Résumé
Brisée par les épreuves de la vie, elle était réduite à vendre son corps. Sa vie prend une toute autre tournure quand elle croise le chemin d'Aaron un homme particulièrement égocentrique. souillée le corps meurtri elle pensait ne plus jamais goûter au bonheur cependant le destin avait des plans différents pour elle.
chapitre 1
C'est un soir comme tant d'autres, le soleil laisse lentement sa place à aux premières lueurs de la lune. Tout les soirs j'ai toujours ce sentiment, exister juste pour être là poubelle des autres, leur souffre douleur en gros un objet que tout le monde peut utiliser à sa guise. Je soupire et pense encore une soirée qui s'annonce aussi désagréable que les précédentes. Je regarde mon reflet dans le miroir pendant un moment avant de sortir du petit studio délabré qui me sert d'abris. Dès que je met le nez dehors ma propriétaire cri mon nom. Je ne m'attendais pas à la voir si tôt.
- alors on se joue les belles sans payer mon loyer ? Cri t-elle de nouveau en m'approchant.
- Vous connaissez déjà ma situation, j'ai promis vous payer et je le ferai le plus tôt possible. Aussitôt que j'ai assez d'argent je vous remets tout.
- tant pis, je veux mon loyer c'est tout.
- s'il vous plaît...
- j'en ai assez de d'entendre tes plaintes, je dois nourrir ma famille et ce n'est sûrement pas avec tes plaintes que je le ferai. Je ne compte pas t'attendre toute ma vie, je reviens dans deux jours si tu n'as pas mon argent je te fous à la porte.
- Deux jours ? Demandai-je intriguée. C'est trop peu je ne pourrai jamais trouver autant d'argent en deux jours.
- c'est ton problème pas le mien, tu as deux jours pas plus.
- mais...
- deux jours, cri t-elle de nouveau en s'éloignant.
C'est la preuve qu'elle n'a plus du tout envie de m'écouter cette femme est sans pitié quand il s'agit de son argent elle ne plaisante pas. En seulement quelques années je l'ai vu jetter un bon nombre de personnes à la rue sans préavis. Je ne pensais pas qu'un jour je serai aussi dans cette situation c'est dommage qu'elle ait oublié que j'étais sa plus ancienne locataire. Comment je vais pouvoir payer quatre mois d'arriérés en seulement deux jours ? Je soupire imaginant une suite dramatique à mon histoire quel triste sort. Je continue ma route et comme la malchance est mienne ce soir, je tombe sur une voisine qui passe son temps à me faire des misères
- Bonsoir voisine, lance t-elle un sourire en coin.
Je continue ma route sans lui répondre, me disputer est la dernière chose dont j'ai besoin en ce moment. Elle me suis continuant à me harceler.
- qu'es-ce que tu veux ? Lui demandai-je d'un ton lasse.
- enfin je croyais que tu avais perdue ta langue ou si la propriétaire te l'avais coupé.
Elle éclate de rire à ces mots.
- tu n'as vraiment pas honte de devoir de l'argent à tout le quartier ? Continua t-elle. Je croyais que c'était rentable de faire le trottoir. À ce que je vois la prostitution ne paie pas le loyer, je remercie le ciel de m'avoir donné un mari je serai dégoutée d'être comme toi.
- moi au moins tout le monde sait quel métier je fais contrairement à toi qui te cache derrière un faux mariage pour te prostituer librement. Ton mari devrait te jetter dehors avant que tu ne couche avec tout le pays je le plaint le pauvre aujourd'hui tu couche avec le concierge demain qui sait ce dont tu es capable ?
Dès que je mentionne le concierge le sourire sur son visage disparaît. J'ai encore marqué un point.
- ne parle plus jamais de ça tu m'entends ?
- sinon quoi ? Ne crois pas que j'ai peur de toi. Je te mets en garde la prochaine fois que tu me traites de cette façon tu le regretteras.
Elle tourne les talons puis retourne chez elle en colère elle l'aurait cherché. Tant mieux je ne regrette rien de toutes façons elle n'a pas eu tort de me traiter de pute, c'est loin d'être une insulte pour moi je le vois plutôt comme un compliment car il s'agit en vrai de mon métier le seul qui me nourris. J'emprunte en hâte un taxi direction le night club qui me sert de lieu de travail je suis accueillie par le patron en colère comme d'habitude.
- non mais tu as vu l'heure ? Me cri t-il.
- monsieur Léandre je suis vraiment désolée j'ai été retardée par ma proprio qui voulait...
- assez parlé ! Des clients t'attendent tu ferais mieux de bien les satisfaire si tu veux que je te paie.
Je soupire, le regardant partir tout ce qu'il veut c'est se faire de l'argent sans penser une seule seconde à notre santé. Comme moi il y a plusieurs autres filles ici qui font ce métier certaines tombent gravement malades et par manque de soins décèdent c'est tellement triste j'aurais aimé ne jamais avoir à mettre les pieds dans cet endroit. ça fait un bon moment que monsieur Léandre ne nous paie plus assez sous prétexte que les clients ne sont pas satisfaits il nous faisait payer la moindre erreur. Je prends une profonde inspiration avant de pousser la porte de la chambre où m'attendais mon premier client un homme barbu aussi dégoûtant que les précédents et surtout aussi vulgaire. Il me saute dessus dès que j'entre, il se jette sur comme un lion sur sa proie. Ses yeux sont remplis de haine il me lance à la figure qu'il allait me faire regretter de l'avoir fait attendre aussi longtemps. Il déchire mes vêtements et me pilonne pendant une bonne heure en me criant tout les mots vulgaires de son vocabulaire. Il ne me voit plus comme un être humain mais plutôt comme un objet, son objet de plaisir. À la fin quand il me lâche je suis épuisée j'ai envie de vomir. Il me crache dessus avant de s'en aller pour me rappeler ce que je suis : un déchet. Je me relève avec le peu de force qu'il me reste et me prépare à accueillir le client suivant. C'est comme ça tout les soirs depuis un certain temps, en réalité je ne compte plus les jours.