chapitre 5
Kate
Je me réveille avec le parfum de Yann, ah oui j'ai failli l'oublier je dors chez lui alors c'est normal de sentir son parfum. Je remarque qu'il m'a couvert c'était la couverture qui avait son odeur. Je balais la pièce du regard il n'est pas là tant pis, il va falloir que je rentre où je serai en retard pour le boulot. Je prends une douche rapide et remet mes vêtements de la veille ils ont séché. À l'extérieur je tombe sur Yann qui répare la voiture
Moi : bonjour
Il me répond un bonjour à peine audible tout en continuant son travail sans lever la tête.
Moi : tu as mal dormi ou quoi ?
Yann : comment je pourrais arriver à fermer l'oeil alors que je dors dans la même pièce qu'une marmotte qui a passé la nuit à ronfler comme un vieux moteur ? J'ai dû passer la nuit à réparer la voiture pour me débarrasser de toi le plus rapidement possible ce matin.
Oh comment es-ce qu'il peut être si désagréable ? Alors là je n'ai plus du tout envie qu'il aille me déposer.
Yann : où es-ce que tu vas comme ça ?
Moi : ça ne se voit pas ? Je ne vais plus passer une seule minute de plus avec un pervers égoïste dans ton genre.
Je reprends la route à l'envers afin de rejoindre la grande autoroute où je pourrais me trouver un taxi. Les premières minutes je hâte les pas mais bout d'un moment je me rends compte que c'est samedi aujourd'hui et que je ne vais pas au boulot les weekends. Pas la moindre voiture à l'horizon depuis mon départ je n'ai vu qu'un seul piéton eh bien merci Yann. La route est beaucoup plus longue quand on marche et tout ça c'est la faute de ce Yann il m'énerve tellement, je pourrais bien demander de l'aide à James mais j'ai peur qu'il m'engueule ce n'est pas une bonne idée de l'appeler à part lui je n'ai plus personne pas d'amis à appeller en cas d'urgence je n'ai pas une très belle vie. J'émets un sourire voyant une voiture s'approcher je pourrai faire de l'auto stop ça ira plus vite. Finalement je laisse tomber lorsque je me rends compte qu'il s'agit de Yann il me demande de monter mais je refuse de l'écouter. Il gare un peu plus loin je l'ignore et m'apprête à dépasser la voiture quand il me dit une phrase qui me dissuade de continuer.
Yann : je te laisse continuer tu vas certainement réussir à te faire agresser ou par chance te faire dévorer par des bêtes sauvages en traversant la forêt.
Moi : tu as dit quoi ?
Yann : rien je retourne chez moi
Je rebrousse chemin et me réfugie dans la voiture je préfère son vieux tas de ferraille plutôt supporter ça que de me faire dévorer par des bêtes, marcher n'était pas une bonne idée j'ai très mal au pied. Yann se moque de moi pendant tout le trajet apparemment c'est ce qu'il fait le mieux. Il aime me mettre en colère il en rigole ce con. Dès que j'arrive à la maison je saute hors de la voiture j'en avais mare d'être si près de Yann.
Yann : alors on ne me dis pas merci ?
Moi : n'y pense même pas tu m'as emmené dans cet horrible c'est à toi je me ramener alors je ne te remercierai pas de m'avoir autant tracassé.
Le voir rigoler m'énerve encore plus, je déteste Yann et plus encore je le hais.
Kate
J'ignore Yann et me dirige vers la maison quand il m'interromp.
Yann: on se revoit bientôt
Moi : tu rigoles ? J'espère ne plus jamais croiser ton chemin. Plus rien ne va nous réunir
Yann: à ta place je ne serai pas si sûre. Crois moi tu suppliera pour me revoir.
Moi : même pas dans tes rêves
À ces mots il démarre en trombe il me déteste et veux en même temps me revoir cet homme doit être complètement fou. L'agent de sécurité De la voisine me salut gentiment avant que je n'entre dans la maison c'est un homme très sympathique et protecteur. C'est bon de se retrouver chez soi, loin des collègues, du boulot et de Yann ça fait du bien. Je passe une merveilleuse journée jusqu'à ce que mon patron m'appelle en criant pour me demander de travailler.
Moi : mais nous sommes en weekend comment vous pouvez me demander ça ?
Il me cri à m'en rompre les tympans qu'il s'en fichait et me demande de démissionner je n'ai pas envie de travailler bien sûr que j'ai envie de travailler mais le weekend c'est exagéré. Je quitte difficilement mon canapé pour reprendre ma tablette il est censé être dans mon sac à main mais je ne le retrouve pas je le cherche frénétiquement sans succès je suis cuit le patron va certainement me virer si je ne fais pas ce qu'il a dit. En réfléchissant bien je l'avais près de moi jusqu'au moment où je me suis endormie chez Yann hier, j'y pense il m'a dit que je le supplierai oh le sale petit farceur en plus je n'ai pas son numéro ça aurait été utile dans ce cas. Il faut que je me rende immédiatement chez lui il va m'entendre.
Yann
Kate c'est un joli prénom porté par une femme au corps magnifique mais qui malheureusement a un très mauvais caractère comme toutes les autres, elle profite de sa beauté pour m'amadouer mais ce n'est pas gagné. Comme prévu Kate est arrivée chez moi en courant.
Kate ( criant derrière la porte): Yann sale voleur, ouvre la porte et rends moi ma tablette.
Moi : et pourquoi je te le rendrai ? Donne moi une seule petite raison de t'ouvrir la porte je pourrais te laisser là hurler comme une folle jusqu'au soir.
Kate: tu n'oserais pas
Moi : Si.
Je la laisse crier, me traiter de tous les noms et je m'en réjouis j'aime la voir comme ça.
Kate: Yann je sais que tu m'entends ouvre cette porte immédiatement ou je crochète la serrure.
Moi : tu n'en pas capable.
Kate: c'est ce que tu crois, je n'ai pas été un enfant modèle on m'a même envoyé dans un internat pour me punir et là encore j'étais le cauchemar de toutes ces bonnes sœurs je te laisse deviner ce dont je suis capable. Je compte jusqu'à trois. Un... Deux...
Je me précipite pour lui ouvrir la porte cette femme est une furie, je la laisse entrer et referme la porte derrière elle. J'ai rencontré beaucoup de femmes dans ma vie mais Kate est différente la plupart des femmes dans cette situation auraient pleuré ou supplier mais elle je suis surpris par sa réaction j'en suis bouche bée. Dès qu'elle récupère sa tablette j'ai du mal à reconnaître la femme furieuse de tout à l'heure elle redevient douce et baisse la tête quand je la fixe.
Kate ( d'une petite voix): je peux m'en aller ?
Moi : je ne te retiens pas.
Kate : tu es adossé à la porte.
J'avais oublié certainement à cause de l'effet de surprise. Au moment où j'allais la laisser partir j'entends un bruit de pas dans la cour puis quelqu'un toque à la porte. Kate est pourtant la seule à connaître cet endroit. Je lui demande si elle était venue accompagné mais elle me jure que non. J'essaie de voir le visage de l'homme à travers un trou dans la porte mais c'est impossible j'aperçois juste un tatouage sur son cou c'est bien ce que je redoutais c'est l'un des hommes qui voulaient ma peau.