Chapitre 13 Tu es un bon homme
La voiture de Victor était une Infiniti grise avec une apparence discrète, comme le caractère de Victor, gentil et calme.
C'était le contraire de Mathurin.
Cet homme d’un air distant se déplaçait toujours avec une Maybach noire, une voiture de luxe valant plus de vingt millions de dollars attirant toujours l’attention des autres.
Bertille s’est demandé pourquoi il lui est venu soudain à l'esprit.
Elle s'est mordu la lèvre en regardant par la fenêtre.
Au moment où la voiture venait de sortir de la garage, Daphné y est revenue avec Natacha, qui était stupéfaite :
— Madame, c'était la voiture de M. Victor, non ?
— Oui, qu'est-ce qui ne va pas ? a demandé Daphné en hochant la tête.
— J’ai vu Mme Bertille... dans sa voiture, a bafouillé Natacha.
Daphné a pris un air sérieux :
— Tu es sûr de les avoir bien vus ensemble ?
Natacha a acquiescé :
— Oui, j’en suis sûr, elle est sur le siège passager, elle a l’air contente de bavarder avec M. Victor.
Une lueur glaciale a traversé dans les yeux de Daphné, elle a ordonné en jetant un coup d'œil où la voiture s’est éloignée :
— Enquête bien comment ils se sont connus.
Après être arrivés à l'hôpital, Bertille et Victor se sont dirigés vers la chambre de la grand-mère.
Bertille l'a entendue rire depuis la porte, une infirmière lui a raconté des histoires.
Elle a regardé son visage s’épanouir de joie par la fenêtre, cela lui a fait chaud au cœur.
Après qu’elle a poussé la porte, sa grand-mère a levé les yeux et l'a vue, ses yeux se sont mis à briller :
— Bertille te voilà !
Comme elle était si émotionnelle, Bertille s'est rapidement approchée d’elle, a fait des signes en secouant la tête :
— Mamie, je sais que tu vas mieux, mais il faut encore te reposer bien.
Sa grand-mère a dû se rallonger, et a dit en souriant :
— Je me sens bien maintenant.
Bertille a distingué un léger sourire au coin des lèvres, elle a épluché une pomme, puis l’a coupée en petit morceau avec un couteau et l’a mise dans une assiette, puis l’a tendue à sa grand-mère.
Cette dernière était âgée, des rides labouraient son visage. Voyant que sa petite-fille était attentionnée de s’occupe bien d’elle, elle ne pouvait pas arrêter ses larmes :
— Ma pauvre, merci.
Bertille a secoué lentement la tête :
— Ne dit pas ça, mamie, tu n’es pas mon fardeau, après que tu te seras rétablie, on fera un voyage, hein ? N’aimerais-tu pas voir les montagnes enneigées ?
La grand-mère a fondu en larmes, un sourire apparaissait sur ses lèvres.
— Oui, il faut que je me rétablisse le plus vite que possible.
Voyant cette scène, Victor éprouvait des sentiments mitigés. Bien qu'il grandisse sans père, sa mère lui avait donné des affections.
— Mlle Bertille, je viens de demander à l'infirmière, ta grand-mère va beaucoup mieux, ne t’inquiète pas, je vous laisse, n’oublie pas de venir me chercher après, a-t-il dit d’un ton doux.
Après avoir entendu ce qu’il a dit, Bertille s’est rendu compte que Victor était toujours là, elle se sentait embarrassée.
— Merci M. Victor, tout grâce à toi, tu es un bon homme.
Vu que Victor ne comprenait pas son langage des signes, la grand-mère de Bertille lui a expliqué ce qu’elle avait fait.
— Je t’en prie, a-t-il dit en souriant avant de partir.
— Bertille, tu sors avec ce bel homme ? Pourquoi ne m'en as-tu pas parlé ? a-t-elle taquiné après le départ de Victor.
À ces paroles, Bertille, stupéfaite, ne s'attendait pas à la question de sa grand-mère.
Elle ne voulait pas lui dire qu'elle avait épousé quelqu'un d'autre, alors elle a secoué la tête :
— Non, il est gentil, il nous a beaucoup aidées.
La grand-mère s’inquiétait de son avenir, mais en pensant que sa petite-fille était magnifique, elle était sûre qu’elle pourrait trouver son âme-sœur.
Bertille a passé tout l'après-midi à accompagner sa grand-mère, après elle est passée dans le bureau de directeur pour se renseigner sur les frais médicaux de la prochaine opération.
— Mlle Bertille, ne vous faites pas de souci, on a déjà payé des frais médicaux, l'opération de votre grand-mère aura lieu lundi prochain, a-t-il répondu avec un sourire.