03
**** Solange Sonon ****
Je coule mes larmes, je suis tellement désespérée mais pourquoi ça m'arrive à moi? Pourquoi l'autre peut en avoir sauf moi? Il commence à m'insulter comme un moins que rien , il n'a même pas le courage de me regarder dans les yeux, pourquoi tant de malheur dans ma vie ? Où est ce que j'ai échouée ?
Pierre (furieux): Tu ne mérites pas cette maison, je veux que tu quitte ma maison tu vas maintenant vivre à l'annexe.
Solange (pleurant): Tu n'as pas le droit de me faire ça Pierre, nous avons construit cette maison à deux et je suis ta femme légitime.
Pierre : Quel légitime ? Une incapable comme toi tu te dis légitime ? Je ne vais pas me le répéter je veux que tu quittes ma maison, Thérèse va te remplacer ici avec mes fils et ma fille.
Je continue de le supplier, mais il ne s'occupe plus de moi, je vois ma petite princesse rentrer dans la maison.
Judith : Bonjour papa.
Il le regarde sans même le répondre, je regarde ma fille et mon coeur de mère ce brise.
Je m'appelle Solange, j'ai 40 ans et je suis mariée à Pierre depuis 22 ans , et nous avons une fille de 15 ans. J'ai fais 5 ans dans mon foyer sans avoir d'enfant. Mon mari et sa famille sont partis doté une lointaine cousine pour qu'elle soit la deuxième femme de mon mari mais légalement je suis la seule. Dès qu'elle est arrivée chez nous, on l'avait mis dans notre deuxième maison que nous avions construit pour les invités. Même pas une année elle était tombé enceinte, elle avait eu ses deux premiers enfants à l'intervalle d'une année, mon mari avait complètement changé, il ne venait même plus dans notre maison, je précise nous vivons à Doga (un village du Bénin) mais après comme par miracle j'étais tombée enceinte, ma belle famille et ma coepouse m'avaient discrédité pour dire que la grossesse n'était pas à mon mari et depuis ce jour, mon mari était devenu indifférent mais je m'en foutais parce que Dieu avait entendu mes prières, j'allais être mère c'est tout ce qui comptait. J'avais failli mourir pendant l'accouchement mais Dieu m'avait fait grâce et m'avait donné cette beauté, j'ai élevée ma fille toute seule, son père n'a jamais été présent, il ne considère pas ma fille comme la tienne au contraire des enfants de sa deuxième femme , je ne peux pas quitter ce village parce que je n'ai plus personne à part mon frère qui vit en ville et de toutes les façons, mon frère ne me considère même pas.
Solange: Tu veux que j'aille vivre dans cette maison en bois ? Cette maison qui se transforme en rivière pendant qu'il pleut ?
Pierre : Ce n'est pas mon problème, Thérèse mérite plus cette maison que toi et ton bâtard et si tu ne veux pas, tu quittes ma maison.
Solange (en pleure): Qu'est ce qui n'a pas marché Pierre ? Qu'est ce que je t'ai fais pour que tu me maltraites comme ça ? Même ton enfant tu n'en veux pas, qu'est ce qui n'a pas marché ? On a tout construit ensemble maintenant tu veux me chasser de chez moi pour une raison que j'ignore ? Je ne bouge pas d'ici. Fais ce que tu veux.
Pierre : Je ne vais pas me répéter et à mon retour de champs, je ne veux plus te voir dans la grande maison.
Solange (en pleure): Pourquoi ? Dans ce cas, je vais remplacer chez Thérèse là-bas.
Pierre : Tu veux que je parle en quelle langue ? Tu vas dans l'annexe, de toutes les façons dans la deuxième maison, le frère de Thérèse va l'occuper.
Solange: Quoi? Tu privilèges le frère de ta femme au lieu de moi et ton enfant ?
Pierre : Quel enfant ? Je ne sais pas où tu es parti ramassé cette grossesse mais ce n'est pas le mien, tu sais pourquoi je ne t'ai pas chassé comme une malpropre ? Par ce que le chef du village me la interdit sinon crois moi depuis longtemps j'allais te chasser avec un coup de pied aux fesses.
Solange: Merci pour tout Pierre Dieu te rendra tout ce que vous me faîtes toi et ta famille.
Il me donne une gifle bam.
