Résumé
Le jeune Axel n’avait pourtant fait que défendre sa sœur ; il ne se doutait pas que cet acte héroïque allait mettre en danger toute sa famille, marquant ainsi le début de la dislocation de celle-ci. Entre danger, crimes, tromperies, secrets et enquêtes, la vie passera par des voies insondables pour conduire notre jeune Axel vers sa voie, celle de devenir inspecteur de police...
Chapitre 1
Dans les banlieues afro-américaines de la ville de Washington, constituant ainsi des quartiers de haute délinquance et fortement insécurisés, réside une famille à laquelle nous allons nous intéresser : LA FAMILLE SAMBA.
Axel Samba est le dernier né d’une famille pas très aisée de trois enfants, à savoir deux filles, ses grandes sœurs, et donc lui-même le dernier, l’unique garçon de la famille.
Ses parents étaient respectivement femme de ménage pour sa mère, et quant à son père, il était agent de sécurité dans une boite de nuit de la place.
Avec ces deux métiers qui ne rapportaient pas grand-chose, Axel a donc grandi dans un environnement assez précaire, devant faire avec le strict minimum.
Ils habitaient dans un quartier assez malfamé, avec pleins de jeunes voyous et délinquants ; ainsi pour ne pas se laisser écraser par les autres, Axel a dû développer un mental fort, ce qui lui a donné d’être plus tard si audacieux et courageux, ne reculant devant rien, même pas devant la hiérarchie, ni même la mort.
Axel fréquentait une école modeste de la ville, une école composée de mauvais gosses cherchant tout le temps des noises, alors pratiquement tous les jours, Axel devait bagarrer, ce qui entrainait qu’il rentrait tous les jours avec la tenue froissée, voire même déchirée.
Pour un enfant normal, on aurait dit que c’était à cause des jeux, mais pour le cas d’Axel non, c’était dû à des bagarres incessantes, car il ne voulait pas se laisser marcher dessus par ses camarades, qui parce qu’il était le plus jeune de la classe, cherchaient toujours à l’intimider ou le menacer.
Les parents d’Axel étaient quelque peu partagés quant à leur opinion sur les bagarres de leur fils.
Un soir, la mère d’Axel était en train de lui crier
dessus à cause du fait qu’il était encore revenu des classes avec la tenue
en lambeaux.
-Mère d’Axel : Axel ! Viens par ici !
-Axel : Me voici maman.
-Mère d’Axel : tu t’es encore battu à l’école aujourd’hui ? Regarde comment ta tenue est toute déchirée.
-Axel : Ce n’est pas moi qui ai cherché la bagarre maman, ils m’ont provoqué et je me devais de me défendre.
-Mère d’Axel : Je t’ai déjà dit de ne pas leur répondre et de les éviter, tu ne dois pas devenir un voyou comme ces garçons.
-Axel : Et je devais me laisser battre peut-être ? Hors de question maman.
-Mère d’Axel : tu ne me réponds pas lorsque je te parle !
Au même moment, le père d’Axel revenait de son boulot, et trouva sa femme en train de gronder leur unique fils.
-Père d’Axel : Mais que se passe-t-il ici chérie ?
-Mère d’Axel : C’est ton fils, je ne sais plus quoi faire de lui.
-Père d’Axel : Mais qu’a-t-il encore fait cette fois ci ?
-Mère d’Axel : Il s’est encore battu à l’école, et résultat des courses voilà encore sa tenue toute en lambeaux.
-Père d’Axel : Quoi ? Alors Axel tu t’es encore battue ? Alors que ta mère te l’avait interdit ?
-Mère d’Axel : Oui il l’a carrément fait encore, et en plus de ça il ose me répondre quand je lui fais des réprimandes.
-Père d’Axel : Alors là jeune garçon, tu vas m’entendre, allez suis moi, je vais te donner une bonne fessée, puisque tu crois être déjà grand au point de répondre à ta mère lorsqu’elle te fait des réprimandes. Non mais on est où là ?!
Sur ces mots, le père d’Axel l’entraina brutalement dans la chambre, comme pour lui donner une bonne fessée, mais une fois arrivés dans la chambre :
-Père d’Axel : bon, on est tous seuls maintenant, allez racontes moi, qu’est ce qui s’est passé cette fois-ci ?
