Tensions Croissantes

L’aube se levait à peine, baignant la forêt d’une lumière pâle et spectrale. Alina, Darius et Elias étaient de retour au campement de la meute, leurs corps fatigués mais leurs esprits toujours alertes. Ils n’avaient pas réussi à sauver les triplés, mais ils étaient déterminés à ne pas abandonner.

Darius et Alina se tenaient à l’écart, examinant une carte qu’Elias avait trouvée dans la mine. Elle semblait indiquer un réseau de tunnels souterrains, probablement utilisé par les ravisseurs pour se déplacer discrètement.

« Regarde ça, » dit Darius en pointant une marque sur la carte. « Cet endroit ici. C’est à une journée de marche d’ici. Cela pourrait être leur repaire. »

Alina hocha la tête, ses yeux brillants d’espoir. « Nous devons vérifier cet endroit dès que possible. Ils pourraient y garder les enfants. »

Elias se pencha sur la carte, son visage grave. « C’est un bon plan, mais nous devons être prêts à tout. Ils savent que nous sommes sur leurs traces. »

Alors qu’ils discutaient de la stratégie, Selena observait de loin, ses yeux perçants captant chaque mouvement. Elle n’avait jamais aimé Alina et la considérait comme une menace pour sa position auprès de Darius. Il était temps de passer à l’action.

Selena se glissa parmi les membres de la meute, son sourire calculateur en place. « Vous avez entendu ce qui s’est passé ? » murmura-t-elle à un groupe de loups-garous. « Alina est de retour et elle cause déjà des problèmes. Vous pensez vraiment qu’elle est ici pour les enfants ? Elle veut juste reprendre sa place auprès de Darius. »

Les murmures se propagèrent rapidement, la méfiance grandissant parmi les loups. Selena savait que semer la discorde était le premier pas pour se débarrasser d’Alina.

Pendant ce temps, Elias et Alina s’étaient éloignés du groupe principal pour discuter plus tranquillement. Leurs pas les avaient menés près d’un ruisseau scintillant, où l’eau coulait doucement sur les pierres.

« Merci pour tout ce que tu fais, Elias, » dit Alina, ses yeux brillants de reconnaissance. « Je ne sais pas comment je pourrais y arriver sans toi. »

Elias lui sourit, ses traits se radoucissant. « Tu n’as pas à me remercier, Alina. Je ferais n’importe quoi pour t’aider. »

Alina ressentit une chaleur se répandre en elle, et avant qu’elle ne puisse réfléchir, elle se pencha vers lui, posant une main sur son bras. « Tu es quelqu’un de bien, Elias. »

Leur regard se croisa, et pour un instant, le temps sembla s’arrêter. Elias se pencha doucement vers elle, et leurs lèvres se touchèrent dans un baiser doux et hésitant. Alina sentit une vague d’émotion la submerger, mais elle se recula rapidement, le cœur battant.

« Elias, je… je suis désolée, » balbutia-t-elle. « Ce n’est pas le moment. »

Elias hocha la tête, bien qu’un éclat de douleur traversât ses yeux. « Je comprends, Alina. Je comprends. »

Ils retournèrent au campement, la tension entre eux palpable. Darius les observa approcher, ses yeux se plissant en une expression indéchiffrable. Il avait vu le moment intime qu’ils avaient partagé, et cela l’irritait plus qu’il ne voulait l’admettre.

« Nous devons nous préparer à partir, » dit Darius, sa voix plus dure qu’il ne l’aurait souhaité. « Chaque minute compte. »

Alina acquiesça, évitant soigneusement son regard. « Oui, bien sûr. »

Alors qu’ils se préparaient pour l’expédition, Darius fit un signe à Selena de le suivre. Ils se dirigèrent vers une clairière à l’écart du campement, où il se tourna vers elle, la mâchoire serrée.

