Bibliothèque
Français

L'espoir de la Famille.

37.0K · Terminé
Satingo
41
Chapitres
374
Vues
8.0
Notes

Résumé

Je m'appelle Roman, un jeune garçon issu d'une famille peu modeste de la ville de Lubumbashi. J'ai perdu mon père étant jeune, et désormais toute ma famille comptait sur moi. J'avais deux sœurs et toutes me voyaient désormais comme l'homme de la maison après le décès de Papa.

SexeMariagerelation douteusemilliardaireprincesseCEOpossessifbonne filledominantBG

1

Ma mère, cette pauvre veuve, s'était donnée corps et âme afin de me faire étudier, sacrifiant même mes sœurs parfois, afin que j'étudie. Elle croyait en moi, et me disait que j'étais celui qui allait relever la pente de cette famille.

Nous avions passé dix bonnes années de difficultés mais Dieu ne nous avait pas abandonnés.

Je venais d'avoir mon diplôme d'État, et il fallait que je commence l'Université. Ma mère, pour cela, avait décidé de m'envoyer à Kinshasa, dans l'une des meilleures universités, afin que j'y étudie dans des bonnes conditions. Ma mère investissait beaucoup en moi et elle ne cessait de me répéter que je serai celui qui allait prendre soin d'elle dans sa vieillesse. Ma mère croyait en moi.

Ce soir-là, c'était la veille de mon départ pour Kinshasa. Nous revenions tout juste de l'agence, après avoir acheté les billets de voyage.

Après avoir mangé ensemble, mes sœurs étaient allées aussitôt se coucher, et j'étais resté au salon avec ma mère. Celle-ci se mit donc à me prodiguer des conseils :

Justine (ma mère) : mon fils !

Roman : oui, maman.

Justine : J'espère que tu as été témoin mieux que quiconque de tout ce par quoi nous sommes passés. Alors une fois là bas, n'oublie pas tes responsabilités, d'accord ?

Roman : oui maman.

Justine : demain tu commences l'université, alors je veux que tu te comportes de façon conséquente. N'oublie surtout pas tout le chemin traversé pour te scolariser et t'élever. Tes soeurs même, ont été sacrifiées.

Roman : je sais maman. Je ne vous décevrai pas, c'est promis.

Justine : d'accord mon fils. Tu as ma bénédiction.

Roman : merci maman.

Justine : va apprêter tes affaires car l'avion pour Kinshasa décolle bien tôt.

Roman : d'accord. Mais maman ?

Justine : oui mon fils.

Roman : je ne connais personne à Kinshasa, où vais-je rester pendant tout ce temps ?

Justine : ne t'inquiète pas pour ça mon fils. J'ai déjà parlé à ta tante Nono, c'est la grande sœur de ton père. Elle va t'héberger chez elle le temps qu'il faudra.

Roman : d'accord maman ?. Dors bien ?

Justine : dors bien mon chéri ?

C'est donc après cette discussion avec ma mère que j'allais aussi me reposer. J'avais hâte d'être au lendemain, car je rêvais tellement de Kinshasa, que j'allais enfin découvrir. Ma mère s'était arrangée afin que j'aille poursuivre mes études universitaires là bas.

****Le lendemain matin****

Nous étions déjà à l'aéroport de bonne heure, avec ma mère et mes sœurs :

Roman : bon bah, c'est le moment de partir ?.

Christianna : tu vas tellement me manquer mon grand frère ?

Roman : toi aussi ma puce. Mais t'inquiète, on se reverra très bientôt.

Christianna : je l'espère ?

Roman : ?

Silence.

Roman : allez viens dans mes bras, Pamela. Dis-je avant de lui faire un câlin.

Pamela était celle qui venait juste après moi. C'était aussi la seule qui me tenait souvent tête à la maison. Ce qui fait qu'on se disputait toujours elle et moi. Malgré cela, on s'aimait beaucoup, même si on ne se le montrait pas toujours.

Elle vint quand même me faire un câlin en boudant et me dit :

Pamela : malgré tout, je t'adore mon frère chéri ?

Roman : moi aussi je t'adore ma poupée ?.

Justine : ??

Christianne : ?? des vrais comédiens ceux-là.

Justine : vraiment ?

Après avoir embrassé chaleureusement mes sœurs, je me dirigeai aussitôt vers ma mère :

Roman : maman...Merci, merci pour tout ?

Silence.

Roman : je te promets qu'un jour, je te rendrai tout ce que tu as fait pour moi.

Justine : sois heureux mon fils et que Dieu te bénisse ?. Dit-elle avant de me serrer très fort dans ses bras. Nous nous mimes à pleurer ensuite, avant de finalement se séparer.

Je pris donc mon envol vers Kinshasa à 07h du matin, et c'est aux alentours de 10h que j'y arrivai finalement.

La ville de Kinshasa était très différente d'où je venais, c'est sûr. Il y avait plus de monde, plus d'ambiance etc. Bref j'étais complètement perdu.

Ma tante, la soeur à mon père, avait fait le déplacement et était venue me chercher à l'aéroport. Lorsqu'elle me vit, elle me fit aussitôt un câlin chaleureux :

Nono : sois le bienvenu mon fils. Tu ressembles beaucoup à ton père.

Roman : merci ma tante. Je suis content de te voir ?

Nono : moi aussi. Allons, tu vas voir tes cousins et ton oncle.

Roman : d'accord ?

C'est donc ainsi que nous nous mimes en chemin pour ce qui allait être ma nouvelle demeure. J'étais excité rien qu'à l'idée de penser que j'allais vivre et étudier ici. Seulement, je ne savais pas réellement ce qui m'attendait.