Je touche ma joue en feu et je vois ma fille courir vers moi.
Judith: Pourquoi tu nous détestes tant papa? Qu'est-ce qu'on t'a fait pour que tu nous traites comme des chiens ?
Solange: Arrête ma chérie ce n'est pas grave vient, on va prendre nos affaires et aller vivre dans l'annexe.
Elle me fixe comme si je suis devenue folle, je connais ma fille, c'est une fille qui ne craint rien, qui ne se laisse pas marcher dessus donc je ne veux pas qu'elle envenime la situation, je ne veux pas que leur sorcellerie tombe sur ma fille, la preuve est qu'elles ont essayée de l'éliminer et de l'envouter mais tout c'était zéro par ce que je protège mon enfant, personne ne touchera à ma princesse.
Pierre : Je ne veux pas vous voir ici à mon retour.
Solange: Ne t'inquiète pas, on va libérer ta maison tout de suite.
Je sais que ma fille n'est pas d'accord, mais je ne veux pas attirer l'attention sur elle, je regarde l'homme que j'aimais, qui était mon univers partir au champ avec une rage au ventre, mais je garde ma rage, je sent que cette rage va m'aider un jour.
Judith: Pourquoi tu te laisses faire maman ? Devant la loi, tu as tout le pouvoir de rester ici, pourquoi acceptes tu ce genre de sottise ? Dès que j'aurai mon bepc, on quitte ce village maman, on ne va pas rester ici et se faire maltraiter
Solange: Pour aller où ma chérie ? Toi même tu sais que mon frère ne va pas accepter qu'on aille chez lui, et surtout sa femme qui me déteste je ne sais même pas pourquoi, il ne voudra pas de nous.
Judith: Ce qu'on va faire, on va vendre le manioc avec le foufou, ce qu'on trouvera, on ira en ville, Dieu nous guidera maman crois moi.
Solange: Avec quel champ pour avoir beaucoup de manioc et de foufou? Ton père a pris ce que j'avais cultivé l'année dernière et a tout vendu , par ce que cette terre appartient à sa famille, donc je n'ai qu'une petite partie, si on fait le manioc avec, on aura même pas beaucoup d'argent.
Judith: Ce n'est pas grave ma petite maman, on fera avec ce qu'on pourra, mais on ne peut plus rester ici, je ne sais pas pourquoi j'ai vraiment peur, il ne me reste que deux mois avant l'examen. J'ai très peur maman.
Ma fille à 15 ans, elle est très intelligente et très éveillée c'est ma meilleure amie on parle de tout, on a pas des secrets entre nous.
Solange : Si on vend le peu de manioc et l'argent qui est là où tu sais on pourra avoir 150000 francs.
Judith: Ça suffira pour un début, on peut louer un studio à 10000 francs, on fera un petit commerce, le reste Dieu pourvoira maman.
Solange: Allez, vient on va prendre nos affaires et dégager d'ici, peut-être on aura un peu de répit.
Judith: Je ne pense pas maman, quand la reine Thérèse viendra vivre ici avec ses princes et sa princesse, on ne va plus boire de l'eau ici.
On a commencé à tout arranger, tu te rends compte que avec des années tu accumule des choses parfois sans valeur, l'annexe est à 200 mètres de la grande maison. C'est l'héritage que mon beau père avait laissé à ses trois enfants, chacun ses hectares. J'ouvre l'annexe j'ai envie de vomir, normalement on utilise plus cette maison en planche c'est un débarras, j'ouvre la fenêtre et la porte grandement pour que l'air puisse rentrer, ça sent la poussière et le moisi, je regarde les tôles, je vois bien des trous, j'espère qu'il y aura pas la pluie sinon ça ne sera pas bon.
Solange: Ma chérie je sais que tu es fatiguée, je vais me débrouiller pour le ménage.
Je sais qu'elle est en rage contre son père et toute sa famille, je regarde comment elle a les points fermés et je suis triste par ce que c'est à cause de moi tout ça. espère qu'on va quitter bientôt moi aussi je ne les supporte plus, même si on aura pas beaucoup d'argent, mais l'argent ça se travail et je le ferai pour que ma fille ne manque de rien.
Judith: Non maman, je ne suis pas fatiguée, on a commencé ensemble on va terminer ensemble.
