Bibliothèque
Français
Chapitres
Paramètres

4

Après une nuit à tout planifier, Red s’était levé de bon cœur et de bonne humeur car après tout, il n’allait buter personne. La patience était une vertu comme les gens ne cessaient de le dire et il allait certainement l’appliquer pour mieux s’en sortir. Riley était lui aussi mafieux ou plus précisément un chef de gang et malgré le fait qu’il semblait ne pas aimer Asly, cette dernière restait sa fille et il savait qu’il pourrait tout faire pour la protéger, uniquement dans le but de ne pas avoir sa mort sur la conscience. Lorsqu’il termina de se préparer, il était enfin prêt pour se rendre au domicile Miller pour escorter Astrid.

-je vais y aller Vitaly et je me demande bien à quoi va ressembler ma journée. Je suis un homme qui aime tuer et pas se coltiner une gamine capricieuse qui ne va pas arrêter de me casser les couilles mais bon, ça fait partir du sacrifice pour arriver à mes fins je crois.

-je sais ça Red mais il va falloir que je te dise quelque chose. J’ai un colis de la prison centrale Russe où tu as passé cinq ans de ta vie je t’en prie, contiens-toi parce que ce n’est pas peu ce que je vais te dire.

-me montrer ou me dire Vitaly, tu viens là de me dire qu’il s’agit de mon colis je te signale alors pourquoi voudrais-tu me dire et pas me montrer.

Vitaly ferma les yeux et les serra tellement fort. Il ne pouvait pas prévoir ce qui allait se passer mais au moins, il fallait qu’il fasse quelque chose. Il commença à avancer vers Red d’une démarche lente et un sourire peu rassurant aux lèvres. C’était tout à fait normal qu’il soit autant crispé parce que qui oserait être serein avec ce qu’il était sur le point de lui annoncer. Il bondit sur lui et avant même que Red ne se rende compte de quoi que ce soit, il venait de le désarmer.

-mais ça je n’ai pas vu ce coup arriver mon cher ami. Maintenant quoi ? je mets les mains bien évidence ? cracha Barrosa dans une colère noir.

-je n’ai jamais dit que je voulais t’attaquer Red mais ce que je viens de faire, c’est parce que je tiens à ma vie et je sais à quel point tu peux être dangereux. Tu peux aussi me comprendre sous ce coup.

-bien maintenant que tu as fini et que tu auras encore droit à quelques minutes de vie, tu peux maintenant me dire ce qui se passe ?

Vitaly l’intima à le suivre dans son bureau et une fois là-bas, il tendit une boite à Red qu’il regarda avec méfiance. Il ne comprenait pas pourquoi il avait décidé de le désarmer sous prétexte qu’il tenait à sa vie et tout ça pour lui donner un truc pareil. Il ouvrit et vit une chaine à l’intérieur. Ce bijoux ne lui était pas inconnu car il avait vu cette fille un nombre incalculable de fois avec mais il n’y avait jamais prêté de l’attention. Il le sortit et ne comprit pas pourquoi est-ce qu’on lui envoyait cela.

-je sais que tu ne comprends pas mais lorsque tu as été arrêté, cette chaine était dans ta poche Red et je sais que tu vas commettre un meurtre aujourd’hui mais je te prie de patienter avant. il y a bien un nom gravé dessus et c’est… c’est celui de…

Des grosses gouttes de sueur froides dégoulinaient du front de Vitaly car il savait que plus rien ne pouvait retenir Red de mettre fin aux jours de cette jeune femme.

-le nom de qui Vitaly et ne me fais perdre encore plus de patience si tu veux que cette personne puisse encore voir la lumière du jour.

-Asly Miller, répondit ce dernier en baissant la tête.

Il ne passa pas une seule seconde avant qu’il ne renverse tout ce qui se trouvait sur son bureau. Il avait la haine, la haine contre cette fille, il allait la faire payer tout ce mal, toutes ces années de souffrance oui elle allait payer pour tout cela et rien ni personne ne pouvait lui dire contraire. Cette fille avait joué avec le feu et il était temps qu’elle se souvienne que Vladimir Petrov était mort en prison, laissant ainsi naître Goliath Red Barrosa. Un animal sanguinaire qui n’avait aucune pitié pour ses victimes et qui prenait un plaisir fou à leur ouvrir la chaire.

-je vais y aller maintenant et ce soir, nous retourneront en Russie. Je crois qu’il est temps que cette gamine sache à qui elle a affaire.

-je comprends Barrosa mais calme-toi un peu. Ça pourrait être une erreur, tu as bien vu que celle que nous avons affronté était bien plus douce que la fille que nous avions connu en Russie.

-je connais les femmes Vitaly et si tu fais confiance à une femme, elle va te pourrir la vie sans le moindre remord mon frère alors laisse-moi m’occuper de ça. J’aime la chasse et j’aime toujours faire croire à mes ennemis qu’ils ne risquent rien du tout alors que le danger plane sur eux et c’est la même impression que je vais laisser à cette fille. Lui faire croire qu’elle s’est débarrassée de moi pour toujours alors que je lui laisse juste de temps de courir et de perdre son souffle. Je vais y aller.

Une fois devant le portail des Miller, Barrosa essayait tant bien que mal de canaliser ses sentiments car la toute première chose qu’il avait vu en arrivant était cette fille aussi belle qu’il ne l’aurait imaginé. Il imaginait que c’était cette beauté qui l’avait envouté cinq ans plus tôt et qu’il s’était retrouvé dans ses bras comme un con. Cette dernière semblait tellement pressée. Il vit du soulagement se lire sur son visage lorsqu’une voiture de sport se stoppa devant elle. Un jeune homme à peu près de son âge sortit et lui ouvrit la portière. Un sentiment de colère s’empara de lui et il avait envie de cogner leurs deux têtes sur la chaussée et voir leur sang couler mais une voix dans son dos l’interrompit.

-Armel est son ami et rien de plus. Elle préfère l’attendre que de prendre un taxi.

C’était Riley qui venait d’apparaitre et ça aussi le choquait. Laisser sa fille prendre le bus alors qu’il avait à disposition tous les moyens pour mettre une voiture à sa disposition, ça ne le touchait point car il mettait ça sous le compte du Karma après tout ce qu’elle lui avait fait.

Téléchargez l'application maintenant pour recevoir la récompense
Scannez le code QR pour télécharger l'application Hinovel.