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Chapitre 3

Mich n’avait rien trouvé de mieux que d’organiser une fête dans sa cabane pour éviter d’avouer ses sentiments à Annie. Et comme c’est moi je cite qui l’ai mis dans ce fichu problème j’allais devoir l’aider à l’organiser et y inviter le plus de monde possible. Je sors mon téléphone et j’envoie des messages à tous nos contacts.

Je n’en envoie pas à Alex ça gâcherait tout, en ce moment ses rapports avec certains de mes amis sont tendus. Préparer une fête en deux heures ? Non mais quel con celui-là.

Je vais dans la cave pour chercher du vin, Michael à toujours eut bon goût en matière d’alcool, le comble, lui même n’en consomme pas. Des tonnes de bouteilles d’alcool sont rangées par marque. Je choisis quelques unes de ses meilleures bouteilles que je remonte avec au salon. Il y’a déjà plein de monde, la fête a déjà commencé. Comble de malchance Laurie est là aussi ! Qui l’a invité celle-là ? Je croyais pouvoir m’amuser ici tranquillement mais même ça c’est impossible. Dès qu’elle me voit Laurie s’approche de moi et vient se pendre à mon cou.

- Bébé, je te cherchais.

Elle me soûle, sérieusement, elle est tellement… collante. Je retire ses mains de mon cou et je me tourne pour aller m’assoir. Je ramasse au passage un verre de jus de fruits. Mon préféré, ouais je suis le seul mec qui à une fête boit du jus, ce serait bien de préciser qu’il est à la mangue.

J’adore ce fruit sous toutes ses formes. Mich me voit et il sourit en coin. La raison, l’image que les gens ont de moi est différente de qui je suis en réalité. Je sirote mon verre, en manipulant mon téléphone. J’entre dans mes messages, sans savoir pourquoi je m’arrête sur le nom de Pénélope. Je souris rien qu’à l’idée de savoir que je vais lui écrire.

- Calvin : Salut Péni.

- Pénélope : Salut gros con.

Je souris avant de lui répondre, elle est la seule à me parler aussi mal.

- Calvin : Toujours aussi polie dis moi.

- Pénélope : Je ne suis polie qu’envers ceux qui le méritent.

- Calvin : Alors je ne le mérite pas ?

- Pénélope : À ton avis ?

- Calvin : Tu viens à la fête de ce soir.

- Pénélope : Peut-être bien. Tu veux me voir ?

- Calvin : Non je veux juste mâter tes seins de bimbo. Et en effet elle a une poitrine assez attrayante, elle ne me répond plus. Laurie vient s’asseoir sur mes jambes et se met à me caresser le visage.

- Tu as l’air tellement tendu… Si tu veux après la fête, je pourrais t’aider à te détendre…

Elle me donne presque envie de vomir. Sérieusement qu’est-ce qui m’a pris de coucher avec cette fille ? Je devais vraiment être en manque ces jours y’a pas d’autre explication. Je regarde tout sauf elle, elle risque encore de n’envoûter où un truc du genre, elle pût l’excitation, mon loup intérieur qui depuis peu est en manque de chaleur féminine grogne. Elle dandine son cul sur mes cuisses, mon loup intérieur apprécie.

Mais qu’est-ce qu’il fout ? Il doit bien sentir que je ne la veux pas non ? Mais après tout, les animaux sont comme les hommes. Ils sautent sur tout ce qui bouge. Ma poche se met à vibrer, du moins mon téléphone, nouveau message de Pénélope.

- Pénélope : Ne me dit pas que tu compte voir ma poitrine avec cette dinde qui se dandine sur tes cuisses…

Je lève la tête, mes yeux s’ancrent aux siens. Elle vient d’entrer avec son amie Annie, elle est superbe. Je souris. -Calvin : Ne me dit pas que tu es jalouse…

- Pénélope : Non… Tu fais juste pitié à voir.

Elle se tourne et se mélange aux gens de la fête, elles ont même apporté une autre bouteille à Mich. Ces humaines et leur gentillesse.