On commence à travailler, en chantant les cantines de l'église, je vois la racaille venir nous narguer.
Solange: Judith ?
Judith : Maman ?
Solange: Tu ne dis rien compris ?
Judith: Mais maman...
Solange (la coupant): Tu ne dis rien, je sais pourquoi je te le demande.
Thérèse : Hahaha, ça se passe bien ici ?
Solange: Que ce que tu veux Thérèse ?
Thérèse : Je voulais seulement voir comment tu te débrouillais dans ta nouvelle maison ! Oups j'ai dis maison ? Taudis oui.
Elle éclate de rire.
Solange: Comme tu vois, mon taudis va bien ma chère.
Thérèse : Femme qui n'a pas de dignité si j'étais toi, j'allais déjà quitté ce village mais comme tu n'as nul part où aller. Cette taudis te ressemble avec ton bâtard.
Solange: Tu as fini ? Par ce que j'ai à faire.
Thérèse : Tu penses que ton attitude de reine là va te donner quelque chose ? Tu me fais vraiment rire, tu n'es rien, mais c'est toi qui se joue la princesse pfff n'importe quoi , maintenant c'est moi la reine de ton château et toi mon esclave.
Judith: Maman je suis fatiguée d'écouter la marmaille, alors on rentre'
Thérèse (furieuse): Toi tu penses que je suis ton égale ? Tchrrrr bâtard là.
Elle a levé la main pour la gifler, je bloque sa main
Solange (en rage): Je vous ai tout permis, sauf toucher mon enfant. Si vous voulez voir ma sauvagerie toucher à mon enfant maintenant tu peux aller dans ton château on ne te retient pas ici.
Thérèse (en rage): Tu vas me le payer Solange, je te jure sur la tête de mes enfants tu vas me le payer.
Elle tourne les talons et s'en va.
Solange: Je t'avais dis de ne rien dire Judith, on a beaucoup de temps donc supporte ma chérie.
Judith: Mais j'en ai assez maman, pourquoi pas partir maintenant, je ne pense pas les supporter encore pendant deux mois.
Solange: Tu dois avoir ton BEPC d'abord ma chérie c'est important. Pour le moment, serre les dents et supporte en silence.
On a pas bien passé la nuit les attaques toute la nuit, ils veulent me prendre mon enfant, je ne dors pas je ne fais que prier. Dans ce village presque la majorité sont initiés, c'est pour celà presque tout le monde me déteste par ce que je suis croyante, mais je ne pense plus tenir longtemps je dois vraiment quitter ici avant qu'il ne soit trop tard. Concernant Pierre, je le hais maintenant comme on dit le sentiment le plus proche de l'amour c'est la haine c'est le cas pour moi. Un homme que j'avais aimé de toute ma force et maintenant c'est lui qui me fait ça, je ne vais rien lui faire mais lui avec son Dieu. Je me réveille tout essoufflée, je transpire, je réveille ma fille pour qu'elle se prépare pour l'école.
Solange: Bonjour ma chérie , prépare toi sinon tu seras en retard, et surtout n'oublie pas, soit toujours dans un groupe jamais seule ma chérie.
Judith : Ne t'inquiète pas maman, je connais déjà les consignes.
**** Thérèse Tchédji ****
Cette cruche pense que c'est fini, je vais tout la dépouiller, mystiquement, ça ne marche pas mais je sais que tôt au tard, elle va lâcher prise. Maintenant que j'ai récupérée la maison pour mes enfants, il ne reste que le mariage civil, ça fait 19 ans que je suis considérée comme le crapaud c'est à dire la femme non légitime mais plus pour très longtemps. Là j'ai rendez-vous avec ma bande, c'est à dire ma belle mère et ma belle sœur, normalement ma belle-mère est une tante éloigné ce qui veut dire que je suis du même village que mon mari, mais l'autre est une, étrangère, c'est moi qui fait le bonheur de mon mari je lui ai donné 4 enfants, 3 garçons et une fille, qui est la princesse de tout le monde, mais quand je regarde la fille de ma coepouse, il y'a un petit truc qui me dérange , je ne sais pas quoi mais cette petite insolente me dérange, chaque fois faut que je la compare avec ma princesse et je trouve que cette fille à quelques chose de plus que ma fille mais je ne sais pas c'est quoi. Quand j'avais entendu que Solange était enceinte, j'avais failli faire une crise cardiaque, j'avais fait une semaine à bouder mon mari, par ce que je pensais qu'il ne la touchait plus et qu'il allait aimé cet enfant plus que les miens mais heureusement mes complices et moi avions discrédités cette femme. Maintenant il ne reste que le bouquet final, je vois Pierre rentrer de champs, j'ai déjà mis l'eau au feu pour son bain.