« Je sais ce que tu fais, Selena, » dit-il froidement. « Arrête immédiatement de semer la discorde dans la meute. »

Selena leva les yeux au ciel, feignant l’innocence. « Darius, je ne fais que dire la vérité. Alina est un danger pour nous tous. »

Darius serra les poings, essayant de contenir sa colère. « La seule chose dangereuse ici, c’est ta manipulation. Nous avons assez de problèmes sans que tu en rajoutes. »

Selena s’approcha de lui, ses yeux étincelant de malice. « Pourquoi défends-tu autant Alina ? Tu sais qu’elle a brisé ton cœur. Et maintenant, elle est avec Elias. Tu ne vois donc pas ce qui se passe ? »

Darius recula d’un pas, son expression se durcissant. « Ce qui se passe entre Alina et moi ne te regarde pas. Ce qui compte, c’est de retrouver les enfants. »

Selena soupira, levant les mains en signe de reddition. « Très bien, Darius. Mais n’oublie pas qui est vraiment de ton côté. »

Darius la regarda partir, une sensation de malaise grandissant en lui. Selena avait raison sur un point : les choses étaient compliquées, et la présence d’Alina n’arrangeait rien. Mais il savait qu’il devait rester concentré sur leur mission.

Pendant ce temps, Alina se tenait près du feu de camp, observant les préparatifs avec une détermination farouche. Elias s’approcha d’elle, ses yeux inquiets.

« Es-tu prête pour ce qui nous attend ? » demanda-t-il doucement.

Alina hocha la tête, serrant les poings. « Je n’ai pas le choix. Mes enfants dépendent de moi. »

Elias posa une main réconfortante sur son épaule. « Nous les retrouverons, Alina. Ensemble. »

Elle lui sourit faiblement, reconnaissante pour son soutien. « Merci, Elias. »

Darius rejoignit le groupe, ses traits marqués par la tension. « Tout le monde est prêt ? Nous partons immédiatement. »

La meute acquiesça, et ils se mirent en route vers le repaire des ravisseurs, suivant les indications de la carte. Le chemin était ardu et traître, mais ils avançaient avec détermination, leur objectif clair dans leurs esprits.

La journée s’étira en une longue marche silencieuse, la forêt dense les entourant de toutes parts. Alina marchait aux côtés de Darius, sentant la tension palpable entre eux.

« Tu penses vraiment qu’ils sont là-bas ? » demanda-t-elle, brisant finalement le silence.

Darius hocha la tête, son regard fixé droit devant lui. « Je l’espère. C’est notre meilleure piste jusqu’à présent. »

Elias, qui marchait juste derrière eux, intervint. « Les informations sur cette mine sont solides. Si nous ne trouvons pas les enfants là-bas, nous devrons envisager d’autres options. »

Ils atteignirent finalement l’emplacement indiqué sur la carte, une autre entrée de mine, cette fois encore plus discrète et dissimulée par la végétation dense. Darius fit signe à la meute de s’arrêter et de se préparer.

« Nous allons entrer en formation serrée. Restez sur vos gardes, » ordonna-t-il. « Elias, prends la tête avec moi. Alina, reste derrière nous. »

Ils s’enfoncèrent dans l’obscurité de la mine, leurs pas résonnant faiblement dans le silence oppressant. Les couloirs étaient étroits, la lumière des torches créant des ombres dansantes sur les murs.

« Ce tunnel semble mener directement au centre de la mine, » chuchota Elias, ses yeux scrutant l’obscurité. « Nous devons être silencieux et rapides. »

Ils avancèrent prudemment, chaque pas les rapprochant de leur objectif. Le silence était assourdissant, seulement brisé par les échos lointains de gouttes d’eau tombant dans des flaques. Alina sentit son cœur battre de plus en plus fort, l’espoir et la peur se mêlant en elle.

Soudain, un bruit de pas précipités se fit entendre devant eux. Darius leva la main pour signaler un arrêt, ses sens en alerte maximale.

« Quelqu’un vient, » murmura-t-il, se préparant à une possible confrontation.

Des silhouettes apparurent dans la lumière des torches, révélant plusieurs ravisseurs armés de pieux et de crocs acérés. Leur chef, un grand loup-garou au regard cruel, s’avança vers eux.

« Vous n’auriez jamais dû venir ici, » grogna-t-il, dévoilant ses crocs dans un sourire sinistre. « Vous ne faites que précipiter votre mort. »

Darius se plaça devant Alina, ses muscles tendus. « Où sont les enfants ? »

Le chef des ravisseurs ricana. « Vous les verrez bientôt… si vous survivez. »

Avant que Darius ne puisse réagir, les ravisseurs attaquèrent, se jetant sur eux avec une férocité déchaînée. La bataille éclata dans le couloir étroit, les coups et les grognements résonnant dans l’air confiné.

