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. CINQ .

- Vous pouvez arrêtez ? Je lui demande calmement.

Il lève les yeux au ciel. C’est une manie que je déteste chez les gens mais que j’adore faire.

- Arrêter quoi ?

- Ce regard.

- Je suis chez moi, je fais ce que je veux.

J’ai envie de gerber. Pourquoi il est comme ça ?

- Je n’ai jamais dis le contraire.

Eugène arrive avec un plateau bien garnie.

- Tout ça pour moi ? M’écriai-je.

- Oui.

Il fais une demi-révérence à l’homme à l’autre bout de la table puis il s’en va. Je lève les yeux au ciel. C’est ridicule.

- Arrêtez ça !

Je lève les yeux, surprise.

- Excusez-moi ?

- Ce mouvement là, avec vos yeux.

- Vous l’avez fait et pourtant je n’ai rien dit.

- Oui mais encore une fois j..

- Vous êtes chez vous blablabla, le coupai-je. J’ai compris.

Il plisse des yeux et semble m’analyser.

- J’ai un truc sur le visage ?

- Non.

- Alors cessez de me regarder comme ça.

- Pourquoi je cesserai ?

- Parce que je vous l’ordonne, dis-je en le défiant du regard.

Il se redresse et me défie du regard aussi.

- Parce que vous me l’ordonnez ? Il s’esclaffa. C’est la meilleure celle là.

J’entame mon plateau que m’a ramenée Eugène. Je ne peux réprimander un gémissement quand je croque dans le fromage. L’homme en face de moi me regarde bizarrement.

- Quoi ? Dis-je la bouche à moitié pleine.

- On ne parle pas la bouche pleine.

- On ne fixe pas les gens intensément comme ça, dis-je du tac au tac.

Il continue de me fixer de son regard de braise. Je tiens le regard, si il croit gagner à ce petit jeu, il se fourre un doigt dans l’oeil.

- Dîtes-moi quand vous aurez fini votre mascarade.

- Quand vous aurez fini la vôtre, dis-je en croquant dans le morceau de fromage sans le lâcher des yeux.

Il est vraiment imposant, je sais pas comment l’expliquer mais sa présence emplit l’espace où nous sommes, bien que nous soyons en plein air.

- Monsieur ?

Eugène arrive avec des documents dans la main , ce qui força l’homme à détourner le regard.

- Voici les documents que vous m’avez demandée de ramener.

- Merci Eugène.

Eugène lui fais une demi-révérence puis s’en va. L’homme feuillette les papiers puis se lève. Comme je l’avais deviner, il est très grand. Il doit faire un bon mètre quatre vingt dix. Il vient poser les feuilles devant moi.

- Signez.

- C’est quoi ?

- Un contrat.

- Pour ?

- Bon sang, vous êtes toujours comme ça ? S’agaça t-il.

- Oui. Maintenant répondez-moi.

- Ce sont les conditions que je veux que vous remplissiez en étant marier avec moi.

- Des conditions ?

- Elvira ne m’énervez pas. Signez.

Il pose le stylo à côté du bloc de feuille et repart s’asseoir sur sa chaise à l’autre bout de la table.

Je regarde la page de garde : «  Contrat de mariage : Renzo Bassano et Elvira Varga »

- Renzo Bassano. C’est joli. Ça vous ressemble bien.

Il me regarde sans rien dire.

- De rien.

Je lève les yeux au ciel puis je signe les pages nécessaires. Je ne prends même pas la peine de lire le contrat, je ne sais pas pourquoi mais je me sens en confiance avec cet homme, je ne sais pas si c’est l’aura qu’il dégage ou quelque chose d’autre mais mon instinct ne m’a pas alerté.

- C’est bon.

Il se lève et prends les feuilles pour vérifier que j’ai bel et bien signer.

- Merci. Eugène vous fera visiter la maison et vous montrera où se situe votre étage.

- Mon étage ?

- Oui, votre étage.

Il quitte le jardin et s’aventure dans la maison. Je finis de manger toute la nourriture sur mon plateau. Je me lève avec le plateau dans les mains pour aller le donner à Eugène, sauf que je n’ai aucun repère dans la maison. En plus elle est énorme, je me suis perdue au moins 4 fois. Un raclement de gorge me fais sursauter.

Je me retourne et vois Eugène, droit comme un piquet.

- Oh, je vous cherchais. Tenez.

- A l’avenir Madame, je vous demanderai de laisser le plateau là où je vous l’ai déposée.

- Mais je pourrai le ramener toute seule hein.

- Ce n’est pas votre métier.

- Oui je sais m..

- Monsieur Bassano m’a demander de vous faire une visite, on y va ?

- Oui.

Eugène me fis une visite de tous les recoins de la maison sauf de la cuisine.

- Et la cuisine ?

- La cuisine ? M’interrogea t-il.

- Oui, si j’ai un petit creux.

- Si vous avez un « petit creux » appelez-moi, je suis là pour ça.

- Mais si j’ai un petit creux à 2 heures du matin ?

- Personne n’a de petit creux à 2 heures du matin.

- Moi j’en ai, insistai-je.

Eugène soupira mais me ramena dans la cuisine malgré tout.

- Wow, elle est gigantesque, elle fait la taille de ma chambre.

- Ne touchez à rien.

- Pourquoi ?

- Madame s’il vous plaît, dit-il d’un air agacé.

- Excusez-moi Eugène mais j’ai l’impression que vous ne m’aimez pas.

- Je n’ai jamais dis ça.

- Ça se voit à votre tête. Je vais vous laisser tranquille.

Je quitte sa cuisine et monte dans mes appartements au second étage. Renzo occupe le premier étage et Eugène le sous-sol. Eugène m’a montré ma garde-robe, elle est remplie de vêtement à ma taille, je ne sais pas comment c’est possible mais plus rien ne devrait m’étonner. J’ai accepter d’être l’épouse d’un homme que je connais à peine.

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