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Ma destinée

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CELANIE J
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Résumé

MA DESTINEE Synopsis « Ma destinée » est l’histoire de trois différentes personnes ayant chacun leurs vécus, leurs souffrances et leurs réalités. La mort et la trahison aussi amère qu’elles soient seront peintes tout au long de cette nouvelle chronique. Ces trois personnes aux destins liés devront par-dessus tout puisés assez de force en elles pour braver les obstacles car oui, la vie est un combat. Rien n’est plus difficile à surmonter qu’une trahison et rien n’est plus difficile à affronter que la mort d’une personne qui nous est cher. Pourront-ils se montrer à la hauteur des situations chaotiques auxquelles ils devront faire face ? Nous nous retrouvons une fois de plus dans cette histoire qui avant tout, est une leçon de vie et malheureusement une histoire vécue par plusieurs d’entres nous. La foi sera mise au centre des épreuves pour permettre à chacun d’entre nous de se rappeler que peu importe les situations, il n’y a que Dieu qui puisse nous aider à les surmonter. L’amour, ce sentiment si mielleux et amer accompagnera chacune de ses personnes. L’amour à lui seul suffit il dans tous les cas ? Une question à laquelle j’essayerai de répondre à travers mes trois principaux personnages. Ps : L’histoire de Zahra qui est le nom d’un des personnages est réel. Je te remercie de m’avoir permis de la raconter et j’espère me montrer à la hauteur. Puisse Dieu nous accompagner et alléger ta douleur. Je posterai demain le prologue de l’histoire. Maximum de like.

intimitécontrat de mariagerencontreles contraires s'attirentamour après mariageamour triangulaire

Chapitre 01

TITRE : Ma destinée

Prologue.

Une faible lumière pénétrait dans la chambre. J’étais allongée, les yeux rivés sur le plafond au dessus de ma tête et l’esprit ailleurs.

Je pensais et repensais à ma vie. Comment mon histoire avec lui avait commencée et comment je me suis retrouvée mariée à mon cousin.

Depuis qu’on était enfant, maman et mes tantes me taquinaient toujours en me disant qu’il sera mon époux.

Je dois avouer que j’aimais bien cette idée vu que je le trouvais très charmant. Mais avec l’âge, tout mon intérêt à son égard disparu.

Je le voyais plus comme un grand frère. Il était une épaule sur laquelle je pouvais compter en cas de problème. On avait même réussi à tissé une relation fraternelle.

Il m’arrivait de lui raconter mes déboires amoureux. Etant un homme extrêmement pieux, il me disait que mieux valait vivre une relation dans le halal que dans le haram. (L’interdit)

Et que si ces hommes ne voulaient pas d’un mariage, ça ne servait à rien que je me lamente car toutes relations hors des liens sacrés du mariage était une maladie pour le cœur.

A ses côtés, j’avais beaucoup appris. On passait souvent des nuits à veillés. Je l’écoutais me raconter attentivement la vie du prophète Psl et peigné par ses mots les qualités de sa femme Khadidja, dont je suis l’homonyme.

Il me disait que dans son fort intérieur, il aspirait à lui ressembler. Je dois le reconnaitre. Cet homme était une perle rare. Un homme en voie de disparition.

Il ne soutenait jamais longtemps mon regard. Lorsque je le taquinais là-dessus, il disait que le diable était dangereux et qu’il ne voulait pas être soumis à la tentation.

C’est dans ces moments d’apprentissage que nos liens se sont soudés. C’est à travers sa belle voix lorsqu’il récitait le coran que l'amour pour mon créateur décuplait.

Je dois le reconnaitre. Il m’a été d’une très grande aide dans la vie car au début je ne priais pas. Malgré les ragots des gens, pour moi il était toujours « Mon frère ».

C’est pour ça, lorsque maman est venu me faire part un soir de son désir de me marier je lui ai rigolé au nez. Je lui ai dit qu’il me voyait comme sa petite sœur et que ce n’était même pas envisageable.