Elias et Darius luttaient côte à côte, leurs mouvements

Synchronisés par des années d’entraînement et une compréhension mutuelle. Alina, bien qu’elle restât en arrière, intervint pour protéger les flancs de leurs alliés, sa détermination plus forte que jamais.

La bataille faisait rage, les forces des deux camps semblant égales. Mais peu à peu, Darius et ses compagnons prenaient le dessus, repoussant les ravisseurs vers l’arrière.

Finalement, après un dernier coup décisif de Darius, le chef des ravisseurs s’effondra, vaincu. Le silence retomba sur la mine, seulement troublé par les halètements des combattants.

« Nous avons gagné cette bataille, » dit Darius, essuyant le sang de son visage. « Mais nous devons continuer. »

Ils avancèrent plus profondément dans la mine, leurs cœurs lourds de fatigue mais portés par l’espoir. Chaque pas les rapprochait de leur but ultime : sauver les triplés et mettre fin à ce cauchemar.

Alors qu’ils s’approchaient de la chambre centrale de la mine, un cri retentit, brisant le silence. C’était un cri d’enfant, empli de peur et de désespoir.

Alina accéléra le pas, le cœur battant à tout rompre. « Mes enfants… » murmura-t-elle, une lueur de détermination brillant dans ses yeux.

Ils arrivèrent enfin devant une grande porte en bois massif, ses battants ornés de symboles anciens. Darius posa une main sur la porte, échangeant un regard avec Alina et Elias.

« Prêts ? » demanda-t-il, sa voix empreinte de gravité.

Alina hocha la tête, sentant une vague de courage l’envahir. « Plus que jamais. »

Avec un dernier coup d’œil à ses compagnons, Darius poussa la porte, révélant ce qui se trouvait de l’autre côté. Leurs destins étaient sur le point de se jouer, et rien ne serait plus jamais pareil.

### Chapitre 6 : Tensions Croissantes

L’aube se levait à peine, baignant la forêt d’une lumière pâle et spectrale. Alina, Darius, et Elias étaient de retour au campement de la meute, leurs corps fatigués mais leurs esprits toujours alertes. Ils n’avaient pas réussi à sauver les triplés, mais ils étaient déterminés à ne pas abandonner.

Darius et Alina se tenaient à l’écart, examinant une carte qu’Elias avait trouvée dans la mine. Elle semblait indiquer un réseau de tunnels souterrains, probablement utilisé par les ravisseurs pour se déplacer discrètement.

— Regarde ça, dit Darius en pointant une marque sur la carte. Cet endroit ici. C’est à une journée de marche d’ici. Cela pourrait être leur repaire.

Alina hocha la tête, ses yeux brillants d’espoir.

— Nous devons vérifier cet endroit dès que possible. Ils pourraient y garder les enfants.

Elias se pencha sur la carte, son visage grave.

— C’est un bon plan, mais nous devons être prêts à tout. Ils savent que nous sommes sur leurs traces.

Alors qu’ils discutaient de la stratégie, Selena observait de loin, ses yeux perçants captant chaque mouvement. Elle n’avait jamais aimé Alina et la considérait comme une menace pour sa position auprès de Darius. Il était temps de passer à l’action.

Selena se glissa parmi les membres de la meute, son sourire calculateur en place.

— Vous avez entendu ce qui s’est passé ? murmura-t-elle à un groupe de loups-garous. Alina est de retour et elle cause déjà des problèmes. Vous pensez vraiment qu’elle est ici pour les enfants ? Elle veut juste reprendre sa place auprès de Darius.

Les murmures se propagèrent rapidement, la méfiance grandissant parmi les loups. Selena savait que semer la discorde était le premier pas pour se débarrasser d’Alina.

Pendant ce temps, Elias et Alina s’étaient éloignés du groupe principal pour discuter plus tranquillement. Leurs pas les avaient menés près d’un ruisseau scintillant, où l’eau coulait doucement sur les pierres.

