CHAPITRE 6 : Notre baise à la cuisine
*
Ashley et moi passâmes plus de trente minutes ensemble dans mon lit à nous faire des promesses. C'était la première fois de ma vie où je voyais une femme pleurer pour moi ; pleurer de peur de me perdre. Aucune femme ne s'était jamais inquiétée de moi. Qui suis-je d'ailleurs pour retenir l'attention d'une femme ?
Et d'ailleurs, moi-même, je n'ai jamais fait confiance à la femme. Mon professeur de mathématiques avait raison quand il nous disait en classe que la femme aime celui qu'elle veut et sort avec qui elle veut. Si la femme ne t'aime pas, c'est qu'elle ne t'aime pas. La preuve : la femme du plus millionnaire des artistes nigérians n'a-t-elle pas quitté ce dernier pour aller se remettre avec un pauvre ?
Voilà pourquoi je dis toujours que la femme est un diable ; elle fait ce qu'elle veut et peu importe tes jugements, elle s'en fiche.
Dans mes bras, tête collée à ma poitrine, Ashley avait longuement pleuré avant de s'endormir.
Mon téléphone reprit à sonner et j'abandonnai ma compagne pour aller décrocher l'appel. Lorsque je m'emparai du téléphone pour chercher à identifier l'appelant, mon cœur sauta dans ma poitrine. C'était Rosina qui appelait. Devant cette impasse, je ne sus quoi faire. Que lui répondre ? D'un cœur rassurant, je décrochai l'appel malgré mon cœur qui était en lambeau.
– Allô Rosi ?
– Mais où est-ce que tu as déposé le téléphone depuis tout ce temps ?
– Je suis désolé, Rosi ! C'est parce que le téléphone ne cesse de planter ces derniers temps.
– Tu ne manques jamais de prétextes, Nicolas ; criait mon interlocutrice au bout du fil.
Ah oui ! Elle avait trop patienté, cette jeune fille collégienne.
– Je suis désolé ! Il faut quand même me comprendre.
– Ok, viens m'ouvrir le portail.
Je gardai mon silence et jetai un clin d'œil à l'adresse de ma petite mère que je venais d'abandonner dans le lit. À ma grande stupéfaction, celle-ci, au lieu d'être en train de dormir, me regardait de ses beaux yeux.
Je raccrochai l'appel et m'accourus à son adresse.
– Je suis cuit ! lui murmurai-je.
– Il y a quoi ? C'est papa ?
– Non, ce n'est pas lui ; C'est Rosi, ma petite amie.
– Elle a quoi ?
– C'était elle qui appelait depuis. Elle est au portail et voudrait que je vienne lui ouvrir.
– Alors où est le problème ?
Et mon téléphone reprit une fois encore à sonner. Je silençai l'appareil pour continuer mon entretien avec ma deuxième femme, Ashley.
– Je voudrais savoir s'il faut lui mentir que je ne suis pas à la maison ou non…
– Non, va lui ouvrir ! Je vais me retirer de ton lit avant qu'elle ne monte les escaliers !
– Ah, super ! Merci beaucoup.
Et ce fut en ce moment que j'eus la force de décrocher l'appel de Rosina qui sonnait en silence.
– Oui bébé ? lui dis-je.
– Nicolas, est-ce que tout va bien avec toi ?
– Pourquoi cette interrogation ?
– Viens m'ouvrir le portail, je suis fatiguée de rester debout.
– Ok, j'arrive !
Je raccrochai l'appel et m'approchai de plus près de Ashley pour lui demander ce qu'on allait faire.
– Emmène-moi dans ma chambre s'il te plaît.
Ah oui, c'est toujours notre jeu d'action qui est sur l'esplanade.
Une fois encore, je lui offris mon dos et elle s'y aggippa et en course de vitesse, je l'emmenai dans sa chambre.
– À tout à l'heure bébé ! me souhaita-t-elle.
– Merci mon amour !
– Et de grâce, ne te tue pas trop pour elle ; c'est d'accord ?
– Si, c'est ok !