C’est le sérieux dans son regard qui m’a fait comprendre qu’elle ne me taquinait pas contrairement à d’habitude et je ne sais pas pourquoi, j’avais énormément flippé.

Au début je ne voulais pas de cette union donc je m’y suis opposé catégoriquement. Comment aurais je pu aimer mon frère ?

Oui, il était le fils à un de mes oncles mais pour moi il était mon grand frère. Celui qui me relevait et m’aidais lorsque je trébuchais.

Comment aurais je pu m’unir à lui ? Me donner à lui ? Porter son enfant ? Être amoureuse ?

J’avais donc dis à mon père que je n’étais pas d’accord. Malgré la tristesse que je voyais dans ses yeux, il ne m’avait pas forcé.

Il disait souvent qu’il n’allait jamais me forcer à me marier car ce n’est pas une pratique de la religion.

Les mois se sont écoulés. Je le voyais très rarement. J’étais triste et pleurait sans raison. Ou plutôt si, la raison paraissait évidente mais je ne voulais pas le reconnaitre : j’étais amoureuse de Majid.

Mon cœur c’était attaché à sa sublime voix lors du récital du coran. Mon cœur c’était attaché à son humble personnalité. Je l’aimais !

Je m’étais voilée la face en me disant qu’il était comme un frère pour moi, mais je me devais de le reconnaitre. J’étais follement amoureuse de lui.

Je m’étais confiée à maman. Elle a toujours été un soutien et une confidente pour moi. Elle m’a parlée clairement en me disant que jamais je ne serais malheureuse à ses côtés car c’était un homme bon.

J’ai donc acceptée. J’ai appris à vivre avec lui. J’ai découvert divers aspect de sa personnalité. J’aimais sa manière de prononcer mon nom. Sa manière de m’appeler « Ma habibi ». Je l’aimais tout court.

Je ne regrette rien de ce qui c’est passé entre nous. J’ai adoré être sa femme et s’il plaise à Dieu, je continuerais à l’aimer jusqu’à ce la mort se présente à moi.

Aujourd’hui je me sens vide. Ça fait six mois qu’il s’en est allé. Six mois que Dieu l’a rappelé à lui. Ma force, mon amour, mon oxygène, L’ange de la mort m’a arraché à lui.

J’ai tellement mal qu’aucun mot ne pourra décrire ce que je ressens. Ses baisés étaient comme mon oxygène. Son sourire était ma lumière.

Lorsque je criais il se taisait. Au final c’est moi qui avais honte de mon comportement. Je ne trouvais même pas la force de me fâcher après lui. Comment aurais je pu en vouloir à une personne comme lui ?

Il m’avait éduqué à sa manière. Appris comment me comporter envers les gens et comment canaliser ma colère. Il m’avait complètement changé. C’était vraiment mon guide sur cette terre.

Il me manque ! Partout où je vais, je ne vois que lui. Je me surprends même ressentir son parfum dans cette chambre.

C’est ici qu’il m’avait volé mon innocence. C’est ici qu’il m’avait dit que notre amour sera pour ici bas et on sera unis ensemble au paradis. Inch Allah

Il était partit ! Mon homme, mon mari, mon frère, mon amant était parti. Comment puis je continuer à vivre sans lui ? Comment ?

Si ça n’avait été ma foi, j’aurais blasphémé. Je me suis repliée sur moi. Je ne dormais plus. Je passais mes nuits à pleurer sur mon tapis de prière.

Dieu, qu’il me manque ! Dieu que je le veux à mes côtés. Comment mon bonheur as t il pu être de si courte durée ? Comment ?

Mon mariage n’a même pas fait un an qu’il s’en était allé, Laissant derrière lui une femme chagrinée.

Je n’ai plus gout à la vie. Je n’arrive plus à être heureuse. Moi de nature si joviale, tout mon bonheur s’est volatilisé.

Maman ne me reconnait pas. Papa dit qu’il s’inquiète pour moi. Mes frères et sœurs me disent que je dois être forte et me ressaisir.

