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CHAPITRE 4

Le retour à la maison à été relativement très silencieux, même pesant, je dirais. 

Mis à part le bruit de la circulation des voitures, il n'y avait pas âme qui vive. 

Et une fois qu'il a garé mon mini-Cooper dans le garage. 

Nous nous sommes dirigés dans la maison.

Et à peine la porte passait, il m'a dit d'aller me changer comme si j'étais habillé comme une salope. 

Chose que je suis allé faire sans ne rien dire vue que je n'allais plus bouger de la journée  mais ça ne m'empêche pas de le penser.

Je me suis dirigé dans la chambre et je me suis changé. 

Mais en revenant dans le salon au bout de 10 minutes, il n'y avait plus personne. 

J'étais toute seule dans cette grande maison. 

Il avait juste quitté les lieux sans rien dire. 

Tout ce que j'ai trouvé sur le comptoir fut un mot pour me dire à ce soir. 

J'ai tenté de chercher mon téléphone pour lui envoyer un message et lui dire que si s’était pour me laisser seule à la maison, j'aurais pu aller faire au moins les courses vu qu'il n'y a presque plus rien dans les placards. 

Mais impossible de mettre la main sur celui-ci, il était introuvable. 

J'ai donc cru que je l'avais oublié dans la voiture, chose qui mets  déjà arriver plusieurs fois quand on a la tête ailleurs.

Mais à ma grande surprise, la porte d'entrée de la maison était fermée à clé. 

J'ai donc pris le téléphone fixe pour essayer de l'appeler mais  à ma plus grande surprise, il n'y avait aucune tonalité. Il avait coupé les fils. 

Et c'est là que j'ai tout compris.

Vincent avait pris mon téléphone et m'avait enfermé pour me punir pour ne pas l'avoir écouté et d'être allé au coiffeur sans son accord.

Enfermé, sans aucune sortie, vu que nous habitons dans une maison toute sécurisée. Porte-fenêtre télécommandée à distance... Porte blindé verrouillé en trois points.

Vive la technologie. 

Lassez de la situation, j'ai décidé de me mettre devant la télévision. Mais je n'arrivais toujours pas à croire que Vincent m'avait enfermé.

Je commençais à m'enfoncer dans ma solitude. Je ruminais seule dans mon coin. Et pour seule compagnie les programmes débiles de la télévision. 

Personne à qui parler au téléphone, personne qui puisse me rendre visite.

J’étais toute seule. 

Seule face à mon destin.

Seule face à mon désespoir. 

Quand il est rentré du travail ce soir-là vers 19 h 30, nous nous sommes disputées. 

J'avais passé les 3/4 de la journée enfermée sans personne pour me tenir compagnie. 

Sa crier dans tous les sens. 

Et comme toujours, il s'est placé en victime pour que je me sente coupable de la situation. 

Comme si cela était ma faute que je sois seule à la maison. 

Et comme toujours, il fallait que ça soit moi qui culpabilise et que j'en vienne à m'excuser. 

D'après lui tout était de ma faute. Je comprenais toujours tout de travers.

Je ne fessais aucun effort pour me mettre à sa place. 

Et il me faisait culpabiliser en jouant sur la corde sensible. 

La famille. 

En disant toujours que j'étais entouré de personnes qui m'aimaient et que lui était seul dans ce monde.

Vincent a commencé petit à petit à prendre le contrôle sur moi. J'avais abandonné l'idée de me battre. Je n'en pouvais plus. Et il l'a remarqué. 

Il me brisait de l'intérieur. 

Son but était que je l'attende sagement à la maison comme un petit chien qui obéit. 

Que je ne reprenne pas le  travail, pour que je dépende toujours de lui. 

Car ma place était auprès de lui. 

Bien que lui avait tous les droits d'y aller au travail ou en voyage d'affaires. 

D'ailleurs même pendant ces voyages, j'étais enfermé. 

Impossible de retrouver un semblant de liberté.

Comme si inconsciemment, il pensait qu'il pouvait m'arriver quelque chose. 

Petit à petit, je me sentais dépérir. J'avais perdu du poids, je ne mangeait plus beaucoup, je tombais dans un cercle vicieux qui est la dépression. 

Une dépression qui s'aggravait à force d'être enfermé sans vue sur le monde.

À force de me sentir seule et abandonné. 

J'avoue que je me suis tourné vers l'alcool et les médicaments. 

Pour essayer d'oublier mon quotidien. 

Mais j'en oubliais qui j'étais vraiment. 

Cette femme forte est indépendante que j'étais. 

Cette femme organisait qui arriver à gérer le patrimoine de grande famille. 

Tout ça n'est plus rien.

À force de me noyer dans l'alcool et dans les médicaments. 

J'en venais à perdre la notion du temps et je passais la plupart de mes journées à dormir.

Plus je m'enfonçais dans l'alcool et plus Vincent retrouver le sourire. 

J'avais l'impression que je m'enfonçais dans un puits sans fond mais Vincent trouver toujours quelque chose à me redire pour me faire comprendre que ça n'était pas le cas. 

Il me rassurait à sa manière. Avec charme et manipulation.  

Pour lui tout aller bien.

Normal avec tout l'alcool que j'ingurgitais, je le laissais me contrôler comme bon lui semble. 

Je me laissais petit à petit mourir à petit feu. 

J'ai même eu des pensées noires et suicidaires à un moment de ma vie. 

Mais j'en étais incapable. Et il le savait. 

Ma famille et mes amies seraient effondrées si je décidais d'en finir avec la vie. 

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