Moi : Bonne arrivée mon amour.
Pierre : Merci chérie où sont les enfants ?
Moi: Chez ta mère, mais Gabin (premier fils) est chez ses amis pour dire au-revoir.
Pierre : J'espère qu'il ne va pas me faire honte là-bas, c'est beaucoup d'argent que je vais débourser.
Mon fils a eu le bac, donc il va continuer ses études au Sénégal, j'ai tout fais pour que son père finance. Daniel mon deuxième fils est en seconde. Emy va faire le bepc dans deux mois avec l'enfant de l'autre et mon dernier est en CM1. Je suis confiante ma fille est la plus intelligente donc ça sera dans la poche, elle ira faire son lycée à la capitale chez ma sœur qui est fonctionnaire bref. Je lui met son eau dans la douche.
Moi: Je vais chez ta mère je ne vais pas mettre le temps, juste 30 minutes je reviens avec les enfants.
Pierre : Ok à tout à l'heure chérie.
J'arrive chez ma belle mère, il y'a une belle ambiance.
Moi: Coucou la famille, je n'ai pas de temps, je suis venue récupérer les enfants.
Belle mère: Quel enfant ? Émy est une grande déjà et les autres aussi donc ils peuvent rentrer seul non ?
Moi: C'est l'excuse que j'ai donné à ton fils pour que je vienne, toi même tu sais qu'il n'aime pas que je me déplace quand il est là.
Sidonie (belle sœur): Alors comment s'est passée ta journée ?
Moi (sourire): Bien, depuis que je suis dans la grande maison, tout va bien. Je fais les beaux rêves et mes enfants sont à l'aise.
Sidonie : Et l'autre là ?
Moi: Oh celle là ! Tu sais qu'elle est dans sa cabane avec son enfant, je suis là pour ça, maintenant on fait quoi comme tout ce qu'on a fait n'a pas marché ? Son point faible c'est sa fille et comme cette petite m'a manqué de respect je veux en finir avec elle.
Belle mère: Ça, je dit non. Je ne veux pas qu'on touche à ma petite fille ah ça non!
Quand elle a dit ça avec force mon coeur à saigné.
Moi: Quelle petite fille belle mère ? Je pensais que Emy était ta seule petite fille ?
Belle mère: Toi et moi on sait que Judith est la fille de mon fils, si tu veux t'acharner sur sa mère, je suis pour mais pas à mon sang ok ?
Cette vielle pense que je vais l'écouter. On verra bien
Moi: Et maintenant on fait quoi ?
**** Judith Sena Sonon ****
Je viens de finir mon examen, nous attendons seulement les résultats, on déménage dans une semaine pour la capitale, je suis trop contente de quitter ce village pourrie, loin de ces sorciers. Mais parmi ces personnes, la personne que je déteste la plus c'est mon père, qui est indigne, ce n'est pas grave ce qui est important c'est de partir. Je vois ma demi soeur qui passe devant moi sans même dire bonjour, la photocopie de sa mère avec le même comportement. J'arrive devant la porte de ma maison j'entend les cris à l'intérieur, je rentre et je vois mon père qui donne une gifle à ma mère.
Moi (criant): Lâche là, Qu'est ce qu'elle t'a fait ?
Papa (furieux): Toi tu restes loin de ça. Tu m'as compris ?
Je regarde ma mère qui est à terre entrain de pleurer, mon cœur saigne, mais qu'est ce que nous avons fait pour qu'il nous déteste comme ça ? Je prends un pilon.
Moi: Tu lâches ma mère sinon je vais te fracasser la tête, on t'a laissé dans ta villa et maintenant tu nous suit dans notre taudis ?
Je continue de le menacer avec mon pilon, il le lâche et me regarde avec ses yeux rouges. Il sort de la maison, je cours vers ma maman.
