Les jumelles

PDV de Emmeraude

Je suis dans la maison familiale. J'ai passé le week-end avec mon père. Ma mère est en voyage pour s'occuper de sa mère malade. Donc de temps à autre, je viens voir mon papounet. Aujourd'hui lundi, je dois me rendre à l'entreprise. Mon père ne va plus bien, donc il me laisse tout gérer. Là, je suis en train de me préparer. Quand j'entends qu'on frappe à ma porte.

-C'est qui ?

-C'est moi, ma fille.

-Oui, entre Nã. Un problème ?

-Votre père demande de l'accompagner à l'aéroport. Votre mère rentre cet après-midi.

-Quoi ? Mais c'est impossible, j'ai une réunion avec les actionnaires. Papa n'a qu'à aller recupérer sa femme. Ou appeler Rubi. Elle était de garde hier. C'est sûr qu'elle est libre cet après-midi.

-Oh mon Dieu, vous connaissez très bien votre sœur. Elle ne va jamais accepter.

-Bon, accompagne-le, stp, Nã.

-Ok, tu vas au moins prendre le petit-déjeuner ?

-Oui, j'arrive.

Nã s'en va et je continue de me préparer. Nã est notre gouvernante de maison. Quand maman était occupée, c'était elle seule qui s'occupait de nous. J'adore cette femme, elle est ma seconde mère. Je descends vite et je vois mon père boudé à table. Nã lui a déjà dit que je ne pourrais pas l'accompagner. Je dépose mon sac et je l'enlace par derrière en lui faisant un gros bisous, je sais qu'il sourit, mon petit papa.

-Bonjour, papounet.

-Bonjour, ma puce. Donc tu as une réunion avec les actionnaires ?

-Oui, désolée, papa. Appelle Rubi.

-Non, c'est bon. J'irais avec le chauffeur. Comment va ton petit ami ?

-Il est là, papa.

-Ça fait un moment que je ne le vois plus.

-Ça va, juste que je demande qu'il vienne demander ma main mais comme toujours. Il dit d'attendre. Dès fois je me demande s'il m'aime.

-ça se voit à des kilomètres qu'il t'aime juste un peu timide.

-Pff, plus tôt bête.L'argent qu'il a le rend bête. Mais bon, mangeons, j'ai hyper faim.

J'ai mangé mon pain avec des tranches de jambon, un bon café sucré au lait. Avant de partir, j'ai pris une pomme, fais un bisous à mon père. Je suis rentrée dans ma voiture direction l'entreprise. Je me présente, je m'appelle Emmeraude Worou. Je suis jumelles et ma sœur s'appelle Rubi. J'ai vingt-quatre ans ou je vais dire nous avons vingt-quatre ans. Petites, on était fusionnelles. Mais en gandissant, tout a changé. Moi, j'ai eu mon diplôme en Management et ma sœur est docteur. Nous sommes rentrées de l'étranger dès l'obtention de nos diplômes car notre mère nous a dit que papa est souffrant. Donc il a mis l'entreprise entre mes mains. Je fais ce boulot depuis quatre ans. Au début, j'étais stagiaire au côté de mon père puis assistante. Il m'a fait baver ce vieux. Mais je le remercie quand même, je suis d'un mètre soixante-dix. Un teint je peux dire chocolaté. Moi-même, je sais que je suis très belle, j'aime les cheveux naturels bien touffus. Je suis Africaine après tout. Je sors avec le fils d'un avocat. Lui-même est un jeune avocat. Je peux dire que je l'aime mais lui aucune idée. Victor est un peu bizarre et si je peux me le promettre un peu bête. Ma mère est une femme incroyable qui ne viellie pas bientôt cinquante ans mais très jeune. Je l'adore. Elle est douce et très humble malgré qu'elle roule dans l'argent. Quant au vieux, très têtu et strict mais au fond plein d'amour. Ma sœur jumelle, je ne sais quoi dire. C'est vrai qu'on s'entend mais elle est un peu difficile, arrogante. Je me demande dès fois comment elle se comporte avec ses patientes. Mais tout le monde sait qu'elle fait du bon boulot. Ça, je ne peux le nier.

Bon, je serais en retard. Je conduis très rapidement. Moins d'une heure, je rentre dans l'entreprise. Je prends l'ascenseur pour me rendre dans mon bureau. Je remarque que mon assistante court déjà vers moi.

-Bonjour, Mlle Worou. Voici les papiers demandés.

-Bonjour, Maéva. Donne-les-moi et allez voir si tout est prêt pour la réunion.

-Ok.

Elle court vite et la porte en vitre se ferme derrière elle. J'adore cette fille. Elle est pleine d'énergie. Bon, je dois me préparer pour la réunion.

Dès que je commence à lire, je reçois l'appel de Victor. Bizarre.

-Oui, victor.

-Bébé, comment tu vas ?

-Bien. Mais je me demande si toi ça va. Tu es bien réveillé, j'espère ?

-Mais oui, j'ai juste pensé à toi.

-Ah merci, chéri. Et si on déjeune après ? Là j'ai une réunion.

-Cool, je viens te chercher.

Ouf, j'espère qu'il va bien. Ce n'est pas dans ces habitudes de me contacter tôt le matin. Je regarde l'heure et il n'est que huit heures et demie. Je me lève pour me rendre dans la salle de réunion.