Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

CHAPITRE 2 : Ma folle envie sexuelle

Il est vingt-et-une heures et nous étions à table, papa, Stéphan et moi. On mangeait quand le téléphone de papa commença à sonner. Il laissa échapper sa fourchette et saisit son téléphone. Il prit connaissance de l'appelant avant de décrocher.

— Allô, mon petit, comment ça va ? Entama-t-il, lunettes calées sur le nez.

Mon père, se levant de la table, il se dirigea vers les escaliers avec le téléphone accroché à l'oreille. Il parlait et montait les marches des escaliers. Je le suivis de mon regard étonné car, c'était la première fois que je le voyais abandonner son plat pour s'intéresser à un appel. Stéphan et moi, devant cette surprise, échangeâmes un regard de stupéfaction avant de continuer notre besogne bucale.

— Il a quoi, ce vieux ? questionna Stéphan, un petit sourire sous la dent.

— Il viendra nous le dire, lui répondis-je, tout bas.

Dans le même instant, nous aperçûmes notre daron descendre les marches des escaliers, le téléphone hors de l'oreille.

— Qui était-ce, papa ? lui demandai-je, bouche pleine.

— C'est votre cousin, me répondit-il en s'asseyant sur sa chaise.

— Est-ce Joslius ? murmurai-je, regard fixé sur lui.

— Oui, c'est lui ; comment l'as-tu su ?

— Je l'ai dit par exprès puisque je sais que les belles vacances s'annoncent déjà et qu'il ne serait que le seul à t'appeler !

— Tu n'as pas tort.

— Et pourquoi t'étais-tu levé pour aller terminer la communication à quarantaine ?

— Florida, pourquoi aimes-tu me submerger de questions ?

— Désolée, papa ! Tu sais très bien qu'on ne pose de question que quand on manque de compréhension au sujet d'un thème !

— Je n'en disconviens pas mais lorsque ça devient embarrassant, ce n'est plus la peine !

— Désolée, papa !

— Alors, mange ! s'exclama mon père.

Sur sa phrase, je laissai tomber ma cuillère

dans mon plat et me fâchai.

— Est-ce à cause de ce que j'ai dit que tu es fâchée ? remarqua mon père.

— Oui papa ! Tu sais que j'aime tout connaître. Alors pourquoi me priver de mes désirs ?

— Je te comprends ! Je n'ai pas abandonné mon repas pour aller répondre à l'appel de votre cousin en catimini. C'est parce que j'avais branché le fer à repasser et que j'ai oublié de le débrancher. C'est ce qui a été la raison de mon retrait du salon.

— Je comprends enfin ! Et qu'attendais-tu pour me le dire à temps et tu m'as laissée gaspiller inutilement mon énergie.

Pendant ce temps, Stéphan s'était concentré sur son spaghetti. On dirait que le débat établi entre papa et moi n'avait aucun effet pour lui. Il mangeait et buvait sans nous prêter aucune attention.

— Alors dis-moi, papa ; Joslius t'a appelé pour t'annoncer sa réussite, c'est bien ça ? repris-je.

— Oui ! Il a réussi à son baccalauréat.

— Et ne viendra-t-il pas passer les vacances ici comme d'habitude ?

— C'est surtout pour ça il venait d'appeler.

— J'espère que tu n'as pas refusé qu'il vienne ?

— Comment je peux refuser ? Il fait partie de la famille n'est-ce pas ?

— Parbleu ! Je sais que tu es un oncle parfait, voyons !

— Tu me trouves parfait ?

— Oui papa ! Et dis-moi, à quand son arrivée ?

— Comment son arrivée t'intéresse aussi tant ?

— Tu ne peux pas comprendre, papa ! J'aime tout de lui. Son charme ; son calme ; son silence et sa taille ! Je suis très fière de l'avoir comme cousin.

Mon père, serrant le visage, me dévisagea comme pour me demander si j'étais sérieuse de tout ce que je racontais. J'évitai son regard et bassai la tête. Lorsque je la relevai trois secondes plus tard, je lui demandai une fois encore, à quand son arrivée à Cotonou.

— Il sera là demain, me répondit mon père.

— Youpiii ! criai-je de toute ma force.

— Attends, tu as quoi avec lui ?

— Rien, papa ! Je suis juste contente de sa réussite et de son arrivée ici.

— Et pourquoi ?

— Parce que je suis souvent ennuyée, papa.

— Et comment ?

— Je ne comprends pas, le sens de ta question, papa !

— Comment, avec ce gros écran plasma avec ce décodeur TV, tu sois encore ennuyée ?

— Tu ne peux pas comprendre, papa ! Quand je suis seule devant l'écran, je ne me sens pas du tout dans mes aises…

— Pourtant Stéphan est là n'est-ce pas ?

Je recherchai le visage de mon frère avant de pouffer un rire.

— Penses-tu que tu Stéphan s'intéresse à la télévision autant que moi ? Je suis la seule à suivre ces chaînes télévisées dans cette maison. En tout cas, je suis fière que mon cousin ait réussi à son examen et projette venir passer ses vacances avec nous.

— Ok, de toutes les façons, il sera là demain, conclut mon père en se levant de la table.

Lorsqu'il se leva, Stéphan se leva à son tour et se dirigea vers les escaliers et au bout de quelques minutes, disparut. Devant mon plat, je n'eus plus l'appétit. Dans ma tête, tournaient des séries de films romantiques. Je me voyais en action avec Joslius, mon cousin. Je voyais sa bite dans ma bouche. Oui, je lui taillais la pipe, je pense que c'est l'expression qu'il faut employer. Automatiquement, je commençai à mouiller. Oui, je mouillais surplace. Doucement, je nettoyai mon index et calmement, je l'enfourchai dans ma chatte et j'eus une folle envie de continuer le va-et-vient dans ma chatte. N'étant pas bien à l'aise pour provoquer mon excitation, je couvris mon repas d'une assiette et regagnai ma chambre. Deux coups, je verrouillai ma porte à clef et m'allongeai dans mon lit. Inventant le torse nu et le sexe de Joslius à découvert sur le cadran de mon imagination, je commençai à me masturber, juste pour atteindre en attendant mon orgasme avant l'arrivée de Joslius.

Était-ce le diable qui me tentait ? Je n'en ai aucune idée.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.