Quand Laurie aperçoit Pénélope elle intensifie son petit manège, caresse par ci, câlin par là. Je la dégage de mes cuisses, j’ai vraiment pas l’intention de passer la soirée avec cette emmerdeuse sur les genoux. J’observe Pénélope de loin, je remarque tout de suite qu’elle a défait ses longs cheveux. Ça n’arrive pas souvent alors, je suis agréablement surpris. Elle porte une mini jupe en cuir, avec un bustier rouge et bottines. C’est un appel au viol, de dos je vois très bien son cul qui est parfaitement mis en valeur par cette jupe. Elle sourit avec Lloyd, le cousin de Mich. Elle ne parle jamais comme ça avec moi, toujours sur ses gardes et à se méfier du moindre petit mot qui sort de ma bouche. Je vois Mich qui discute avec Annie, du moins il essaye parce que pour l’instant je le vois juste qui bafouille. Quelle poule mouillée celui-là ! Il est capable de se battre avec une multitude de vampires, le meilleur guerrier que compte ma meute, mais il est incapable de parler à une fille.

La porte s’ouvre sur Alex et sa campagne. L’ambiance change tout de suite. Les discussions s’étiolent, depuis qu’il a fait part de son envie de devenir alpha, les gens se méfient de lui. C’est mon cousin, je ne peux tout bonnement pas lui tourner le dos. Alors j’ai continué à faire comme si de rien n’était et je continue à aller vers lui. Mais tout a changé depuis.

- Alex, dis-je en lui tendant un verre et à sa campagne aussi.

Il saisit son verre avant de me répondre.

- Vous faites des fêtes maintenant sans m’y inviter ?

- Je ne t’ai pas invité parce que je savais que l’ambiance sera gâchée.

Il fronce les sourcils et ses yeux se remplissent de colère. Je déteste le voir quand il est comme ça, nous étions tellement proches quand nous étions petits et là, je ne le reconnais plus du tout.

- Tu insinues quoi ?

- Tu sais très bien quoi.

Il grogne en sortant ses canines, sa femme lui prend le bras et il les rentrent tout de suite. De toutes façons je n’ai pas peur de lui. J’ai toujours été le plus fort de nous deux, mais à voir son comportement totalement puéril parce qu’il n’a pas été invité à une fête me soûle.

- Ose encore une fois manquer de respect à ton alpha et je te donnerais une bonne leçon.

- Tu n’es pas encore totalement alpha, alors ton respect tu peux te le mettre là où je pense.

Je souris, pas un de ces sourires avenants qu’on vous lance quand on est heureux. Mais un de ces sourires qu’un prédateur vous lance avant de vous tuer. Mes yeux deviennent rouges de colère, je vais me le faire, mon loup n’apprécie pas du tout de se faire manquer de respect, alors je le laisse prendre le contrôle, je le laisse se servir de moi pour enseigner une leçon à Alex.

Tout à coup je sens un petit corps chaud glisser contre le mien, il se blottit et me murmure.

- Calme-toi, il. Il n’en vaut pas la peine.

Je sens ma colère qui redescend, mon loup se calme instantanément dès qu’il respire cette odeur et moi avec. Je sens sa chaleur à travers mon t-shirt et ses mains si fines qui s’appuient contre mon cou. Par réflexe mon bras se pose sur sa taille, grave erreur mon corps est parcouru de frissons et je sens immédiatement la chair de poule couvrir mon corps. Une bosse se forme dans mon pantalon. Elle me pousse un peu et m’entraîne dans un coin.

- Qu’est-ce qu’il y’a gros con ? Je croyais qu’il en fallait plus que ça pour t’énerver.

Je la regarde sans rien dire, encore perturbé par tout ce que cette fille me fait ressentir. Ce qu’elle a fait était complètement stupide, j’aurais pu lui faire mal. Tout le monde sait bien qu’il ne faut jamais s’approcher d’un loup quand ils dans cet état. Je la dévisage, puis mon regard descend sur sa poitrine mise en valeur par son corset. Le rouge de ce vêtement fait ressortir l’éclat de sa peau claire. Et putain, elle a des tâches de rousseurs sur la poitrine. Elle baisse le regard gênée.

- Pourquoi baisses tu le regard ?

- Je croyais que c’était ce que devait faire les femelles en présence de l’alpha. - Pas toi. Elle me regarde étonnée. Moi même je suis surpris de ma réponse, jamais je n’autoriserai aucune autre femme à me regarder dans les yeux et encore moi à me parler comme elle le fait. Mais c’est Pénélope pas n’importe qui. Et il est temps pour moi d’admettre l’attirance que je ressens pour elle.

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