— Merci pour tout ce que tu fais, Elias, dit Alina, ses yeux brillants de reconnaissance. Je ne sais pas comment je pourrais y arriver sans toi.

Elias lui sourit, ses traits se radoucissant.

— Tu n’as pas à me remercier, Alina. Je ferais n’importe quoi pour t’aider.

Alina ressentit une chaleur se répandre en elle, et avant qu’elle ne puisse réfléchir, elle se pencha vers lui, posant une main sur son bras.

— Tu es quelqu’un de bien, Elias.

Leur regard se croisa, et pour un instant, le temps sembla s’arrêter. Elias se pencha doucement vers elle, et leurs lèvres se touchèrent dans un baiser doux et hésitant. Alina sentit une vague d’émotion la submerger, mais elle se recula rapidement, le cœur battant.

— Elias, je… je suis désolée, balbutia-t-elle. Ce n’est pas le moment.

Elias hocha la tête, bien qu’un éclat de douleur traversât ses yeux.

— Je comprends, Alina. Je comprends.

Ils retournèrent au campement, la tension entre eux palpable. Darius les observa approcher, ses yeux se plissant en une expression indéchiffrable. Il avait vu le moment intime qu’ils avaient partagé, et cela l’irritait plus qu’il ne voulait l’admettre.

— Nous devons nous préparer à partir, dit Darius, sa voix plus dure qu’il ne l’aurait souhaité. Chaque minute compte.

Alina acquiesça, évitant soigneusement son regard.

— Oui, bien sûr.

Alors qu’ils se préparaient pour l’expédition, Darius fit un signe à Selena de le suivre. Ils se dirigèrent vers une clairière à l’écart du campement, où il se tourna vers elle, la mâchoire serrée.

— Je sais ce que tu fais, Selena, dit-il froidement. Arrête immédiatement de semer la discorde dans la meute.

Selena leva les yeux au ciel, feignant l’innocence.

— Darius, je ne fais que dire la vérité. Alina est un danger pour nous tous.

Darius serra les poings, essayant de contenir sa colère.

— La seule chose dangereuse ici, c’est ta manipulation. Nous avons assez de problèmes sans que tu en rajoutes.

Selena s’approcha de lui, ses yeux étincelant de malice.

— Pourquoi défends-tu autant Alina ? Tu sais qu’elle a brisé ton cœur. Et maintenant, elle est avec Elias. Tu ne vois donc pas ce qui se passe ?

Darius recula d’un pas, son expression se durcissant.

— Ce qui se passe entre Alina et moi ne te regarde pas. Ce qui compte, c’est de retrouver les enfants.

Selena soupira, levant les mains en signe de reddition.

— Très bien, Darius. Mais n’oublie pas qui est vraiment de ton côté.

Darius la regarda partir, une sensation de malaise grandissant en lui. Selena avait raison sur un point : les choses étaient compliquées, et la présence d’Alina n’arrangeait rien. Mais il savait qu’il devait rester concentré sur leur mission.

Pendant ce temps, Alina se tenait près du feu de camp, observant les préparatifs avec une détermination farouche. Elias s’approcha d’elle, ses yeux inquiets.

— Es-tu prête pour ce qui nous attend ? demanda-t-il doucement.

Alina hocha la tête, serrant les poings.

— Je n’ai pas le choix. Mes enfants dépendent de moi.

Elias posa une main réconfortante sur son épaule.

— Nous les retrouverons, Alina. Ensemble.

Elle lui sourit faiblement, reconnaissante pour son soutien.

— Merci, Elias.

Darius rejoignit le groupe, ses traits marqués par la tension.

— Tout le monde est prêt ? Nous partons immédiatement.

La meute acquiesça, et ils se mirent en route vers le repaire des ravisseurs, suivant les indications de la carte. Le chemin était ardu et traître, mais ils avançaient avec détermination, leur objectif clair dans leurs esprits.

La journée s’étira en une longue marche silencieuse, la forêt dense les entourant de toutes parts. Alina marchait aux côtés de Darius, sentant la tension palpable entre eux.

— Tu penses vraiment qu’ils sont là-bas ? demanda-t-elle, brisant finalement le silence.

