Chapitre 1
### Chapitre 1 : La vie d’un milliardaire
Le soleil se levait à peine sur les gratte-ciel de la ville, et déjà les lumières du vaste penthouse au sommet de la tour Moreau étaient allumées. Damien Moreau, milliardaire mystérieux et puissant, se tenait devant les immenses baies vitrées qui offraient une vue imprenable sur la métropole en éveil.
Damien était un homme dans la trentaine avancée, grand, avec une carrure athlétique entretenue par des séances de gym rigoureuses et régulières. Son visage, sculpté avec des traits fins mais sévères, était encadré par des cheveux bruns soigneusement coiffés en arrière. Ses yeux, d’un bleu perçant, dégageaient une intensité qui mettait mal à l’aise ses interlocuteurs, et sa mâchoire carrée ajoutait à son aura de détermination et d’invincibilité.
Il portait ce matin-là un costume sur mesure en laine italienne, d’un bleu sombre qui contrastait élégamment avec sa chemise blanche immaculée. Sa cravate en soie, d’un noir profond, ajoutait une touche finale de sophistication à son allure.
Damien sirotait lentement son espresso, une habitude qu’il ne manquait jamais, préparé par son majordome personnel, Charles. La machine à café italienne de dernière génération trônait dans un coin de sa cuisine ultramoderne, entourée de marbre blanc et d’acier inoxydable. La cuisine, tout comme le reste du penthouse, était un mélange de minimalisme et de luxe, chaque objet étant à la fois fonctionnel et esthétiquement plaisant.
« Monsieur Moreau, votre agenda pour aujourd’hui est chargé, » annonça Charles, entrant discrètement dans la pièce. « Vous avez une réunion avec le conseil d’administration à 9 heures, suivie d’un déjeuner avec Monsieur Kensington à midi pour discuter du nouveau projet immobilier. »
Damien acquiesça d’un signe de tête, ses yeux ne quittant pas l’horizon. « Merci, Charles. Prépare la voiture pour 8h30. »
« Bien sûr, monsieur. Et pour le dîner ce soir ? Avez-vous des préférences ? »
Damien réfléchit un instant. « Invitez mes directeurs exécutifs. Nous devons discuter des derniers chiffres trimestriels. »
Charles inclina légèrement la tête en signe d’approbation avant de sortir de la pièce, laissant Damien à ses pensées. Ce dernier finit son café et se dirigea vers son bureau, une pièce aussi spacieuse que luxueuse, où des œuvres d’art modernes côtoyaient des étagères remplies de livres rares.
Assis derrière son bureau en acajou, Damien ouvrit son ordinateur portable et commença à parcourir ses courriels. Les chiffres défilaient devant ses yeux, et chaque décision, chaque mouvement stratégique qu’il envisageait, se déroulait avec une précision militaire. Son empire était vaste, s’étendant des technologies de pointe aux biens immobiliers, en passant par la finance et les médias. Chaque jour apportait son lot de défis et de décisions cruciales, mais Damien aimait ce rythme effréné, cette nécessité de rester constamment en alerte et à la pointe de l’innovation.
Alors qu’il était plongé dans la lecture d’un rapport financier, une notification apparut sur son écran. Un message de son chef de la sécurité. Damien fronça les sourcils et ouvrit le fichier attaché. Il s’agissait d’un rapport sur une tentative de piratage de ses systèmes de sécurité.
« Intéressant, » murmura-t-il pour lui-même, ses doigts tapotant doucement sur le bureau. Il décrocha son téléphone et composa rapidement un numéro.
« Nathan, » dit-il dès que son chef de la sécurité répondit. « J’ai vu le rapport. Quelles sont les mesures que nous prenons ? »
« Monsieur Moreau, nous avons déjà renforcé les protocoles de sécurité et engagé des experts supplémentaires pour analyser les failles. Nous sommes également en train de tracer l’origine de l’attaque. »
Damien hocha la tête, même si son interlocuteur ne pouvait le voir. « Continuez. Informez-moi dès que vous aurez du nouveau. »
Il raccrocha et se leva, ses pensées revenant à ses affaires courantes. Il savait que des ennemis tentaient constamment de saper son empire, mais il était préparé. Chaque menace était une opportunité de renforcer sa position et de montrer à ses adversaires qu’il n’était pas à prendre à la légère.
