléphone sonne, je le sors de ma poche et je regarde qui appelle.

Emme.

Merde !

J’avais oublié qu’elle devait me chercher.

Je laisse sonner et je mets sur silencieux, j’essaye à nouveau de me concentrer sur ma soumise. Je recommence le mouvement avec mes doigts, je sens ses pieds qui tremblent et je lui dis.

-  C’est bon, tu peux jouir.

Je sens l’intérieur de sa chatte se contracter et elle jouit dans un râle libérateur. Je retire ses liens et les pinces autour de ses tétons. Les pinces ont rendu ses mamelons rouges. C’est tellement beau, j’adore observer cette teinte rouge que prend la peau lorsqu’on frappe dessus. La soumise se met à genoux et commence à ouvrir mon pantalon. Je la stoppe dans son geste.

- On remet ça à une prochaine fois.

 J’ouvre la porte pour sortir de la chambre. Mon téléphone vibre à nouveau dans ma poche.

Je le sors et je lis le message qui y est affiché.

- Où êtes-vous ?

 Je sors rapidement du club, je démarre la voiture et je rentre dans mon appartement.

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