Chapitre 02
Chapitre 2 : Thomas NGOULA
Je la repousse violemment
Moi : arrête déjà ce que tu veux faire là
Elle (commençant à pleurer): pourquoi hein pourquoi ?
Moi : tu sais très bien pourquoi je ne t’aime pas Linda alors arrête
Elle (hurlant) : ce n’est pas ce que tu disais quand tu me baisais
Moi : je ne t’ai jamais rien promis Linda, c’était purement sexuel et c’est toi même qui est venu vers moi, je ne t’ai rien demandé
Elle (pleurant) : oui mais tu ne m’as pas repoussé non plus
Moi : arrête tu as l‘habitude de te donner à qui le veut dans le quartier alors…
Elle : alors rien je sais pourquoi hein je sais pourquoi c’est à cause d’elle c’est cela ?
Moi : tu racontes n’importe quoi toi pufff
Elle : ha ne me prend pas pour une maboule, je vois bien comment tu la regardes
Moi : mais tu délires ma parole, Maeva est une amie une très bonne amie
Elle : que tu veux sauter c’est cela ?
Moi : non toutes les filles ne sont pas comme toi heureusement
Elle : prend moi bien pour une maboule
Moi : tu n’es vraiment pas bien dans ta tête je jure
Elle : elle a quoi de plus que moi, qu’est-ce qu’elle a ?
Moi : arrête Lina stp ça n’a rien avoir avec toi, le problème c’est moi je ne veux pas de toi je ne te veux pas comme copine et je préfère que tu ne nourrices pas d’espoir
Elle (mauvaise) : je sais pertinemment bien que c’est à cause d’elle…
Moi : mais qu’est-ce que tu as contre elle s’est pourtant ta copine
Elle : oui mais pas quand elle se met en travers mon chemin
Moi : Linda tu te trompes il n’y a absolument rien entre elle et moi crois-moi
Elle : okay donc stp ne lui parle jamais de notre liaison
Moi : mais c’est ma pote
Elle : la mienne aussi alors stp promets- le moi
Moi : Linda
Elle : stp promet
Moi : je te le promets
Elle : bien merci
Elle avait une certaine haine et une colère en elle mais bon. Elle ne m’intéresse pas je voulais juste me la faire car elle m’a fait du rentre dedans mais là elle s’accroche pardon mieux j’enlève mon corps.
Elle est partie et c’est depuis ce jour-là, il y a 3 ans maintenant qu’elle et moi sommes devenus chien et chat, au début je pensais qu’on allait rester « Flex » mais c’est sans connaitre la rancune d’une fille.
Elle n’a pas cessé de me lancer des piques de me diaboliser auprès des gens, depuis bah on ne se calcule plus…. C’est pour cela qu’aujourd’hui bah elle disparaît quand elle me voit. Mais j’essaie de mettre Maeva en garde contre elle mais bon c’est sa copine donc elle ne le voit pas, j’espère au moins qu’elle ne l’a pas entraîné dans ses choses sales, là car Maéva c’est une fille bien une métisse qui se respecte.
**********1 mois plus tard**********
Moi : allô
Maeva (en pleure) : oui Thomas
Moi : oui ? Qu’est-ce qu’il y a ? Pourquoi tu pleures ?
Maeva : j’ai redoublé ma classe Thomas je redouble
Moi : non ce n’est pas vrai
Maeva : si si
Moi : où es-tu ?
Elle : chez moi
Moi : j’arrive
Je me suis mis un tee-shirt et j’ai foncé chez elle
Moi : bonjour mami
Mami : petit mari ça va ?
Moi : oui elle est là Maéva
Mami : oui dans sa chambre elle pleure elle redouble la classe
Moi (me grattant la tête) : oui je sais elle m’a appelé
Mami (nettoyant la cours) : ah je ne comprends pas pourquoi elle pleure elle redouble ce n’est pas grave l’année prochaine
Moi : oui mami mais c’est compliqué surtout qu’elle travaille beaucoup
Mami : je sais mais elle va y arriver peu importe la durée de la nuit le jour fini toujours pas se lever
Moi : ok mami je vais lui parler
Mami : ohhh
Je suis partie en direction de sa chambre, j’ai ouvert, le ventilateur était allumé elle était allongée sur le lit et fixait le plafond. Je me suis allongé à côté d’elle et je n’ai pas dit le moindre mot.