Darius hocha la tête, son regard fixé droit devant lui.

— Je l’espère. C’est notre meilleure piste jusqu’à présent.

Elias, qui marchait juste derrière eux, intervint.

— Les informations sur cette mine sont solides. Si nous ne trouvons pas les enfants là-bas, nous devrons envisager d’autres options.

Ils atteignirent finalement l’emplacement indiqué sur la carte, une autre entrée de mine, cette fois encore plus discrète et dissimulée par la végétation dense. Darius fit signe à la meute de s’arrêter et de se préparer.

— Nous allons entrer en formation serrée. Restez sur vos gardes, ordonna-t-il. Elias, prends la tête avec moi. Alina, reste derrière nous.

Ils s’enfoncèrent dans l’obscurité de la mine, leurs pas résonnant faiblement dans le silence oppressant. Les couloirs étaient étroits, la lumière des torches créant des ombres dansantes sur les murs.

— Ce tunnel semble mener directement au centre de la mine, chuchota Elias, ses yeux scrutant l’obscurité. Nous devons être silencieux et rapides.

Ils avancèrent prudemment, chaque pas les rapprochant de leur objectif. Le silence était assourdissant, seulement brisé par les échos lointains de gouttes d’eau tombant dans des flaques. Alina sentit son cœur battre de plus en plus fort, l’espoir et la peur se mêlant en elle.

Soudain, un bruit de pas précipités se fit entendre devant eux. Darius leva la main pour signaler un arrêt, ses sens en alerte maximale.

— Quelqu’un vient, murmura-t-il, se préparant à une possible confrontation.

Des silhouettes apparurent dans la lumière des torches, révélant plusieurs ravisseurs armés de pieux et de crocs acérés. Leur chef, un grand loup-garou au regard cruel, s’avança vers eux.

— Vous n’auriez jamais dû venir ici, grogna-t-il, dévoilant ses crocs dans un sourire sinistre. Vous ne faites que précipiter votre mort.

Darius se plaça devant Alina, ses muscles tendus.

— Où sont les enfants ?

Le chef des ravisseurs ricana.

— Vous les verrez bientôt… si vous survivez.

Avant que Darius ne puisse réagir, les ravisseurs attaquèrent, se jetant sur eux avec une férocité déchaînée. La bataille éclata dans le couloir étroit, les coups et les grognements résonnant dans l’air confiné.

Elias et Darius luttaient côte à côte, leurs mouvements synchronisés par des années d’entraînement et une compréhension mutuelle. Alina, bien qu’elle restât en arrière, intervint pour protéger les flancs de leurs alliés, sa détermination plus forte que jamais.

La

Bataille faisait rage, les forces des deux camps semblant égales. Mais peu à peu, Darius et ses compagnons prenaient le dessus, repoussant les ravisseurs vers l’arrière.

Finalement, après un dernier coup décisif de Darius, le chef des ravisseurs s’effondra, vaincu. Le silence retomba sur la mine, seulement troublé par les halètements des combattants.

— Nous avons gagné cette bataille, dit Darius, essuyant le sang de son visage. Mais nous devons continuer.

Ils avancèrent plus profondément dans la mine, leurs cœurs lourds de fatigue mais portés par l’espoir. Chaque pas les rapprochait de leur but ultime : sauver les triplés et mettre fin à ce cauchemar.

Alors qu’ils s’approchaient de la chambre centrale de la mine, un cri retentit, brisant le silence. C’était un cri d’enfant, empli de peur et de désespoir.

Alina accéléra le pas, le cœur battant à tout rompre.

— Mes enfants… murmura-t-elle, une lueur de détermination brillant dans ses yeux.

Ils arrivèrent enfin devant une grande porte en bois massif, ses battants ornés de symboles anciens. Darius posa une main sur la porte, échangeant un regard avec Alina et Elias.

— Prêts ? demanda-t-il, sa voix empreinte de gravité.

Alina hocha la tête, sentant une vague de courage l’envahir.

— Plus que jamais.

Avec un dernier coup d’œil à ses compagnons, Darius poussa la porte, révélant ce qui se trouvait de l’autre côté. Leurs destins étaient sur le point de se jouer, et rien ne serait plus jamais pareil.