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Chapitre 5

Hassoul je rentre avec Selim.

J'arrive chez moi, je tombe directement sur Aymen.

Aymen : Eh toi !

Je l'ai bien dévié ce fou, je te parle pas, tu me parles pas, c'est simple.

Yemmah : Salem mon fils.

Je lui lâche un signe de tête et continue ma route dans ma chambre.

Aymen : Ben réponds-lui.

Je claque la porte de ma chambre derrière moi. Tu veux que je lui réponde quoi, mère ? Je suis même pas foutu d'aligner un mot, tu me parles de répondre.

Je me pause sur mon phone, j'ouvre la fenêtre, j'allume mon joint et je me couche sur mon lit. Je regarde vite fait mes réseaux.

Je suis sur insta je vois une demande de yassmsfr...Je regarde le profil, je vois qu’il est privé...Mais j'ai bien reconnu la grosse tête de Yasmine. Elle force trop, elle, je fais une demande d'abonnement. Pas psq'elle m'intéresse mais juste parce que j'ai envie de voir ses photos après j'me désabonne. Me demande pas pourquoi je fais ça.

Diiiiiirect elle m'a accepté. En même temp t'as vu la bête.

J'ai pas trop fait attention, j'ai direct regardé ses photos. Elle est belle, Masha'Allah hein, mais c'est pas mon style.

J'ai pas vraiment de style, je suis sorti qu'avec des arbia mais d'après ce que j'ai compris, je suis plus attiré par les renoies. Venez pas attraper ma veste.

J'aime trop les renoies, eh mais ces meufs c'est un bail, puuuutain elle te fond des dingueries. J'aime trop leur insolence, j'aime trop leurs magnifiques courbes dessinées à la main. Elle te lâche des twerks t'a tête elle tourne. Elles sont tellement douces pouaaaah trouver votre renoie.

Non vrai, j'aime le charisme de la femme noir.

Les rebeus, elles sont aussi fraîches, hein elles ont leurs charmes, des femmes aussi incroyables mais je préfère les renoies.

Je continue à hess le compte de Yasmine et je vois qu’ elle m'envoie un message.

Elle : Je t'ai cherché partout aujourd'hui.

Moi : J'suis pas venu.

Elle : Inaya m'a dit qu'elle t'avait croisé.

Moi : Elle t'a aussi dit quelle fumée.

Elle : Tu racontes quoi ?

Moi : R.

Elle : Sinon ça va ?

Lu...

Si tu crois que je vais entamé une discussion avec toi, ben putain.

1h après je suis descendu, Bakar était en bas.

Je le vois poser en face sur un banc avec Sali. J'avance vers eux.

... : EH SILENCE.

Je me retourne, je vois le con du hanout, Abdel.

Abdel : Bien ou quoi ?

Je le fixe déjà fatigué de la suite.

Abdel : Mdrrrr ça dit quoi ?

...

Abdel : Comme si t'allais répondre (sourire).

...

Abdel : Je me demande quand tu zehef si y a de la fumée qui sort de tes oreilles.

Je le fixe une dernière fois et je reprends mon chemin. Il mérite pas mon attention.

Mais non, il m'a stoppé, il met sa main sur mon bras.

Abdel : Wesh tu va où ? Reste, on commence a peine à dehak.

Je me stop, je fixe mon bras puis je le fixe lui, et je refixe mon bras. Attends, il m'a vraiment touché là ? Je suis ton petit, tu m'touche, moi ? Je le fixe zehma "pourquoi tu m'touche" ?

Abdel : Oklmm le frère.

...

Abdel : Calme le couz, on dehak.

Je vais le démarrer si dans 10 secondes il a pas lâché mon bras. J'insiste du regard et je vois qu’il me défie du regard, mdr je t'ai dit, tu veux pas écouter, tu diras pas, on t'a pas dit : 1...2...3...

Abdel : Tu crois, tu fais peur à qui avec ton regard ?

4...

5...

6...

Abdel : J...

Je l'ai même pas laissé place un mot que je lui suis décollé une droite. J'ai pas attendu, c'est un fou, lui. Je lui ai enchaîné sur deux grosses droites dans sa gueule. Depuis la dernière fois il me prend trop pour sa pute, je suis pas sa pute, je suis pas une victime et encore moin sa victime.

Bakar : WESH IL Se PASSE QUOI ici ?

Sali : POURQUOI TU L'A FRAPPÉ ?

J'ai les nerfs, je fixe Bakar, il me fixe en retour pendant un moment mais il dit rien. J'attends qu'il comprend...