Moi: Maman ça va ?
Maman : Pourquoi tu lui a menacée ma chérie ? C'est ton père, tu dois le respecter.
Moi: Oh arrête maman, je n'ai pas de père, je ne suis pas hypocrite je sais tout ce qui se passe ici, si toi tu aimes te laisser faire, pas moi quand même.
Ça fait une semaine que depuis mon père était venue menacer et taper ma mère par ce qu'il voulait divorcer et légitimer ses autres enfants mais ma mère veut des garanties pour moi, au cas où, mon père ne veut pas faire des concessions c'est là où y'a un problème. Demain ils vont afficher le bepc, j'ai le cœur nouée, maman est parti pour la dernière fois au champ pour ramener un peu des trucs qui iront avec nous à Cotonou. Je ne veux pas rester seule ici, on ne sait jamais donc je part chez ma meilleure amie qui vit pas loin. Je trouve Emy avec sa bande, je veux les dépasser mais elle me barre la route.
Moi: Emy je ne veux pas des problèmes laisses moi passer s'il te plaît.
Emy (rire): Tu vas chez ta connasse d'amie ? Comme on dit qui s'assemble se ressemble.
Moi: Tu as bien dis, parce que quand je regarde ton entourage pfffff foun foun.
Emy: Faut bien parler parce que demain, il y aura des pleures ici.
Moi: Si c'est pour l'examen que tu es entrain de dire ça, commences déjà à pleurer ma très chère sœur.
Emy (en colère): Je ne suis pas ta sœur sale conne. Allez les filles venez on a des choses importantes à faire comme préparer la fête de demain pour notre examen.
Elles sont partis, je continue ma route jusqu'à chez Crédo ma copine. Je la trouve entrain d'arranger sa chambre.
Moi: Coucou copine, c'est le grand ménage ?
Crédo: Oui, demain après la proclamation, je vais à pointe noire chez ma sœur admise ou pas donc je veux laisser ma chambre en ordre.
Moi: Moi aussi après la proclamation je quitte le village avec ma mère, on va aller se chercher à la capitale.
Crédo: Mais c'est une bonne chose ma chérie, franchement je ne veux pas aller chez ma sœur, c'est une femme qui aime trop dominer les gens, mais comme c'est la préférée de mes parents, je ne peux pas refuser et surtout elle est enceinte.
Moi: Il faut qu'on garde le contact ma copine.
Crédo: Bien sûr ma belle, au faite je veux que nous passons la dernière nuit ensemble tu penses que ta mère va accepter ?
Moi: Je ne sais pas copine, allez vient on va lui demander.
Nous sommes partis demander à maman qui venait d'arriver des champs. Elle à dit oui mais avec beaucoup de recommandations. Pour la première pour moi, je ne vais pas dormir avec ma mère, ça me fait tout drôle.
Crédo: Qu'est ce que tu voudras être plus tard ?
Moi: Je ne comprends pas. Être en quoi?
Crédo: Quel travail tu voudras faire plus tard.
Moi: Je voudrais être une femme d'affaire et avoir beaucoup d'argent pour aider ma mère et surtout la rendre fière de moi et toi ?
Crédo: Je voudrais ouvrir un grand restaurant, je verrai les gens manger et me féliciter pour mon travail.
Nous avons parlée de nos rêves une partie de la nuit. Nous avons dormi à une heure même pas 30 minutes, on entend les gens criés dans tout le village, on se réveille en sursaut.
Moi (en tremblant): Mais qu'est ce qui se passe ?
Crédo: J'espère que ce n'est pas grave.
Je ne sais pas pourquoi, je sors en courant. Crédo me suit derrière, je vois les gens courir en direction de chez moi.
Moi: Mais pourquoi les gens cours comme ça ?
Crédo: Viens on va voir ce qui se passe.
Nous aussi on commence à courir, j'arrive devant chez moi je trouve ma maison en feu
Moi: (criant): Mamannnnnnnnn!
Je vois les gens qui me tirent pour que je n'aille pas vers la maison.
Moi (criant): Laissez moi ma maman est à l'intérieur. Mamannnnnnnnnnn.
Je me rends compte que tous les gens qui sont là me regardent avec pitié et tristesse.
Moi (pleurant): Noooooonnnnnnnnnn pas ma mamannnnn.