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4

Toujours en me regardant, Cooper se lève et place ses mains dans son dos, je tremble et je suis incapable de contrôler mes larmes quand je lui dis :

- Je t’aime…je t’attendrai d’accord ? Ça ne sera pas long, tu aura bientôt 18 ans et tu reviendras ? Ah oui ?

Je vois l’agent de police serrer les menottes, je les vois trop serrer sur ses poignets entaillant sa peau :

- Non.

Sa réponse se fait dans un souffle, je m’approche et pose ma main sur sa joue :

- Si tu dois revenir Cooper ! Tu ne peux pas ! Je t’aime !

L’agent de police s’impatiente :

- Mademoiselle on va devoir y aller .

- Emmenez moi je suis prêt, elle n’est rien comme je vous l’ai dit, juste un pari entre mon frère et moi .

Ma main reste suspendu à la hauteur de son visage quand l’agent l’emmène, il ne se retourne pas, il ne m’accorde pas un regard, je n’étais qu’un pari .

A suivre…

Merci à toutes les personnes qui ont lus ce premier tome j’espère qu’il vous aura plu. Mon but à étais de vraiment transmettre un message au-delà de la romance j’ai espoir que celui-ci est passé. Merci de me faire vivre un rêve, d’avoir suivie l’histoire de Cooper et Zoey dans cette première partie mais c’est loin d’être terminé alors rester branchés les amis !

Je fixe le plafond de ma chambre étudiant, il me rappelle celui de la maison. En même temps, je suppose que tout les plafonds se ressemblent…

Je débute une nouvelle année ici, à Westfield, une fac prestigieuse où j’ai pu entrer grâce à mes résultats admirables aux examens .

Après leurs départ, j’ai dû me reconstruire, j’étais seule et sans personne sur qui compter, je me suis plongé dans mes cahiers, ignorant tout se qui se passait aux alentours. Ma vie se résumait à ça : école, révisions puis sommeil.

J’ai minimisé les conversations, j’ai évité tout contact avec les autres, je me suis refermée sur moi-même.

En deux semaines, j’avais radicalement changé. Il m’a radicalement changée : la Zoey qui aimait les beaux vêtements et le maquillage avait fait place à une fille méfiante et trop peu sociable .

Ma propre mère ne me reconnaissais plus mais… comment faire confiance à nouveau ?

Accordé sa confiance donne des armes à la personne qui se trouve face à vous. Plus jamais je ne veux souffrir comme j’ai souffert, plus jamais je ne veux pleurer pour un homme.

On se rend compte à quel point on aime une personne une fois qu’elle n’est plus là et en parallèle, on se rend compte de nos bêtises une fois qu’elles sont accomplies .

Mon but à présent est de décrocher mes diplômes et d’avancer tête baissé. Je ne m’arrêterais plus pour rien, que ce soit une amie ou un homme. Je marche seule et je gagnerai seule.

- Zoeyyyyyyy !!

Je redresse la tête et retire un de mes écouteurs pour répondre a ma coloc et amie :

- Quoiiiiiiii Liara ??

Quand on a su qu’on serait dans la même fac, on a tout fait pour avoir une chambre ensemble elle et moi, elle est ma seule amie.

- Tu étais encore en train de penser a lui ? COOPER ALVAREZ ?? Arrête, sérieusement tu te torture l’esprit avec ça.

- Ah ! Je vais te tués ! Ne prononce pas ce nom !Et puis je ne pensais pas à lui t’inquiète ! Rien ne m’incite à penser à lui. De toutes façons, je l’ai gommé et zappé de ma vie.

Elle lève les yeux au ciel en me jetant mon sac.

- Mais oui mais oui ! Allez, grouille toi, on a cours !

- On a quoi ?

Elle attrape son emploi du temps et annonce :

- Bio ! Deux heures de bio !

Inutile de vous dire que la bio me fait penser à lui… De toutes façons… tout me ramène à lui .

Je me dirige vers la porte et lance un regard à ma chambre, elle n’est en rien comparable avec celle de Blindell, elle est différente, comme moi je le suis. J’inspire un bon coup avec une seule idée en tête « Un nouveau départ «

Point de vue Cooper :

- Mate ça ! Cette fille est canon !

Je soulève un œil et regarde la photo que me tend Connor, mon colocataire pour l’année. C’est une fille à moitié à poil sur un lit ; je referme les yeux et ricane :

- Pas mal, pas mal.

Je tente de profiter des dernières minutes qu’il reste avant le prochain cours mais avec ce bavard dans le coin, ça risque d’être compliqué.

- Tu en as eu combien toi, de copines ?

- J’ai pas comptés.

Connor est ce genre de petit minet riche qui a grandit dans le genre de ville où on est passé l’année dernière, je le vois à sa façon de parler. Il est excité comme une puce à l’idée de rencontrer des filles et de parler à des inconnus.

- Tant que ça ?! Moi j’ai eu deux copines, une en maternelle et une au lycée, Précilia et moi on est resté 3 ans ensemble mais je l’ai quitté cet été.

- Pourquoi ?

En réalité, je n’en ai rien à foutre mais il a envie que je lui demande.

