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Chapitre 6 : Stockholm

Thomas et moi, prenons possession du duplex cossu, que nous habiterons durant notre voyage de noce. L'appartement surplombe les toits de la ville, et le ciel d'un bleu profond, donne l'impression d'être dans un tableau.

Il a été surpris lorsque j'ai émis le souhait de venir ici. Il s'attendais à une destination exotique, mais quoi de plus dépaysant que la Suède, pour l'américaine que je suis? Je voulais quelque chose qui sorte de l'ordinaire, mais qui ait une signification pour nous deux. L'Europe est notre continent de prédilection, et il réside dans cet endroit, les origines de mon mari. Pour pouvoir se projeter sereinement dans l'avenir, j'ai voulu résorber les cicatrices du passé. En plus de résider à Stockholm, nous comptons passer quelques jours à Goteborg, une station balnéaire au sud du pays. Une sorte de St Tropez nordique.

Thomas : " Alors? Qu'en penses-tu? " dit-il, passant ses bras autour de ma taille.

Théa : " Je trouve cette ville très inspirante... " dis-je, passant mes mains sur sa peau.

Thomas : " On aurait pu avoir les Bahamas, Tahiti, les Maldives même... mais non, c'est Stockholm! Tu es vraiment déroutante parfois... " avoua-t-il, avec une pointe de déception.

Théa : " Toi et moi savons que tu m'emmèneras dans ces endroits, dès que tu en auras l'occasion. Nous avons toute la vie, ne l'oublie pas... et puis les îles... c'est tellement sur-fait! Nous sommes restés plusieurs semaines sur la tienne, et j'avais besoin de faire des activités plus urbaines avec toi. Il faut que je me prouve à moi-même, que je peux profiter de ce que nous avons, ailleurs que dans un endroit clos et retiré du monde! " Je me retourne vers lui, et lève la tête pour croiser son regard. Ses iris vertes scrutent mes yeux. Il me trouble encore un peu, malgré l'intimité que nous partageons. Je caresse ses lèvres du bout de ma langue, puis l'embrasse avec avidité. " Peut importe où nous sommes, de toute façon ce voyage n'est qu'un prétexte pour assouvir nos désirs... non? " dis-je, mon souffle contre ses lèvres.

Thomas : " Mais où est donc passé tout ton romantisme? " dit-il, amusé. " J'ai fait de toi un monstre..." ajoute-t-il, me prenant par le menton. " Et j'adore ça... "

Je prends sa main sous mon menton, et glisse son index dans ma bouche et le suçote du bout de ma langue. Je l'entends retenir son souffle. Je glisse ma main sur son pantalon et commence à caresser son sexe à travers le tissu.

Théa : " Le voyage a été long... j'ai besoin de te sentir en moi... " soufflais-je, contre sa bouche.

Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir, je m'agenouille à ses pieds et défais rapidement sa braguette. Je baisse son pantalon et son caleçon à ses chevilles, puis je prends son sexe déjà en érection entre mes doigts. J'y pose ma bouche et embrasse le bout de son gland, tout en y passant ma langue. Je le goûte, l'embrasse, le titille... N'y tenant plus, je l'enfonce dans ma bouche, commençant de lent vas et viens. J'ai envie qu'il perde tout contrôle, je le veux déchaîné, complètement à ma merci! Il pose ses paumes contre la vitre de la baie vitrée pour ne pas perdre l'équilibre. Il halète fortement, les yeux fermés, la tête légèrement penchée en arrière. Je le regarde tout en continuant à lui infliger cette douce agonie. Il est si beau lorsqu'il s'abandonne... et je suis la seule à avoir le privilège de voir ça.

Thomas : " Si tu ne t'arrête pas, je vais jouir dans ta bouche. " arrive-t-il à articuler d'une voix rendu sourde par le plaisir.

Je mets encore plus d'ardeur à ma besogne! Je veux le voir jouir, le sentir dans ma bouche, tout lui prendre, pour tout lui rendre... Je sens ses cuisses se raidir, il passe une main dans mes cheveux et s'y accroche, lorsque de longs jets coulent dans ma bouche, de bruyant bruits de gorge lui échappent, et il m'assène plusieurs coups de reins entre mes lèvres, avant de se retirer, les mains toujours dans mes cheveux.

Il ouvre les yeux et m'observe, toujours à genoux. Je le regarde à mon tour. Il à l'air à la fois perdu et apaisé. Il tire sur mes cheveux pour me faire lever de terre, et colle sa bouche contre la mienne, quand j'atteins sa hauteur, m'infligeant un baiser vorace. Il se colle à moi, le pantalon encore baisser, je sens son sexe encore dur contre mon bassin, je sens son excitation. Il lève ma jupe, déchire ma culotte, et s'enfonce en moi d'un coup de rein. Je ne peux m'empêcher de gémir de délectation, lorsqu'il pénètre en moi de tout son long. La tête contre la mienne, il s'accroche à mes fesses et me colle à chaque coups de boutoirs contre la vitre glacée. Il est comme possédé, et j'accepte tout ce qu'il me donne. Il devient encore plus dur en moi, à chacune de ses poussées. J'enfonce mes ongles dans ses épaules, quand je sens l'orgasme arriver.

Théa : " Ne t'arrête surtout pas... " le supplie-ai-je.

Il me décolle de la baie vitrée. Nous nous déplaçons jusqu'au tapis de la salle à manger, sans qu'il n'est cessé être en moi. Il m'allonge à terre, prend appui sur ses deux mains, et reprend ses assauts. Je passe mes mains sur son derrière rebondit et l'encourage à aller encore plus profondément. Un frisson parcours ma colonne vertébrale, je suis comme prise de spasmes, lorsque je sens la chaleur parcourir mon entre-jambe. J'arrive à peine à respirer, quand un fulgurant orgasme me traverse. Ma vision se trouble, et les coups de reins dont Thomas me gratifie, prolonge mon plaisir. Il passe sa main autour de mon cou, ses doigts font presque le tour de ma nuque, tant ils sont longs. Il approche son visage du mien, je sens sa respiration contre ma bouche, puis il me martèle avec encore plus d'intensité et de rage, avant d'être emporté lui aussi vers les cimes de la délivrance.

Il s'effondre sur moi, les doigts toujours sur mon cou. Je l'entends essayer de retrouver sa respiration. Je passe ma main sur son poignet et le caresse doucement, l'encourageant à reprendre ses esprits. Les battements de mon coeur, devenu rapide sous l'intensité de l'émotion, reprennent petit à petit leur cadence naturelle. Il retire sa main de ma gorge et tourne sa tête vers moi. Nos corps sont perlants de sueurs et nous avons encore une partie de nos vêtements sur nous.

Thomas : " Je veux être ainsi avec toi, pour l'éternité. " dit-il, sa tête contre la mienne.

Théa : " C'est ce que nous avons... l'éternité... "

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