À 8h30 précises, Damien descendit à son garage privé où l’attendait sa berline noire, une Rolls-Royce Phantom étincelante. Charles ouvrit la porte arrière et Damien s’installa confortablement à l’intérieur. La voiture démarra en douceur, glissant dans le trafic matinal de la ville avec une aisance qui reflétait la vie de son propriétaire.
Arrivé à son siège social, un imposant gratte-ciel en verre au cœur du quartier des affaires, Damien fut accueilli par une série de salutations respectueuses de la part de ses employés. Il parcourut les couloirs spacieux, ses pas résonnant sur le marbre poli, avant de rejoindre la salle de réunion où l’attendaient les membres du conseil d’administration.
La réunion fut intense. Les discussions allaient bon train sur les stratégies à adopter pour le prochain trimestre, les investissements à privilégier, et les risques à gérer. Damien dirigeait les débats avec une autorité naturelle, son esprit vif et ses décisions tranchées inspirant confiance et respect.
« Messieurs, » conclut-il en se levant à la fin de la réunion, « nous avons un chemin à tracer et des objectifs ambitieux à atteindre. Je compte sur chacun d’entre vous pour faire de ce trimestre un succès. »
Les membres du conseil acquiescèrent en silence, conscients du poids de ses mots et de l’exigence de l’homme qui les dirigeait.
Le déjeuner avec Kensington fut tout aussi productif. Damien et son associé discutèrent longuement des détails du projet immobilier qu’ils envisageaient de lancer. Kensington, un homme d’affaires tout aussi redoutable, respectait profondément Damien et ses compétences.
« Damien, » dit Kensington en levant son verre de vin, « je suis certain que ce projet sera un succès. Avec toi à la barre, rien ne peut nous arrêter. »
Damien sourit légèrement et trinqua avec son partenaire. « À notre succès, James. »
De retour à son bureau après le déjeuner, Damien s’accorda quelques instants de réflexion. Sa vie était un tourbillon incessant de décisions et de responsabilités, mais il aimait chaque minute de ce chaos contrôlé. Son empire, bâti à force de travail acharné et de sacrifices, était sa fierté et sa raison d’être.
En fin de journée, alors que le soleil commençait à décliner, Damien quitta son bureau pour se préparer au dîner avec ses directeurs exécutifs. Le restaurant privé où ils se réunissaient était réservé exclusivement pour eux, offrant une ambiance intime et discrète pour discuter des affaires en toute tranquillité.
La soirée se déroula sans accroc, les discussions étant ponctuées de rires et de toasts. Damien appréciait ces moments de camaraderie professionnelle, où chacun pouvait exprimer ses idées librement tout en profitant de la cuisine raffinée.
En rentrant chez lui ce soir-là, Damien se sentit étrangement apaisé. Malgré les défis et les responsabilités qui pesaient sur ses épaules, il savait qu’il était entouré d’une équipe loyale et compétente. Et même si sa vie était souvent solitaire, il tirait une immense satisfaction de ses accomplissements.
Assis dans son salon, un verre de whisky à la main, il réfléchit à tout ce qu’il avait construit. Mais une pensée persistante l’envahissait : malgré tout ce succès matériel, il manquait quelque chose. Une connexion humaine, peut-être, quelque chose de plus profond que les relations d’affaires.
Le lendemain promettait de nouvelles aventures et de nouveaux défis, et Damien Moreau était prêt à les affronter, comme toujours. Mais au fond de lui, une petite voix murmurait qu’il y avait peut-être plus à découvrir, quelque chose ou quelqu’un qui pourrait apporter un nouvel éclairage à sa vie déjà bien remplie.
Il posa son verre et se dirigea vers sa chambre, prêt à affronter une nouvelle journée avec la même détermination et la même intensité. Le monde appartenait à ceux qui osaient, et Damien Moreau était un homme qui osait tout.