- Parce que j’avais peur de la tromper en venant ici .

J’étouffe un rire et me redresse sur mon lit :

- T’es marrant.

Il range la photo sous son oreiller et ça me fait penser a ce que faisait les gars en maison de correction. Enfin maison… comment est-ce qu’ils osent appeler ça une « maison » ?

J’y ai passé un mois et demi seulement mais ça n’avait rien d’aussi confortable et accueillant qu’une maison.

Ils vous font croire que vous avez de la chance parce que vous êtes mineurs, que vous avez de la chance parce que vous échappez à la prison mais en réalité, c’est une prison.

Une prison où des enfants de 12 ans se sont fait démolir le portrait devant mes yeux. Ce n’étaient que des gamins mais les gardes n’en avaient rien à foutre qu’ils soient jeunes.

Ils n’en avaient rien à foutre que ces gosses soient perdus et que cela expliquait leur comportements agressifs, il n’en avaient rien à foutre que ces gamins doivent un jour se réinséré dans la vie active et qu’ils étaient en train de leur causés des traumatismes.

La violence est présente partout chez moi, je l’avais oublié durant un moment ; j’avais oublié à quoi ressemble l’Amérique latine après deux semaines chez les blancs.

Le seule bonus auquel tu as droit quand tu sors de maison de correction c’est de changer d’identité. Ils te permettent « soit disant « de repartir à zéro, de recommencer une vie avec une nouvelle identité où personne ne pourrait me chercher des ennuis. Parce qu’imaginez bien une chose : mon père est peut-être en prison mais il a énormément de contacts.

Il y a également énormément de personne qui vont vouloir la mort de Luis et peut être de Cooper au passage.

Alors j’ai choisi de m’appeler Alejendro Torres, j’ai laisser Cooper au placard. Je sais que je n’ai rien à me reprocher quant à ma vie en tant que Cooper mais je ne cherche plus rien de cette vie, tout ceux qui en faisaient partie doivent disparaître, elle doit disparaître.

Pourquoi Alejendro ? En hommage à mon ami mort des mains de mon père.

Pourquoi Torres ? Parce que c’était le nom de ma mère.

J’ai repris ma vie sous ce nom et Cooper Alvarez a maintenant disparu.

Après ma libération, j’étais seul et sans famille, je ne pouvais pas retourner chez moi au Mexique car des hommes devaient sûrement m’attendre là-bas pour me tuer.

Alors j’ai accepté ce que la maison de correction me proposait : une famille d’accueil.

Une vieille dame m’a accueilli pendant 11 mois, j’ai recommencé une nouvelle vie et j’ai effacé tout de l’ancienne.

La seule chose qui me lie à cette ancienne vie reste Angela. On se voit de temps en temps, on parle, on se soutient .

J’occupais l’essentiel mes journée en apprenant toujours plus, je passais des heures le nez dans mes bouquins. Pour la première fois de ma vie, j’avais un réel objectif : décrocher mon diplôme .

La seule chose réelle qui pouvait me sortir de la merde que j’avais connue était bien ça : la réussite sociale et scolaire .

Je m’inscris aux examens avec enthousiasme et décrochai mon diplôme avec les félicitations .

J’étais aux yeux de mes correcteurs un élève très doué et je méritais d’intégrer une université d’élite. Sachant que j’avais tout appris par moi-même, sans aucun professeur, ils me considéraient comme une sorte de génie.

Si il avait su qui j’étais vraiment..

J’ai donc reçu une bourse d’étude et j’ai pu choisir ma fac ; j’ai juste pris celle qui m’éloignait le plus de la Floride et du Mexique à la fois.

- Meeeeeec t’es encore dans les vapes !

Je reviens à la réalité et regarde Connor :

- Tu disais quoi ?

- On a cours là ! Viens, on a deux heures de bio et j’ai pas trop envie de perdre ma place à Westfield simplement pour un retard !

J’enfile ma veste et sors de la chambre en prenant une forte inspiration : c’est une nouvelle vie .

Salut salut…..bon voilà le premier chapitre ! Sachez que j’ai très peur la mdrrr .

Peur de quoi ? Heee bha je vais vous le dire :

Vous avez déjà regardais la petite sirène ? Il étais biiiiien ah oui ? Oui super !

Est-ce que vous avez vu le 2 ? Mmmmm…

Est-ce que vous avez vu Mulan ? Trop trop bien ah oui ?!

Et le 2 ? Mmmm…..

Et Pocohantas ? Et le Roi Lion ? Et Kuzco ? Et Cendrillon ?

Ils sont tous biiiien mais les 2 ?

Ils sont toujours moins bien les 2 ! Alors j’ai peur de vous faire un tome 2 qui gâche tout ! J’espère que ce premier chapitre vous a plu !

J’entre dans la salle de classe vide avec Liara.

- T’es sûre qu’ont est en retard ?

Elle me lance un regard inquiet :

- Soit ont est hyper en retard soit hyper en avance, j’en sais rien !

Le professeur lève les yeux de son bureau avec un sourire, il doit avoir la trentaine et il est assez mignon.

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