-Axel : Papa, comme d’habitude ils voulaient que je leur donne mon goûter, et bien évidemment c’était hors de question, alors la bagarre a commencé.
-Père d’Axel : Ah oui, ça c’est bien mon garçon à moi ! Qu’il en soit toujours ainsi mon fils, tu ne dois te laisser faire par personne ; que personne ne t’intimides jamais, bats toi toujours pour qu’on ne te marche pas dessus, parce que rappelle-toi de ce que je te dis toujours : si tu les laisses faire une fois…
-Axel : Ils ne s’arrêteront plus jamais.
-Père d’Axel : Tout à fait mon fils. Bon maintenant pour ta mère, je t’ai déjà dit qu’elle ne peut pas comprendre même si tu lui expliques, ça ce sont des histoires de garçons, alors quand elle te fait des réprimandes, tu restes juste tranquille, tu acceptes tout ce qu’elle te dit, tu promets de ne plus recommencer, et puis voilà tu lui as donné ce qu’elle voulait. Pour ta tenue ne t’inquiètes pas, déchires là autant de fois qu’il le faudra si c’est pour te défendre, elle aura beau te gronder et se plaindre, elle la réparera toujours de toute façon.
-Axel : J’ai compris papa
-Père d’Axel : Cependant, malgré tout tu dois faire l’effort de rester sageà l’école, te battre uniquement si c’est vraiment nécessaire, et par-dessus tout ne jamais manquer de respect à ta mère. Est-ce qu’on se comprend bien ?
-Axel : Oui papa.
-père d’Axel : Très bien. Alors maintenant tu sais qu’on doit faire croire à ta mère que je t’ai donné une bonne correction, alors je vais crier très fort comme si je te grondais, je vais donner des coups sur la table et toi tu vas faire semblant de pleurer de toutes tes forces, enfin comme d’habitude quoi, allez, tu es prêt ?
-Axel : Oui papa allons-y.
Et comme dit, ils avaient fait leur comédie. Ceci était symbole de la grande complicité qui régnait entre Axel et son père ; un peu normal car c’était son unique fils.
Après leur comédie, le père d’Axel alla rassurer
sa mère
-Père d’Axel : T’inquiètes pas chérie, avec la correction que je viens de lui donner, il ne risque pas de bagarrer encore une fois à l’école
-Mère d’Axel : oui, tu dis ça à chaque fois mais rien ne change
-Père d’Axel : Hé, mais ce n’est pas de ma faute
-Mère d’Axel : humm ; c’est ça…
On peut le voir, l’ambiance dans la famille d’Axel était plutôt bonne, ils n’étaient pas riche, ils ne roulaient pas sur l’or, bien au contraire, mais il régnait parmi eux cette chose là que même l’argent ne peut pas acheter, cette chose c’est l’amour, qui emmène également, la paix, la fraternité, l’entente, avec quelques petits couacs quelque fois certes, mais le bien être tout de même.
4Ils vivaient dans la limite de leurs moyens, et ne s’en plaignaient pas, leur amour les uns pour les autres et leur union leur permettait de tenir.
Cependant, la vie ne saurait être monotone, et ainsi plus tard, un évènement majeur viendrait chambouler la vie paisible de cette famille.
Axel avait désormais 15 ans, il était en classe de seconde ; ses grandes sœurs, des fausses jumelles en passant, Sophie et Cassie, avaient 17 ans et étaient en classe de Première.
Sophie une de ses grandes sœurs, avait éveillé la convoitise d’un des grands voyous du quartier, un dénommé MARC, il la voulait absolument, à cause de son immense beauté et de son corps très bien formé.
Il lui faisait constamment des avances, mais puisque Sophie avait appris de sa mère qu’il fallait absolument éviter ces voyous du quartier, car il n’y avait aucun avenir possible avec eux, elle refusait toutes ses avances.
Voyant toutes ses tentatives de conquête échouer, MARC le voyou voulu maintenant passer par la violence pour contraindre Sophie de céder à ses
avances.
Un soir alors qu’elle avait été envoyée en route pour acheter du pain, il l’intercepta en chemin, lui barrant le passage, et la menaçant en lui disant que si elle continuait de refuser ses avances il lui ferait du mal.