Et je l'abandonnai tout sourire.
Je gravissais les marches des escaliers en courant ; je courais on dirait une bombe était sur le point d'exploser dans la maison.
Ah oui ! Je ne voulais pas avoir à faire à la fâcherie de Rosina. C'est une femme très jalouse et je le sais. Elle m'a déjà plusieurs fois mis en garde. Elle m'a déjà dit que le jour où elle découvrira mon infidélité, que j'allais pleurer toutes les larmes de mon corps et qu'elle n'allait jamais me céder une deuxième chance.
Je n'ai même pas cherché à discuter avec elle. Sinon moi-même, quand je la regarde, je sais que je ne la mérite pas avec sa belle peau gracile. Je sais qu'elle avait des prétendants à la touche et à moindre erreur, elle pouvait me retirer du jeu et j'allais continuer ma misérable vie ailleurs.
– Nico, que faisais-tu dans cette maison ? me demanda-t-elle lorsque je lui ouvris le portail.
– Il faut entrer s'il te plaît !
– Dis-moi d'abord ce que tu faisais depuis tout ce temps.
– Pourquoi tu es en colère contre moi ? Tu ne peux pas imaginer la peine que je me suis donnée pour venir t'ouvrir ce portail.
– Tu parles de quelle peine ?
– Rosi, ce n'est pas si important…
– Si ! Pas important à toi mais à moi, oui ! Alors, réponds-moi sinon je retourne chez moi.
– Rosi, pourquoi tu aimes te fâcher pour des choses inutiles ?
– Oui, ces choses peuvent te paraître inutiles mais pas à moi ! Tu aimes trop te foutre de ma gueule.
– D'où est-ce que tu sors avec toutes ces histoires ? Nous n'allons pas quand même nous mettre à nous disputer tout le temps sur ce portail !
– Je ne sais pas ce que tu attends pour répondre à ma question. Ou bien tu baisais une autre femme à l'intérieur ?
Oh mon Dieu ! La jalousie finira par tuer cette fille.
– Est-ce que, quand tu me regardes, je ressemble vraiment à quelqu'un qui peut oser sortir ou entretenir une relation avec autre femme ?
À ma question, mon interlocutrice ne sut plus quoi répondre et me surpassa sur la pelouse pour continuer sa marche vers la porte d'entrée.
Je fermai le portail tout sourire et me mis à sa suite.
Arrivée dans le salon, Rosina qui avait l'habitude de se reposer dans les divans, s'était plutôt dirigée dans ma chambre. Je la suivis pour aller voir ce qui l'avait intimidée à manifester ce comportement de jamais vu. Arrivé là-bas, je l'aperçus fouiller partout.
Que cherchait-elle ? Oh mon Dieu, que le taux de jalousie dépassait sa limite dans le sang de cette jeune fille.
– Tu as chance ! me lança-t-elle depuis mon lit.
– Chance pour quoi ?
Elle ne me répondit pas et déposa son sac sur le lit. Sous mes yeux, elle commença à se déshabiller.
– Viens me détacher le lacet, me lança-t-elle comme si c'était moi qui le lui avais attaché depuis sa maison.
Elle était venue pour le pénis mais elle ne voulait pas venir voir quelqu'un d'autre en train de le bouffer avant elle. Voyez-vous les femmes ? Au lieu de laisser d'autres femmes jouir aussi du plaisir, elles diront non.
Puisqu'elle était fâchée, je m'approchai d'elle pour lui détacher le lacet.
D'un coup, elle m'offrit ses seins qui commencèrent aussitôt à me faire bander. Caresses sur caresses, je finis par la mouiller et la baise commença. Puisque Rosina est une fille qui n'aime pas trop se gêner pour la baise, je m'abstiens des détails sinon, après qu'on s'était caressés, elle s'est juste couchée et m'a exposé comme d'habitude son vagin poilu et, sans même chercher à la lécher, je lui ai introduit ma bite et on a fait notre jeu comme vous le savez.
En fait, Rosina n'est pas romantique. Et puisqu'elle ne l'est pas, inutile de l'être avec elle.
