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Chapitre 01

Ce que je suis sur le point de vous raconter est ma propre histoire que j'ai vécu. Je m'appelle Ginette, je suis une très belle femme, une femme séduisante, une femme qui faisait mordre les hommes. Issue d'une famille très très pauvre, la vie m'a montré toutes les couleurs de ce monde. Après l'obtention de mon baccalauréat j'ai décidé d'aller continuer mes études hors de mon village mais pour faute de moyen, je n'avais pas le choix que de chercher une autre solution. Je suis la grande sœur de trois garçons, papa et maman arrivaient à peine à nous nourrir. Je me rappelle de ce jour la comme ci c'était hier. Je venais d'avoir mon baccalauréat, j'étais dans la cour entrain de m'amuser avec mes frères lorsque mon père m'a appelé. J'ai rapidement mis fin aux jeux et je suis allée le voir.

___ Me voici père. Disais-je tout en me rabaissant.

Mon père me regarda tout comme ci j'avais quelque chose sur moi. Jamais je n'avais vu mon père dans cet état.

___ Papa qu'est-ce qui ne va pas ? Demandai-je à mon père qui n'arrêtait pas de me regarder avec ce visage.

___ Ginette !

___ Oui papa.

___ Tu viens d'avoir le BAC. Tu dois aller en ville pour subvenir à tes besoins. Qu'allons nous faire ?

Encore une nouvelle histoire, j'étais sans mot, je ne savais pas quoi dire. Mon père avait toujours le regard bravé sur moi. À chaque fois que nos regards se croisait, j'essayais de regarder ailleurs. Je ne savais pas quoi dire à mon père, vu que je n'avais pas le choix, j'ai décidé de laisser quelques réponses à mon père.

___ Papa ! Exclamai-je, je ne suis plus une petite fille, je suis déjà assez grande pour m'occuper de toi, ma mère ainsi que mes frères. Papa, j'ai décidé de ne plus continuer avec l'université.

J'avais terminé cette phrase avec des pleurs, je me rappelle très bien, mon père, lui qui ne s'attendait pas à une telle chose, s'approcha de moi, souleva ma tête tout comme s'il avait quelque chose à me dire.

___ Ma fille, je sais que tu es devenue une très grande fille. Je sais également que tu peux t'occuper de toute la famille. Mais s'il te plaît, ne laisse pas tomber tes études à cause de nous.

Les yeux remplirent de larme, je me suis levée tout doucement et je suis allée m'allonger dans ma cabane. J'étais la entrain de penser à comment faire lorsque mon petit frère rentra dans ma cabine avec des sieurs un peu partout sous le corps.

___ Grande sœur ! Grande sœur ! Grande sœur ! S'exclama t'il, tout en respirant avec force.

___ Qu'est ce que tu as Ferdinand ? Demandai-je tout en soulevant ma tête.

___ C'est maman qui vient de tomber à la place du marché.

___ Quoi ? Criai-je tout en sortant.

J'ai couru comme une folle pour aller voir ce qui n'allait pas très bien avec ma mère. À quelques mètres du marché, j'entendais des churchautements, à mon arriver, je vis ma mère qui était couchée au sol. Je m'accroupis et la toucha. Elle respirait à peine.

___ Qu'as-tu maman ?

___ Chérie je marchais lorsque j'ai perdu l'équilibre.

___ Maman ça va allez. Lève-toi doucement, il faut que je t'amène à la maison.

Moi et mon frère nous avions pris notre mère tout doucement et nous avions quittés le marché. En rentrant, une voiture de haute classe, nous a déassé, j'ai essayé de l'arrêter mais il n'a pas répondu. On marchait tranquillement lorsque soudainement, j'ai vu la même voiture se retourner à nouveau. Arriver à nos côtés, la voiture s'arrêta et une très jeune femme qui avait à peine mon âge sortit. Je n'arrivais pas y croire, c'était ma camarade de classe, Évelyne. Elle était ma meilleure amie lorsqu'on était encore en seconde mais un jour, elle a disparu.

___ Je rêve Ginette

___ Évelyne.

___ C'est toi Ginette ? Que le monde est petit. C'est maman ?

___ Oui c'est ma mère.

___ Venez, je vais vous déposer. Le soleil est trop.

___ C'est ta voiture ?

___ Oui Ginette. Il faut que je vous dépose.

Je n'arrivais pas y croire, Évelyne ouvrit la porte de sa voiture et nous avions installé ma mère. La voiture donnait un très bon odeur, je n'arrêtais de regarder ma meilleure amie. Elle mit sa voiture en marche et nous disparûmes dans la nature. Une fois à destination, mon père remercia Évelyne pour ce qu'elle venait de faire à ma mère.

___ Je n'ai pas grande chose à faire mais j'aiderai votre femme à aller beaucoup mieux.

Elle mit la main dans sa robe qu'elle portait et sortit rien que des billets. Le regard de mon père brillait déjà, je ne me rappelle plus de combien elle avait donné à mon père mais c'était une grosse somme d'argent. Mon père avait passé des minutes s à la remercier, en voulant partir, Évelyne avait décidé de discuter avec moi. Je lui ai suivi jusqu'au niveau de sa voiture.

___ Évelyne où étais-tu durant toutes ces années ?

___ Aux États-Unis, il y a de l'argent là-bas.

___ C'est vrai ?

___ Oui Ginette, que fais-tu dans ce pays de merde. Regarde comment tu es sale, je suis prête à t'aider.

___ En quoi faisant ?

___ Je t'amènerai avec moi aux États-Unis.

___ Tu es sérieuse ?

___ Oui-Oui très sérieuse. Il est tant de te montrer que je suis ta meilleure amie. Mais j'aurai besoin de ton acte de naissance et autres pour t'établir un passeport.

___ D'accord il faut que j'aille chercher mon acte de naissance.

Qui suis-je pour refuser cette opportunité ? Je me suis dépêchée dans ma cabane, j'ai fouillé mes affaires et j'ai amené mon acte de naissance à Évelyne qui avant de partir m'a rassuré de repasser avant la fin de la semaine avec mon passeport pour qu'elle puisse m'amener aux États-Unis avec elle.

À suivre

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