Chapitre : 03

___ Voici le drap et ta robe. Tâche toi de vite les mettre.

Après ces dires, il me jetta les deux choses et sortit de ma chambre. J'ai pris le drap qu'il venait de laver et je l'ai repositionné sur le lit. J'étais traumatisée par ce qu'il était entrain de me faire. J'ai écarté tout doucement mes jambes, le vagin me brûlait à vive allure. On dirait qu'il y avait du feu à l'intérieur.

Je suis allée prendre mon bain tout en espérant que tout ira mieux mais hélas, c'était encore plus pire que ce que je ressentais entre temps.

Coucher sur mon lit, les deux mains sur ma tête, je n'arrivais pas à réfléchir, j'étais encore en classe d'examen et voilà ce que mon père me faisait encore. Je me suis levée et je suis sortie de ma chambre. La seule chose que je voulais, c'était m'évader dans la nature, aller me promener pour pouvoir oublier ce que mon père me faisait.

J'ai mis la robe qu'il venait de m'envoyer et je suis sortie. Arriver au salon, j'ai dit à mon père que je sortais pour me distraire au dehors vu que je m'ennuyais. Mais c'était de la désolation totale, mon père s'est levé et il a fermé la porte du salon à clé.

___ Tu ne sortiras pas d'ici Émilie, retourne toi dans sa chambre. Tu ne sortiras pas d'ici.

___ Papa s'il te plaît, il faut que j'aille prendre de l'air

___ Prendre de l'air ? Qu'est ce que tu as ici ? Il y a t'il la chaleur ici ? Tu as fini d'apprendre.

Mon père attendait à ce que je lui réponds mais la seule réponse que je lui ai donné, c'était les larmes.

___ Tu n'as pas la bouche ?

Soudain, quelqu'un s'est mis à frapper à la porte. Je ne connais pas la personne mais il m'a vraiment sauvé. Mon père m'a fait un signe de main et je suis retournée dans ma chambre tout en courant. Arriver dans ma chambre, j'ai entendu une drôle de voix, c'était ma mère. Enfin, elle est de retour à la maison. J'aurai un peu de paix.

___ Où est ma fille ? Demanda ma mère.

___ Elle est dans sa chambre. Répondit mon père.

Ma mère, c'est une femme que j'aime beaucoup. Qui d'entre vous me dira que votre mère est une mauvaise femme ? Il y a pas, les mères sont nos plus grandes protectrice. J'étais déjà en larme sur mon lit, lorsque la porte de la chambre s'ouvrit. C'était cette femme. Pour ne pas l'inquieter, j'ai vite nettoyé mon visage. Deviné quoi, mon père était avec elle.

___ Émilie qu'est ce que tu as ? Demanda ma mère tout en s'approchant de moi.

J'ai regardé mon père qui me regarda à son tour avec un visage de " Garre-toi". J'ai regardé ma mère, la pauvre qui s'inquiétait pour moi. Alors que la seule chose qui me dérangeait était juste derrière elle. Pour ne pas trop effrayer la mère et pour éviter mon père, j'ai décidé de mentir à ma mère.

___ Maman tout va bien. Je me suis cognée la tête alors que je me douchais .

___ Tu t'es fait mal ?

___ Oui maman, j'ai mal ici.

___ Ça va aller.

Elle me toucha la tête. Un signe que tous les mères font, elle me regarda à nouveau et commença par vérifier mes yeux.

___ Maman tout va bien.

___ Je dois m'inquiéter Émilie. Tu es l'unique fille.

Qu'a-t-elle dit ? Unique fille ? Peut-être que pour elle j'étais un trésor mais pour mon père j'étais un jouet, un objet qu'il pouvait manipuler sexuellement quand il veut et quand cela le plaisait.

___ Ta mère a raison Émilie, appuya mon père, nous devons te protéger. Tu es notre fille.

Mon père était un homme sans scrupule, comment veut-il me protéger alors qu'il venait de me violer ? Cet homme, un homme d'enmerdeur de première classe.

Je ne voulais pas inquiéter ma mère, j'ai commencé par faire semblante, au fond de moi, je savais très bien que tout allait très très mal mais je n'avais pas le choix.

___ Maman j'ai mal à la tête.

Ma mère me toucha à nouveau la tête et sortit tout en laissant moi et mon père toute seule dans la chambre. Il a attendu à ce que les pas de ma mère ne se fait pas entendre avant de s'approcher de moi.

Je faisais tout pour éviter son regard mais cet homme mis la main sous mon menton et souleva ma tête.

À suivre.