Chapitre 7

La lumière douce du crépuscule baignait le château, annonçant le début du bal royal. Les couloirs étaient animés par les allées et venues des serviteurs, parés de leurs habits les plus élégants, s’affairant à préparer chaque détail de la grande salle de bal. Les lustres de cristal scintillaient, reflétant la lueur des milliers de bougies allumées pour l’occasion.

Léa se tenait devant son miroir, une robe somptueuse de satin rouge et d’or moulant ses formes gracieuses. Ses cheveux d’ébène, relevés en un chignon élaboré, étaient parés de perles et de fleurs délicates. Elle se sentait à la fois excitée et nerveuse à l’idée de cette soirée. C’était leur première apparition en tant que couple devant toute la cour.

Adrian entra dans la chambre, vêtu d’un élégant costume noir orné de broderies dorées. Il la regarda, un sourire d’admiration éclairant son visage. « Léa, tu es ravissante, » murmura-t-il, s’approchant d’elle.

Léa se tourna vers lui, un sourire timide se dessinant sur ses lèvres. « Merci, Adrian. Tu es très élégant toi aussi. »

Il tendit la main vers elle. « Es-tu prête pour ce soir ? »

Elle prit sa main, sentant la chaleur de sa paume contre la sienne. « Autant que je peux l’être. Allons-y. »

Ils descendirent ensemble les escaliers menant à la grande salle, leurs pas résonnant sur le marbre poli. À l’entrée de la salle de bal, un héraut annonça leur arrivée, attirant les regards curieux et admiratifs de l’assemblée. Léa se sentit soudain submergée par la pression, mais la main d’Adrian dans la sienne lui apporta un réconfort bienvenu.

Le roi et la reine les accueillirent avec des sourires chaleureux. « Bienvenue, Léa et Adrian, » dit le roi, sa voix résonnant dans la salle. « Nous sommes ravis de vous voir ici ce soir. »

« Merci, Votre Majesté, » répondit Adrian en s’inclinant légèrement. « Nous sommes honorés d’être présents. »

La musique commença, douce et entraînante, et les couples se mirent à danser. Adrian se tourna vers Léa, un sourire espiègle aux lèvres. « M’accorderais-tu cette danse ? »

Léa acquiesça, se laissant guider vers la piste de danse. Les premiers accords du violon résonnèrent, et ils commencèrent à se mouvoir en parfaite harmonie. Les pas d’Adrian étaient sûrs et fluides, et Léa se sentit légère, presque aérienne dans ses bras.

« Je ne savais pas que tu dansais si bien, » dit-elle, impressionnée.

« Il y a beaucoup de choses que tu ignores encore sur moi, » répondit-il avec un clin d’œil. « Et j’ai hâte de tout te montrer. »

Leurs regards se croisèrent, une étincelle passant entre eux. La proximité de leurs corps, le rythme de la musique, tout semblait conspirer pour intensifier l’attirance qu’ils ressentaient. Chaque mouvement de la danse les rapprochait un peu plus, leurs respirations s’entremêlant.

Après plusieurs danses, ils se retirèrent un moment pour se rafraîchir. Adrian conduisit Léa vers un coin plus tranquille de la salle, où ils purent discuter en privé. Il lui tendit une coupe de champagne, qu’elle accepta avec un sourire.

« Comment te sens-tu ? » demanda-t-il, observant attentivement ses réactions.

« Surprise, en réalité, » répondit-elle honnêtement. « Je ne m’attendais pas à me sentir aussi à l’aise ici, avec toi. »

Adrian sourit, ses doigts effleurant doucement sa main. « Je suis heureux de l’entendre. J’espérais que nous pourrions trouver un moment de paix au milieu de toute cette agitation. »

Léa prit une gorgée de champagne, savourant la fraîcheur des bulles sur sa langue. « Cette soirée est plus agréable que je ne l’avais imaginé, » avoua-t-elle, ses yeux brillant de sincérité.

Adrian se pencha vers elle, son souffle chaud chatouillant son oreille. « Je suis ravi que tu te sentes ainsi. Peut-être devrions-nous prolonger ce moment. »

Avant qu’elle ne puisse répondre, il l’entraîna à nouveau sur la piste de danse. La musique changea, devenant plus lente, plus sensuelle. Léa sentit son cœur battre plus fort tandis qu’ils se rapprochaient, leurs corps bougeant en parfaite synchronisation.