Mais comment puis je me ressaisir au lieu que mon cœur n’y est plus ? Comment puis je l’oublier lui qui a toujours été bon envers moi ? Comment ?

Que Dieu me donne la force de survivre car je ne vie plus. Que Dieu me donne la force de supporter. Je veux être à côté de mon mari. Qu’on me ramène Majid ! Qu’on me ramène Majid...........................

MA DESTINEE

Chapitre 1

« Soit endurant, Dieu t’aidera dans ta constance »

Omar

Je suis entrain de feuilleté la paperasse de document posé sur mon bureau. Je n’ai pas le cœur à faire ce boulot aujourd’hui tant mon esprit est ailleurs.

Je suis débordé, et la situation à la maison n’arrange rien à mon état. Je me suis encore disputé avec ma femme qui me reproche d’être un mauvais mari.

Pourtant je me bas chaque jour pour lui assurer tout le confort qu’elle veut. Au début de notre mariage, ma situation financière était bien mais du jour au lendemain je me suis retrouvé à la porte sans aucune explication.

Je n’aime pas susciter de la pitié chez une personne et je dois reconnaitre que c’est une épreuve vraiment difficile.

Al hamdoulilah j’ai pu trouver un boulot. Loin d’être du même type que l’ancien vu que je suis comptable dans une petite entreprise.

Je ne sais pas ce qui c’est passé. J’avais déposé partout. Ceux qui étaient toujours chez moi quand tout allait bien m’ont tourné le dos une fois dans la difficulté.

Ça m’a appris que dans la vie on ne doit compter que sur soit et que si on veut réussir, il faut le faire à la sueur de son front.

Amina me reproche d’être faible. De n’être même pas capable de lui offrir ce qu’elle veut. D’être un incapable et un maudis.

Je prenais toujours sur moi lors de ses crises. Je connaissais la femme que j’avais épousée et je me disais que tôt ou tard elle allait revenir à de meilleur sentiment.

Seulement aujourd’hui ça fera bientôt un an et rien ne s’arrange bien au contraire. Mon mariage bat de l’aile malgré tout mes efforts pour que ça puisse marcher.

Il lui arrive même de me traiter de couille molle vu qu’en l’espace de cinq ans, on n’a pas encore eu d’enfant. Je me demande souvent si on ne m’a pas remplacé la jeune femme belle et pudique avec laquelle je m’étais mariée.

Je fus tirée de mes pensées par la sonnerie de mon téléphone. C’était Rama, ma petite sœur.

Moi : allo ?

Rama : comment va mon grand frère chéri ?

Elle est la seule à la maison qui connait le calvaire que je vie actuellement.

Moi : je rends grâce à Dieu et toi ?

Rama : ça va. Je viens de finir de préparer. Je t’apporte ton plat ?

Moi : je t’ai dis d’arrêter de fournir tous ses efforts pour moi. Je saurais me débrouiller.

Rama : te débrouiller avec qui ? Celle qui te sert de femme ? Ta croqueuse de diamant ? Un jour tu vas mourir intoxiquer.

Amina est tout sauf un cordon bleu. Au début de notre mariage, j’avais perdu énormément de poids. Maman s’inquiétait bien évidemment mais je ne voulais pas la rabaisser en disant à tous que je ne mangeais pas à ma faim.

J’ai supporté cela avant d’avoir l’idée judicieuse d’engager une cuisinière et Dieu merci elle n’y avait pas vu d’inconvénient bien au contraire. Elle était très heureuse.

Pas besoin de rappeler que je n’ai plus assez de moyen pour m’en procurer. Du coup je prie chaque jour pour ne pas mourir d'intoxication.

Moi : arrêtes de mal parlé d’elle et je t’ai déjà dis d’arrêter de l’appeler croqueuse de diamant.

