Chapitre 3 : Et toi, l'aimes-tu ?

PDV de Emmeraude

Je suis sortie avec ma sœur pour une petite balade. On s'est arrêtées dans un restaurant. La convivialité. Cela fait un moment qu'on n'est plus sorties ensemble. Nous commandons nos repas et une bouteille de vin. Une rosée bien sûr.

-Alors, Rubi et ton travail, toujours parfait ? Raconte.

-Humm ça va. Tu sais que j'adore mon travail. Je ne me plains pas. Et avec l'entreprise, c'est comment ces derniers temps ?

-Bien fatiguant, mais ça va. C'est tout un boulot. Les rendez-vous, les contrats, les projets, les ventes, tout ça, c'est du travail mais je m'en sors bien.

-Et Victor ? On ne le voit plus régulièrement. Vous n'êtes plus ensemble ?

-Oui, ça va, juste qu'il est débordé avec ses affaires. Le tribunal, la cour d'appel, les audiences et tout ça, il n'a plus trop de temps pour moi.

-Un peu délaissé ?

-On peut dire ça.

-Haha. Alors surprends-le, sois coquine, ma sœur. Ou tu veux l’aider.

-Pfff, on verra, juste dès fois je doute de lui. Après tout c'est un super avocat.

-Je vois. Et toi, tu l'aimes toujours ?

-Je pense que oui. Je ne sais plus quoi faire. Je veux avoir plus confiance en lui. Je veux être sa fiancée comme toi et Joël.

-Ça viendra. Ok, mets-lui juste un peu la pression.

-Ok, je t'envie dès fois tu sais. Je veux savoir ce que mon homme pense de nous deux. Mais j'arrive pas à lui demander.

-Je vois. Si tu veux, je peux t'aider.

-Bien sûr, mais comment ?

-Aucune idée, mais on verra.

Nous avons discuté avant de décider de rentrer à la maison. J'ai ramené Rubi à la maison. Elle a salué les parents avant de rentrer chez elle. Puisque Joël commençait à la bombarder d'appels.

Moi aussi, j'ai dit au revoir à papa et maman avant de retourner chez moi. Oui, je ne vis plus chez mes parents. J'ai énormément économisé depuis que j'étais en France. Puis j'ai été payée quand j'étais stagiaire. Donc avec cet argent, j'ai acheté une très très belle maison qui m'a coûté une fortune. C'est une belle maison à deux étages, qui possède plusieurs chambres,une salle de jeu, un énorme jardin et j'adore ma cuisine. Je vis avec mon gardien et une servante. Ce sont des gens bien.

Je suis retournée chez moi vers vingt-deux heures. Je suis un peu épuisée. Je remarque qu'il y a encore de la lumière dans la cuisine. J'y vais et je vois Anna qui allume la gazinière.

-Bonsoir Anna. Que fais-tu ? Il est tard, tu sais ça ?

-Bonne arrivée, Mlle Emmeraude. Je vous ai entendu rentrer donc je voulais chauffer votre repas.

-Pas la peine, vas dormir. J'ai pas faim, merci.

-Ok, bonne nuit à vous.

-Merci, pareil.

Je remonte dans ma chambre pour un long et paisible bain. Je veux me détendre un peu. Voir ma sœur m'a fait du bien.

PDV de Bélinda, la mère des jumelles

Quand je suis rentrée cet après-midi et que j'ai vu Rubi dans la chambre de sa sœur, j'ai eu peur car à chaque fois ça cause des problèmes. J'étais soulagée quand je l'ai vu dans un sommeil profond. Mais quand sa sœur a parlé de ce bijoux, j'ai su qu'elle a encore fouillé sa chambre. Dieu merci, Emmeraude ne s'est pas tardée sur le sujet. Je connais très bien mes enfants et je sais de quoi elles sont capables. Surtout Rubi. Elle est une personne envieuse, arrogante et jalouse. Depuis son jeune âge, elle a été comme ça. C'est pour cela je prie jour et nuit qu'elle change. Je sais qu'elle aime sa sœur mais elle est très jalouse d'elle. C'est mon mari qui me fait sortir de ma rêverie.

-Bélinda, à quoi tu penses depuis dix minutes ?

-Oh rien. Laisse-moi mettre ma crème et je viens te rejoindre.

-Ne me mens pas. Tu penses aux filles, non ?

-Oui, mais bon. Au moins, elles ont passé une bonne soirée.

-Oui, avec le temps, Rubi changera. Elle aime sa sœur. Elle ne lui fera jamais de mal.

-Je l'espère. Regarde pourquoi elle a pris ce collier à son insu. Alors qu'elle sait que c'est son copain qui lui a offert cela.

-Oui, tu as raison. Emmeraude fait tout pour s'entendre avec elle. Elle est douce et gentille comme toi. Mais des fois naïve.

-Oui. Ça ira. Viens, mon cœur. Je suis épuisée. J'ai besoin d'un bon sommeil.

-Ok, viens dans mes bras.

Je n'arrivais pas à fermer les yeux. Je me retournais dans tous les sens quand mon mari me stopa.

-Bélinda, stp, laisse tes filles, elles sont grandes. Tu verras, tout ira bien. Toi, arrête de t'agiter et dors un peu.

-Ok, ok.compris.