Les secondes passe et son regard ne change pas...

Je crois qu'il comprend pas, il me comprend pas....Je fronce les sourcils et j'insiste encore plus du regard mais il comprend toujour pas. Puis Sali, elle crie à côté de moi, elle s'agite dans mes oreilles comme si je l'avais tué lorsque je lui ai juste mis 3 droites.

Votre copain, il va se réveiller hein.

T'a les autres autour qui essaient de comprendre ce qui s'est passé en nous séparant même si j'avais déjà arrêté de le taper depuis mais bon...

J'attends pas qu'il se relève, je vais me poser sur un banc juste en face. Je sors mon joint.

Bakar : Il s'est passé quoi ?

Il m'a cherché.

Bakar : ??

Il a cru que j'étais sa petite, il me cherche depuis, il a voulue faire le warrior à pas vouloir me lâcher.

Bakar : Bram's ?!

Je lève les yeux vers lui.

Bakar : il s'est passé quoi wesh ?

WESH TU COMPREND PAS OU QUOI.

Bakar : ???

JE LUI AI MIS 3 DROITES DANS SES DENTS PSK'IL LA CHERCHER SA MÈRE.

Bakar :...

Il le fait exprès ? Je vais câbler. Non je suis en train de câbler dans ma tête là ! WAllah j'ai envie de lui crier dessus se clochard pour lui dire ce qui s'est passé mais aucun mot ne sort de ma bouche.

Je commence à bouger mes cuisses de nerveusement, je sors mon briquet et j'allume mon joint.

Bakar : Wesh frère, tu fais aucun effort pour que je comprenne.

Je tire ma taffe toujours en le fixant et je recrache ma fumée.

Je sors mon téléphone et je lui explique en message.

Il regarde son phone 30 secondes et relève ses yeux vers moi.

Bakar : C'est l'batard du hanout ?

Je tire une autre taff sans lui répondre mais je le lâche pas du regard.

Bakar : J'ai envie de te cogner quand tu fais ça. Wesh tu peux pas répondre comme tout le monde ?!

Je fronce les sourcils.

Bakar : Tu peux pas aligner deux mots ?

...

Bakar : T'es vraiment un batard, toi, tu parles que quand ça t'arrange ?

...

Il m'a zehef, comment ça, tu peux pas parler comme tout le monde ? WAllah c'est le mieux placé pour me comprendre, il me lâche des « tu peux pas aligner deux mots ». Guelek « tu parles quand ça t'arrange », je galère à parler ta mère, t'es la seule personne avec qui j'arrive à communiquer, tu le sais et tu me sors ça ! Ba va ntm.

Bakar : Fais pas le vexer. (il me fixe)

Ntm

Je tire ma dernière taff sur mon joint et je m'en vais.

Bakar : T'es sérieux ?

Je lui réponds même pas.

Bakar : (fou rire) JURE WALLAH T'ES VEXÉ.

Je me retourne vers lui pour lui lâcher un doigt mais je le vois sur le banc en fou rire. Il fou la haine. WAllah je le calcule même pas.

Je rentre chez moi et je vais me poser dans la chambre.

Le soir même t'a ma daronne qui est venue m'incendier parce que j'avais tapé le fils de je sais pas qui l'a, kadidja, Karima, khalti je sais pas qui encore, bref tout ça pour dire ça, flemme.

Et t'a Yasmine qui m'harcèle en message sur insta, j'étais obligé de la queblo.

Je vous passe quelque jours.

... : IL EST OÙ IBRAHIM ?

Zehef de bon matin l'padre. Calme, c'est pas bon pour ton coeur.

Tout encore tout ça pour dire que de mon profond sommeil, j'ai entendu la voix de mon padre, j'ai fait blerh j'ai pas entendu.

Padre : IBRAHIM.

Je lâche un soupire, laisse-moi dormir, même pas le temp de respirer que t'a mon père qui débarque dans ma chambre.

Padre : Lève-toi.

Je fais blerh, je dors, j'entend pas.

Padre : Lève-toi, wAllah je rigole pas avec toi, Ibrahim. Tous les vendredis, c'est la même chose avec toi.

...

Padre : On est tout prêt, on t'attend pour aller prier à la mosquée.

La feinte. Tous les vendredis il me sort celle-là lorsqu'il c'est très bien commencé, ça va se passer et ça se passe tout le temp comme ça, au final je bouge jamais.

Il zehef pendant encore quelques secondes avant de partir. Il finit par s'en aller encore une fois.

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