Rama : je reste convaincu qu’un jour tu ouvriras les yeux et tu te rendras compte qu’elle t’a accepté que par pur profit. Dis moi, est elle toujours la même depuis que tu as perdu ton boulot ?

Moi : changeons de sujet stp.

Rama : tu mérites vraiment mieux qu’elle.

Moi : j’attends mon plat dis je pour écourter la conversation

Rama : à tout à l’heure.

J’ai raccroché complètement déstabilisé. Ma famille ne l’a jamais porté dans son cœur. Maman disait que plus que c’était mon choix, elle n’allait pas s’y opposer mais qu’elle aurait préférée que je trouve une autre qui m’aimera vraiment.

Je sais qu’Amina n’est pas facile à vivre mais je sais aussi que c’est une femme au cœur d’or malgré ses défauts.

Rama ne se gêne pas de lui montrer qu’elle ne l’aime pas malgré toutes mes menaces à son encontre. Elle dit que contrairement à d’autres, elle est tout sauf hypocrite et bien évidemment c’est en présence d’Amina qu’elle le crie haut et fort.

Pascal : tu viens manger avec nous ? C’est l’heure de la pause.

Je n’ai que 200fcfa avec moi pour le retour. J’avais un billet de cinq milles hier et je suppose que c’est elle qui s’est servis.

Moi : vous pouvez y aller. J’attends ma sœur.

Lamine : je t’envie vraiment. J’aurais aimé avoir une petite sœur aussi dévouée que la tienne.

Ils m’ont chahuté encore un moment avant de s’en aller.

Moi J’aurais tout simplement aimé avoir à ne pas vivre ce genre de situation. Mon égo en prend vraiment un coup et je souffre énormément que ma femme ne puisse pas me soutenir.

Khadidja

J’ai séché mes larmes lorsque j’ai entendu le bruit de la porte de la chambre. Je n’ai pas envie que mes parents s’inquiètent pour moi mais je n’y peux rien.

J’ai l’impression qu’au lieu de s’atténuer, la douleur s’amplifie chaque jour qui passe. Je n’aurais jamais pensée vivre ce genre de situation et j’en souffre énormément.

Maman (s’asseyant à côté de moi) : je souffre de te voir ainsi ma fille. Il faut que tu acceptes sa mort car cela fait partis de la vie. Ai confiance en Dieu et reprend ta vie en main. J’imagine à quel point c’est difficile mais tu dois te montrer forte pour surmonter la douleur.

Moi (pleurant) : j’ai trop mal néné.

Elle m’a prise dans ses bras et je me suis mise à pleurer sans relâche. J’ai pleuré comme si mes larmes pouvaient alléger le poids que je ressens dans mon cœur.

Maman (me caressant les cheveux) : montre à celui qui t’as créée que tu as confiance et surtout que tu crois en lui. Chaque personne à un chemin bien tracé semé d’embûche. C’est un passage par lequel tu devais passer. Demande à Dieu d’alléger ta souffrance.

Moi : comment puis je vivre sans lui ?

Maman : l’amour que tu ressens pour ton créateur n’est il pas au dessus de ça ? Pourquoi n’accepte tu pas sa mort ?

Moi : c’était un homme tellement bien. Je n’ai même pas pu avoir un enfant de lui. Néné, j’aime trop Majid. J’ai peur de ne pas pouvoir vivre sans lui.

Maman (ton dur) : attention ma fille. Attention aux blasphèmes. Oui, je sais que c’est difficile mais tu dois être forte. Sois forte et puise du réconfort dans ta foi. Il n’y a que ta foi qui pourra t’aider à surmonter cela.

J’ai continuée à pleurer de plus belle. Elle se contentait simplement de me caresser les cheveux sans dire mot.

Que Dieu me pardonne mais j’ai trop mal. J’ai trop mal de cette perte et j’ai l’impression que ma douleur ne veut pas s’atténuer.

Maman : j’ai discuté avec ton père et on a envie que tu ailles vivre chez ta cousine Mariama à Dakar.

Aller vivre à Dakar ?

