Chapitre 2 : Aucune femme n’ose le faire

Il accentue exprès le mot « un infirme », à voix basse et séduisante.

L’homme s’approche d’elle délibérément et son souffle devient plus fort.

Mal à l’aise, Flora s’écarte un peu, et puis croit ses paroles après une petite hésitation.

Après tout, la villa de Lionel n’est pas accessible pour n’importe qui.

— C’est votre cousin, s’il vous plaît, ne dites pas comme ça.

Même son cousin dit comme ça, sans doute Léon a une vie terrible.

Une sympathie émerge dans le cœur de Flora :

Même si les Morel sont une famille riche et influente, en tant qu’invalide, Lionel mène certainement une vie pénible.

Un éclair de surprise traverse les yeux noirs de Lionel, qui n’attend pas du tout que cette femme moche dise une chose pareille.

Il ne peut s’empêcher de la regarder à nouveau.

Elle a les cheveux en désordre, les lunettes à monture noire démodées et les longs vêtements rembourrés de coton. La frange sur le front est si lourde qu’elle couvre presque les yeux, et il y a quelques petites taches sur le visage jaune et sombre. C’est vraiment peu appétissant de la regarder.

Il ne fait aucun doute que cette femme moche n’est pas sa « fiancée » qui est renommée pour sa beauté.

Mais les membres chez les Morel ne se soucient pas de l’apparence de sa femme future, tant qu’elle n’est pas stérile, ils s’en fichent qu’elle est la vraie Chantal ou pas.

Une lumière sombre apparaît dans les yeux de Lionel. Il pousse violemment Flora sur le lit, et l’humilie d’un ton méprisant et malveillant :

— Il n’il n’y a personne d’autre ici, pas besoin de faire semblant. D’après votre apparence laide, vous êtes toujours vierge, non ? Alors je vais vous aider à satisfaire votre besoin.

Et puis, il la caresse directement.

Sa peau est si douce au toucher qu’il ne veut plus la lâcher.

Pa！

Flora fait de son mieux pour gifler son visage :

— Ne trouvez pas les autres aussi obscènes que vous ! Avant que votre cousin n’arrive, partez immédiatement. Je vais agir comme si de rien n’était.

Bien qu’elle essaie à rester calme, ses mains tremblantes la trahissent toujours.

Elle a imaginé à quel point Lionel est laid sur le chemin, mais elle n’a attendu qu’elle rencontre une telle chose.

La mine de Lionel devient maussade, l’air froid et gelé.

— Aucune femme n’a osé me gifler.

Quand elle s’est débattue, ses lunettes sont déjà tombées. Maintenant se montre une paire d’yeux étonnamment clairs, et ses cils tremblants montre à quel point qu’elle est nerveuse et effrayée.

Lionel s’arrête un peu. Sans savoir pourquoi, il éprouve de la pitié.

Il se lève, range un peu sa chemise et lui lance un regard froid :

— Continuez d’attendre l’infirme alors.

Bang！

Ce n’est que lorsque la porte est fermée que les nerfs tendus de Flora se détendent légèrement.

…

Dehors.

Certains gardes du corps aperçoivent la marque rouge sur le visage de Lionel, ils disent :

— Maître, votre visage…

Lionel touche son visage et dit sans expression :

— Je suis frappé par la porte.

Quelle porte peut laisser cinq empreintes de patte sur son visage ?

Mais les gardes du corps n’osent pas contester et remettent un document respectueusement :

— Ce sont les informations personnelles de Madame.

Ouvrant le document, il voit le nom dessus : Flora Boisselot.

Cette femme moche a l’air frigide, mais elle s’appelle « Flora » ?

La mère de Flora est bizarre, non ? Elle chouchoute son beau-fils et sa belle-fille comme des rois, mais traite sa fille biologique d’une manière tellement cruelle.

Passant à la suivante, il fronce les sourcils et demande à un garde du corps :

— Elle est idiote ?

Le garde du corps hoche la tête.

Lionel dit indifféremment :

— Vérifie à nouveau.

Lorsque Flora parle, elle est clairement organisée.

De plus, il n’a jamais vu une idiote qui est capable de se débattre et de gifler violemment dans cette situation.

En pensant à cela, son visage s’affaisse. Il jette le document dans les bras du garde du corps :

— Si tu ne trouves pas l’information dont je m’intéresse, ne viens pas me voir !