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Chapitre : 02

Ce soir la, au moment que nous déjeunons ensemble, j'ai décidé d'apporter la nouvelle à mes parents. Je savais que cela allait mettre mes deux parents mal à l'aise mais je n'avais pas le choix.

___ Papa ! Maman. Il faut que je vous parle.

Mes parents ont commencé par me regarder tout comme s'ils attendaient à une telle phrase venant de moi.

___ Qu'est ce que tu as à nous dire ma fille, demanda ma mère.

___ Maman ! Papa ! Je vais aux États-Unis.

___ De quoi parles-tu chérie ? Nous n'avons pas les moyens pour t'envoyer aux États-Unis, je n'ai ni un frère, ni une sœur aux États-Unis qui pourraient t'accepter.

___ Papa, vous n'avez pas à vous inquiéter. Ma meilleure amie a décidé de m'envoyer. Je tenais à vous informer pour avoir vos avis.

Mes deux parents se sont mis à se regarder tous les deux. Assise sur un tabouret, ma main droite au menton, je les regardais tous les deux. Ce fut ma mère qui ouvrit la bouche en première position.

___ Ginette, tu es intelligente, nous t'aimons beaucoup. Que comptes tu aller faire aux États-Unis d'Amérique, je n'ai jamais été mais c'est un pays rempli de mystère et du n'importe quoi.

___ Je le sais maman, mais j'ai confiance en ma meilleure amie, toi et papa vous savez que je ferai tout pour vous aider. J'irai aux États-Unis pour travailler et comme ça, je vous enverrai de l'argent à chaque fin du mois.

___ Quel travail ?

___ Je vais travailler comme une fille de ménage papa, c'est un boulot qui donne beaucoup aux États-Unis.

___ Je sais que tu fais tout ceci pour nous aider mais il faut que tu restes ici.

___ Non papa, je dois aller aux États-Unis.

J'ai pris de l'eau, je me suis rincée les mains et j'ai laissé mes deux parents tous seuls dans la cour. J'étais en colère, oui un grand colère me rangeait déjà à l'intérieur de moi. Si bien qu'il se faisait tard, je suis allée m'asseoir sur une colline qui était juste derrière notre maison. La seule chose qui me permettait de bien me sentir s'était le cri des oiseaux et des criquets. J'étais la, entrain de prendre calmement mon air lorsque je sentis la présence de quelqu'un. Prise de panique, je me suis retournée tout doucement pour voir si je connaissais l'inconnu. Effectivement, je la connaissais, c'était mon père. Il s'est approché de moi, m'a regardé pendant un bon moment avant de s'asseoir à mes côtés.

___ Ginette, je suis vraiment désolé si moi et ta mère nous t'avons rejeté tout à l'heure. C'était un imprévu. Nous t'aimons et nous ne voulons pas que quelque chose de grave t'arrive. Je sais que tu t'inquiètes beaucoup pour nous, et c'est pour cela que nous t'aimons également. Nous avons pris une décision, nous allons te laisser partir aux États-Unis. Si c'est l'unique moyen que tu as trouvé pour nous aider alors, nous allons te laisser partir.

Après avoir terminé sa phrase, mon père m'a touché l'épaule et il s'est retourné dans sa cabane. Ma colère a disparu, enfin, j'étais vraiment heureuse pas parce-que j'irai aux États-Unis mais parce-que je serai une femme riche et j'aiderai mon père ainsi que ma mère et mes frères. Je me suis levée et je suis allée me coucher. Je ne sais pas comment j'ai passé la nuit mais c'était une nuit merveilleuse.

* * *

Deux jours venaient de passer, j'étais vraiment traumatisée, à chaque fois que j'entendais un bruit, je courais pour aller regarder si c'était Évelyne ma meilleure amie. Ce matin, au moment que je discutais avec mes parents sur mes projets aux États-Unis, Évelyne s'est présentée dans notre cour avec mon passeport. J'étais émue, enfin, j'irai aux États-Unis. Elle a demandé à ce que j'aille me doucher parce-que nous quitterons le pays très tard, les yeux remplir de larme, je fis ma petite valise, embrassa mon père et ma mère tout en leur promettant d'être vraiment sage. Avant de quitter la cour, Évelyne a donné une grosse somme d'argent. Je ne me rappelle plus bien du prix mais c'était une grosse somme d'argent. Mes parents l'ont remercié à nouveau et nous sommes parties. Évelyne m'a acceuillit dans une très grande maison, jamais je n'avais vu une telle maison si ce n'est pas dans les films ou sur les magasins.

___ C'est ta maison ?

___ Oui Ginette. Tu vas boire quoi ? Il faut que tu prennes quelque chose avant que nous puissions décoller pour les États-Unis.

___ Je vais prendre tout ce que tu me donnes.

___ Geneviève

___ Oui madame, répondit une voix au bout du couloir.

___ Tu appelles qui ?

___ C'est ma domestique.

La jeune fille nous a apporté de l'eau bien fraîche. J'ai bu tout comme ci j'avais pas bu de l'eau il y a longtemps. Elle s'est retournée avec le gobelet et Évelyne l'a suivi. Je ne sais pas ce qu'elle lui a dit mais Geneviève est revenue dans le salon avec un plateau sur lequel il y avait une grosse viande suivi d'une boisson.

___ Mademoiselle Évelyne a dit de vous apporter ça, elle vient. Elle veut s'apprêter.

Je lui ai fait un oui de la tête et elle est partie. J'avais perdu ma langue, je me demandais là où Évelyne avait trouvé une telle argent pour se donner cette magnifique vie. J'ai pris une viande et j'ai commencé par manger. En mangeant, je pensais à mes parents, oui je ne savais pas si mon père, ma mère et mes frères sont entrain de manger un très bon plat comme moi. Malgré que j'avais faim, je n'ai pas pu profiter de la viande.

J'étais la entrain de penser à comment ma vie serait aux États-Unis lorsque Évelyne m'a rejoint, elle s'est habillée comme une princesse.

___ J'espère que tu as bien mangé ?

___ Oui.

___ Bien allons-y.

Nous sommes sorties. Une fois au dehors, j'étais surprise, pourquoi ? Parce-que petite voiture nous attendait déjà. Évelyne avait changé uelques petits mots avec le propriétaire de la voiture qui nous a déposé dans un endroit où j'ignorais clairement le nom.

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À suivre

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