Moi (surprise) : et pourquoi ?

Maman : il faut que tu t’éloignes de ce milieu et que tu laisses tes plaies cicatrisées. Tout ici te rappelle Majid et ça ne t’aidera pas.

Je n’ai jamais pensée à quitter mon pays. C’est ici que je suis née et que j’ai grandis. Je ne suis jamais sortie de la Guinée.

Moi : je ne veux pas vivre loin de ma famille.

Maman : tu viendras nous voir à chaque moment. Je t’en supplie ma fille, réfléchis à la proposition. Il faut que tu lâche prise et te reconstruise. Tu n’en sortiras que plus forte et ta foi plus grande. Mariama vit seule avec son mari. Tu la connais très bien et tu ne t’ennuieras pas là-bas. Elle a même dit que son mari pourra t’aider à trouver du boulot. J’en ai marre de te voir souffrir. Regarde toi ma fille, tu ne ressemble plus à rien. Je veux te revoir sourire. Croquer la vie à pleine dent. Tu n’es pas la seule qui souffre. Nous souffrons tous de te voir si anéantie. Promets-moi que tu réfléchiras à ça.

Moi (voix faible) : promis maman.

Maman : merci. Que Dieu t’aide ma fille.

Moi : Amine.

Après m’avoir fait un autre câlin elle est ressortie de la chambre. Quitter ce pays m’aidera t il à l’oublier au lieu qu’il fait partie de moi ? Dois je m’en aller pour me reconstruire ? Je n’avais jamais pensé à cette possibilité et je ne sais pas si j’aurais le courage de tourner le dos à mon passé.

Zahra

J’ai éteins d’une main le réveil de mon téléphone. Hier j’ai dormis très tard et je me sens énormément fatiguée.

Je dois passer mes examens de fin d’année d’ici trois semaines et je passe mon temps à étudier car j’ai envie de réussir mais ce n’est vraiment pas facile comme situation.

Nous sommes en plein mois de ramadan et jongler entre les travaux à la maison et les cours, ce n’est pas évident.

Je dors maximum trois heures de temps la nuit et je n’ai pas le temps de me rendormir parce qu’après la prière de l’aube, il ne reste que quelques heures pour pouvoir effecteur mes tâches ménagères et me préparer pour les cours.

Je me présente Zahra et je suis étudiante en première année. Je suis dans la faculté de droit à l’ucad. Je suis âgée de 19 ans et je vie avec ma mère, ma sœur et mon grand frère.

Mon père est mort depuis que je suis âgée de 3 ans donc mis à part quelques photos, je ne connais absolument rien de lui.

Maman quand à elle se contentait de vendre des wax (pagne traditionnel), encens, une panoplie d’artillerie pour la femme avant que la maladie ne l’oblige à rester coucher.

Nous avons une situation financière stable, se contenant de vivre du strict minimum. Ma grande sœur travaille comme infirmière mais mon grand frère est toujours à l’école.

Actuellement je fais tout pour ne pas perdre pied. Maman est malade depuis deux semaines et nous sommes tous inquiet car on ne l’avait jamais vu dans cet état.

Elle peut passer des jours sans parler. Même si je joue à la dure devant tous le monde, j’ai peur qu’elle s’en aille.

Elle est notre tout ! Notre socle ! Je n’ai jamais connu ma famille du côté paternel. Depuis que papa est mort, plus personne ne se soucie de nous.

Actuellement il est difficile pour nous de joindre les deux bouts surtout avec la maladie de maman mais Dieu ne nous laissera pas tomber.

******

Je venais à peine de finir mes ablutions lorsque mon téléphone s’est mis à sonner.

Qui peut m’appeler à cette heure ? Lorsque j’ai vu le nom de ma sœur s’afficher, mon cœur a fait un boom dans ma poitrine.

C’est d’une voix tremblante que j’ai décrochée.

Moi : Allo ?

Souadou (pleurant) : maman est morte ! Elle est morte Zahra…………………..

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