5 minutes… 10 minutes… 15 minutes
Maeva (pleurant) : je dois être bête ou maudite parce qu’honnêtement je ne comprends pas pourquoi je n’y arrive pas
Moi (la prenant dans mes bras) : hey dit pas ça tu n’es pas idiote ni maudite d’accord c’est juste que tu as besoin de plus de temps pour assimiler les choses
Elle : quel temps encore Thomas ? Je bosse comme une malade…
Moi :..
Elle (rire jaune) : tu sais c’est quoi le pire ?
Moi : non
Elle : ce n’était que l’économie qui me coinçait sauf que là maintenant toutes les matières je n’avais même pas une note au-dessus de 8 partout.
Moi (intrigué) : comment c’est possible ?
Elle : je vais te dire quoi à croire que soudainement tous les profs trouvent mes devoirs nuls
Moi : mais non
Elle : oh que si, tous ces derniers temps j’ai accumulé des mauvaises notes tellement que j’en viens à penser que c’est à cause de mon prof d’économie
Moi : pourquoi ?
Elle : je t’avais dit qu’il voulait de moi non ?
Moi : hum hum
Elle : comme par hasard après que je l’ai remis à sa place j’ai commencé à n’avoir que de très mauvaise note. Et aujourd’hui quand j’étais avec mami récupérer mon bulletin il me dit je t’avais dit pourtant de te rapprocher de moi pour améliorer tes notes tu as fait la fière, beh on se retrouve l’année prochaine Mlle ONANGA
Moi (choqué) : mais il est fou tu es allée te plaindre ?
Elle : chez qui ? Et pourquoi ? Qui me croira ? Personnes ? Ici dans le Gabon là les profs ont TOUJOURS raison, ils savent tous les magouilles qui se font ils sont solidaires entre eux pardon je ne veux pas me faire humilier d’avantage.
Moi (la prenant dans mes bras) : je suis désolée ma puce
J’étais révolté, je ne comprends pas comment des gens peuvent ainsi jouer avec la vie des autres comme ça sous prétexte que tu dragues l’élève et qu’elle te bouche tu te permets de la détruire en t’assurant que ses devoirs soient aussi catastrophiques les uns les autres
Ce pays et ses habitants m’étonneront toujours, je ne comprends pourquoi nous les noirs nous sommes comme ça champion dans la sorcellerie et la méchanceté. Que les profs m’expliquent quand ils font les études là c’est pour venir sauter les enfants des autres. Et les filles qui couchent pour les notes là vous êtes vraiment stupides et idiotes quoi c’est même à cause de vous tous là que les profs là continuent leur merde quand tu es nul, le meilleur moyen c’est de chercher à t’améliorer c’est-à-dire travailler d’avantage non toi tu es nulle mais tu veux masquer ta nullité en donnant tes fesses ??? Mais ça t’amène où ? Car au fond de toi tu sais que tu ne vaux rien puffff en tout cas…
Moi : écoute ne pleure pas ce n’est pas si dramatique d’accord ?
Elle (hochant la tête) : oui
Moi : tu vas y arriver c’est dur mais je suis sure que tu vas y arriver
Elle : merci Thomas
Moi : de rien
On a entendu des bruits de quelqu’un qui hurlait au salon puis la porte a été ouverte violemment puis la lumière.
Sa tante : oui c’est cela que tu sais faire dans ta vie les hommes zéro nul au quotient
Elle (triste) : tantine Lydia je te promets je ne joue pas je bosse
Sa tante (hurlant) : tu bosses tellement que c’est 8 de moyenne que tu as eu ? tu as 20ans hein à cet âge les autres sont à l’université et toi non tu poirotes là, tu penses que mon argent je vais finir ça à e payer les cours ?
Elle (triste) : non
Sa tante : et puis c’est quoi ça ? Hein tu reçois maintenant tes petits copains dans la maison hein ONANGA tu es folle ?
Moi : euh je ne suis pas son petit-copain
Sa tante oh toi la ferme
OKAY
Elle : tantine Lydia c’est Thomas c’est le fils des voisins
Sa tante : et alors ? On a vu ça où ? Toi tu es bête à l’école mais championne avec les hommes et tes choses sales là c’est ici que tu viens faire ça ?