Les mains d’Adrian étaient fermes mais douces sur ses hanches, guidant ses mouvements avec une précision exquise. Léa se laissa aller, fermant les yeux pour mieux savourer chaque instant. Elle sentit son souffle contre sa joue, la chaleur de son corps contre le sien. La tension entre eux était palpable, presque électrique.

« Adrian, » murmura-t-elle, sa voix teintée de désir. « Je… »

Il ne la laissa pas finir sa phrase, ses lèvres capturant les siennes dans un baiser passionné. Léa répondit avec une ardeur qu’elle ne se connaissait pas, ses bras entourant son cou pour approfondir leur étreinte. Le monde autour d’eux sembla disparaître, ne laissant place qu’à la chaleur de leur connexion.

Le baiser devint plus intense, leurs langues se trouvant, explorant avec une urgence nouvelle. Léa sentit ses jambes faiblir, mais Adrian la soutint fermement, ses mains parcourant son dos avec une tendresse infinie.

Ils se séparèrent enfin, à bout de souffle, leurs regards se croisant avec une intensité renouvelée. « Viens, » murmura Adrian, la prenant par la main et l’entraînant hors de la salle de bal.

Ils traversèrent les couloirs du château, leurs pas résonnant en harmonie. Adrian ouvrit la porte d’une petite alcôve, un sourire mystérieux sur les lèvres. « Ici, nous serons seuls. »

Léa entra, le cœur battant, et Adrian referma la porte derrière eux. L’alcôve était éclairée par la lueur douce des chandelles, créant une atmosphère intime et chaleureuse. Il s’approcha d’elle, ses mains encadrant son visage. « Léa, tu es magnifique. »

Elle rougit, ses joues s’embrasant sous son regard. « Adrian, je… »

Il posa un doigt sur ses lèvres pour la faire taire. « Ne dis rien. Laisse-moi te montrer combien tu comptes pour moi. »

Adrian se pencha et l’embrassa à nouveau, ses lèvres explorant les siennes avec une passion contenue. Léa sentit ses mains descendre le long de ses bras, ses doigts trouvant les lacets de sa robe. Il les défit lentement, ses gestes empreints de délicatesse.

La robe de Léa glissa sur ses épaules, révélant sa peau nue. Adrian recula d’un pas pour la contempler, ses yeux brillant d’admiration et de désir. « Tu es parfaite, » murmura-t-il, ses mains revenant vers elle pour caresser chaque courbe de son corps.

Léa frissonna sous ses doigts, une chaleur intense se répandant en elle. Elle leva les mains pour défaire la veste d’Adrian, ses mouvements lents et précis. Il la laissa faire, savourant chaque instant. Sa chemise tomba au sol, révélant son torse musclé et bronzé.

Ils se retrouvèrent bientôt entièrement nus, leurs corps se pressant l’un contre l’autre avec une urgence croissante. Adrian la souleva dans ses bras et la déposa délicatement sur un canapé recouvert de coussins. Il se pencha sur elle, ses lèvres traçant un chemin de baisers brûlants le long de son cou, de ses épaules, de sa poitrine.

Léa gémit de plaisir, ses mains se perdant dans les cheveux d’Adrian. Chaque baiser, chaque caresse semblait enflammer davantage son désir. Adrian était tout aussi envoûté, ses gestes devenant plus pressants, plus passionnés.

Leurs corps se mouvèrent ensemble dans une danse sensuelle, une symphonie de soupirs et de gémissements remplissant l’alcôve. Léa se sentait transportée, chaque sensation amplifiée par la proximité d’Adrian. Il la guida avec une maîtrise douce mais assurée, répondant à chaque besoin, chaque désir qu’elle exprimait.

Ils atteignirent ensemble le sommet du plaisir, leurs corps se tendant dans une étreinte parfaite. Léa cria de plaisir, ses ongles s’enfonçant dans la peau d’Adrian. Il la suivit de près, ses propres gémissements se mêlant aux siens.

Ils restèrent enlacés, leurs respirations se calmant lentement. Léa se sentit comblée, une satisfaction profonde l’enveloppant. Adrian la tenait fermement, ses doigts caressant doucement ses cheveux.

« Merci, Léa, » murmura-t-il. « Merci de m’avoir laissé te connaître ainsi. »

Léa sourit, ses yeux brillants de bonheur. « Je ne me suis jamais sentie aussi proche de quelqu’un. Merci à toi, Adrian. »