Je me souviens même de la première fois où je croyais qu'elle serait douée dans la fellation et lui ai enfoncé ma bite dans la bouche.
C'est depuis ce jour que j'ai découvert que Rosina était une véritable vraie villageoise. Je ne sais même pas qui a osé lui donner cette belle appellation de Rosina. Mieux vaut la prenommer Rosine que Rosina. C'est une vraie campagnarde, cette jeune fille. Moi, je voulais lui faire manger ma bite et elle voulait la croquer avec les dents. Je sentais ses dents sur la peau de mon pauvre pénis et si je ne le retirais pas aussi vite, je pense que je serais aujourd'hui sans pénis. La fille s'était déterminée et voulait en finir avec moi. Ce jour-là, j'ai failli pleurer. De comble, lorsque je lui ai retiré ma bite de peur qu'elle me rende la vie invivable, cette pauvre fille s'était levée pour aller se rincer la bouche sous les toilettes. Ce qui voulait dire que mon pénis était trop sale pour être sucé.
Je l'ai comprise ce jour-là. C'est parce que j'étais trop noir et elle était trop claire. Elle se comportait comme les Blancs qui traitent les Noirs de Diable. Elle oubliait qu'elle aussi était du gène noir.
Après nos baises, Rosina se laissa emporter par un profond sommeil et moi, je l'abandonnai pour regagner le salon.
***
Il était seize heures trente minutes lorsque j'ai fait mon retour à la maison après avoir remorqué Rosina sur le siège arrière de ma moto.
J'étais consciente de l'heure du retour à la maison de ma mère. Et avant que je ne revienne d'ailleurs à la maison, j'avais fait une escale à sa boutique pour m'assurer de sa présence là-bas. Eh oui, elle y était. Moi qui avais l'habitude de passer des trentaines de minutes avec elle avant de la quitter pour la maison, je ne passai que deux minutes parce que je pensais à Ashley.
À mon retour-là, je me dirigeai dans la chambre de Ashley après avoir garé ma moto au garage et avoir verrouillé une fois encore le portail à la serrure.
Arrivé dans sa chambre, je ne l'aperçus pas. Je criai son prénom et elle me répondit depuis la cuisine. Je m'y dirigeai sans attendre une seconde. Là-bas, elle était debout et découpait des oignons. Sur le gaz à côté, mijotait un repas fermé en marmite.
Je l'attrapai par derrière pour lui demander si elle cuisinait.
– Oui bébé, je suis en train de préparer ; me répondit-elle en laissant échapper de ses mains son couteau. Elle saisit le torchon et se nettoya rapidement les débris du fruit et tout de suite, nous commençâmes à nous caresser. On dirait que cette journée m'était faite uniquement pour baiser.
Ah oui, un nouveau plat de baise était encore sur table.
Je la mouillai correctement d'abord de mes caresses et ensuite, je la collai contre le mur pour lui enfourcher ma bite. La baise de position collée au mur, l'avez-vous jamais prise ? Elle est la meilleure.
Je voyais Ashley blanchir telle la neige. Ah oui, je venais de la satisfaire de mon pénis et par terre, on pouvait lire mon sperme.
– Tu es adorable, si tu savais ; me dit-elle, toute fière.
– Merci ! Je t'aime si tu savais aussi.
– Et moi, je t'aime encore plus.
Collés l'un contre l'autre, le repas que Ashley avait mis sur le feu grillait sans qu'on ne se rendait pas compte.
Lorsque je sentis l'odeur et le lui dis, elle s'accourut vers la casserole pour y voir ; certes, le riz était presque immangeable.
– C'est gâté, on ne peut plus le manger ; tout a pris feu ; me dit-elle, découragée.
Je m'inquiétai pour elle mais elle me dit de ne pas m'inquiéter qu'elle allait préparer un autre.
Alors, vous aussi, ne vous inquiétez pas de notre riz ; il est le nôtre et non le vôtre. C'est notre jeu d'action qui est sur tapis.