Mami : oh AWORET ça suffit là c’est comment tu viens crier sur l’enfant comme ça c’est quoi ?
Sa tante : non maman vous la gâter trop
Mami : gâter de quoi la fille-là ressemble à quelqu’un qu’on gâte ?
Sa tante : amis oui c’est pour ça elle ne veut pas faire l’école
Mami : ah AWORET laisse-moi l’enfant oh elle n’a pas gagné ce n’est pas grave l’année prochaine maintenant tu viens-tu cries comme ça TINA NDE ? (pourquoi ?)
Sa tante : ah donc mama pour toi c’est oh elle n’a pas gagné ce n’est pas grave c’est cela
Mami : mais oui elle gagnera l’année prochaine
Sa tante (rire jaune) : ah bon hein
Mami : oui
Sa tante : et pendant ce temps AWORET paie les années où elle ne fou rien là comme quand je travaille là c’est pour elle
Mami : hum AWORET on ne parle pas comme ça où tu la vois là elle a suffisamment pleuré elle-même à cause de son échec
Sa tante : les larmes de crocodiles oui, elle pleure et là elle et sur le lit avec un garçon c’est ça que tu appelles pleurer
Mami : laisse là tranquille si tu ne veux plus payer ne paie plus son école
Sa tante : et donc qui va payer ?
Mami : je vais me débrouiller mais laisse-là tranquille je ne tolère pas ce que tu fais là
Sa tante (en colère) : en tout cas vous-même là-bas, je me lave les mains de celle-là
Elle nous a toisé et est parti on a rien compris. Maëva s’est remise à pleurer. Je l’ai calmé et je lui ai dit
Moi : va rincer ton visage
Elle : pourquoi moi va
Elle est partie et nous sommes allés manger un bon riz thiep en ce samedi midi. Puis nous sommes rentrés et avons croisé Linda.
Maeva : salut Linda
Linda : hum salut
Maeva : ça va ?
Linda : très bien même et toi ?
Maeva : un peu je redouble la classe
Linda : ah tampis c’est ton problème c’est toi-même qi a voulu redoubler
Moi : tu veux dire quoi par-là ?
Linda : oh rien oh
Maeva : en tout cas félicitations pour ton passage
Linda : merci oh ma co là je vais passer de bonnes vacances hein l’année prochaine c’est le bacho
Maeva : ok bon nous on rentre
Linda (me toisant) : hum ok on s’appelle
Maeva : ok
Nous sommes partis et nous nous sommes séparés chacun en direction de sa maison
……………Maeva………….
*****1 mois plus tard juillet****
J’ai trouvé un petit boulot là je fais nounou chez une famille franco-gabonaise c’est la femme qui est française. Elle est super gentille et elle me paie bien 200.000f le mois je bosse pendant 3 mois je pourrai donc me payer mes cours pour l’année prochaine comme tantine Lydia a dit qu’elle ne s’en chargeait plus.
*****1 mois plus tard août*****
Abo est malade et est hospitalisé, il a fait une crise cardiaque, je suis tellement inquiète, mon pauvre papi, je prie pour qu’il s’en remette j’ai peur je ne veux pas le perdre
****** 1 semaine après*******
Mami : ayoooooooooo ONANGA oh tu es parti tu m’as laissé là toute seule oh non ho
Tantine Lydia : papa ohhhh papa, tu es parti on a même pas pu faire la paix ayooo mon père oh
Nous sommes à l’hôpital général on vient de nous apprendre le décès d’ABO, je n’en reviens pas car hier encore j’étais dans la chambre on a parlé, je lui racontai mes craintes quant à mon avenir et là il n’est plus là or hier il me disait
ABO : Homonyme, tu iras loin pour l’instant c’est dur mais tu iras loin tu seras heureuse
Moi (septique) : hum ABO vue comment je suis nulle je n’espère plus
ABO : ne t’inquiète pas tu vas traverser des routes cabossés mais tu seras heureuse ma fille…
Et là on me dit qu’il est parti, parti sans même me dire au revoir, mon cœur se serre.