Par malheur la route était déserte, et personne ne passait par là, bizarre coïncidence, non ? Eh bien non ce n’en était pas une.
Ce voyou de MARC était tellement influent dans le quartier que par la terreur il s’est arrangé pour que tout le monde libère les rues du quartier ; les gens avaient tellement peur de lui qu’à sa simple vue les gens fuyaient.
Etant seule avec Sophie, vu qu’elle ne pouvait pas se défendre, il se saisit violemment d’elle et l’embrassa de force, elle voulait résister tant bien que mal, mais rien n’y faisait, il était beaucoup trop plus fort qu’elle.
A la maison pourtant, sa mère commençait déjà à s’inquiéter du fait qu’elle mette si tant de temps en route
-Mère d’Axel : Mais ça fait un bon moment que Sophie est partie en route pour acheter du sucre, la boutique n’est pourtant pas si loin que ça, et Axel qui n’est pas encore rentré de ses balades non plus, il est vraiment incorrigible ce garçon
-Cassie : Du calme maman, elle va probablement rentrer d’un moment à l’autre.
-Mère d’Axel : Ah ça je l’espère bien, si seulement votre père ne devait pas travailler toute cette nuit, je lui aurais demandé de nous ramener ce sucre.
-Cassie : Calmes toi maman, elle arrive…
Mais pourtant, la situation du côté de Sophie était toute autre, elle était en train de se faire conquérir par force par MARC ce grand voyou du quartier, et qui sait jusqu’où il comptait aller.
Mais fort heureusement pour Sophie, comme sa mère l’a mentionné, Axel non plus n’était pas encore rentré de sa balade ; ce fut donc un sacré coup de bol pour elle, car justement à ce moment-là, Axel était en train de revenir de sa balade pour rentrer à la maison.
Au loin, il aperçut qu’une fille était en train de se faire agresser par un garçon, il n’avait pas encore vu qu’il s’agissait de sa grande sœur.
Plein de courage et ne reculant devant rien, il s’élança donc en vue d’aller porter secours à cette jeune dame en détresse qui était en train d’être agressée.
Mais se rapprochant de plus en plus, il se rendit compte que c’était en effet sa grande sœur Sophie, alors sa rage et sa fougue pour aller la secourir se décupla grandement.
Il reconnut aussi que c’était MARC le grand bandit du quartier, mais il n’en avait rien à faire, il ne craignait rien ni personne, alors arrivé près de la scène, il ramassa un bois qui trainait par là et asséna un coup violent dans le dos de l’agresseur de sa sœur, celui-ci tomba à terre, car grandement pris par surprise.
Axel en profita par la suite pour se placer au-dessus de lui, et le rouer de coups de poing à tel point que son visage entier était recouvert de sang, il fallut même l’intervention de Sophie sa grande sœur qui était pourtant en train d’être agressée, pour que ce soir-là Axel ne commit pas un meurtre.
-Sophie : Axel ça suffit, laisse le comme ça ou tu risques le tuer, rentrons à la maison.
-Axel : Quoi ? Mais il voulait te faire du mal, et si je n’étais pas arrivé à temps peut-être même qu’il t’aurait violé enfin !
-Sophie : Peut-être mais regarde le, tu l’as déjà suffisamment amoché comme ça ; je te rappelle que c’est un grand bandit du quartier, si tu vas plus loin tu pourrais nous mettre de gros problèmes sur le dos, car ses compagnons chercheront à se venger, et on ne pourra plus vivre en paix dans ce quartier.
Axel dût raisonner en lui-même et se rendre compte que Sophie sa sœur avait raison, il laissa donc là au sol après l’avoir franchement amoché, MARC ce bandit du quartier, qui celui-ci souffrait de douleur et promettait en même temps représailles à Axel.
-MARC : tu verras toi espèce de petit insolent ! Si t’es un peu sage tu ferais mieux de fuir ce quartier, avec ta sœur aussi, et toute ta famille d’ailleurs, car je vais vous rendre la vie impossible, je vais me venger ça je peux te l’assurer.
Axel et Sophie avaient entendus ces paroles, Sophie avait grandement peur, mais Axel n’en avait strictement rien à faire de ces menaces, ses combats depuis tout petit contre des garçons plus grands que lui avaient forgés son mental de telle sorte qu’il n’avait plus peur de rien ni de personne…