Chapitre 8 : Le départ
Alors , à la fin du repas , le père sortit attendre Karen dans la cours. Quand il eu finir de manger , il voulut se débarrasser de la table , ce qui n'est pas dans ses habitudes. Sa mère le remarqua et l'en dissuadait ,lisant dans ses pensées et sachant qu'il voulait certainement se faire gagner du temps.
-- Tu peux laisser faire ta sœur. Ton père t'attends sans doute au dehors. Aller file. Lui ordonna son père.
Il n'a aucune envie de rester seul a seul avec son père. Karen savait l'effet qu'il exerçait sur lui en tant que chef de famille.
Il hésita d'abord , avec les pieds lourds , d'un pas lent , il traversa le perron pour aller trouver son père.
-- Tu viens on ira faire une balade ? Demande t il en lui faisant une tape amicale.
Karen fut de plus de plus en plus étonné par le comportement de son père. Longtemps que ça soit , c'était la première fois que son père lui faisant un geste admirable et beau à voir. Sans mot dire , il cligna la tête du haut en bas pour approuver parce qu'il est sous le choc du changement de comportement de son père.
En marchant côte à côte , le papa débuta un discours d'excuse à son fils qui était attentif tout le long de son monologue.
-- Tu sais fiston , tout ce que je fais , je veux dire ta maman et moi , nous le faisons pour ton bien . Et...
Il voulut continuer quand Karen avance une question avec un ton coléreux.
Karen : C'est pour mon bien tu dis ? Me contraindre à faire ce que je n'ai j'amais voulu est pour mon bien ? Ne soit pas pathétique s'il te plaît papa. Finit il en redevenant très calme.
-- Laisse moi finir s'il te plaît , tu veux ? Demande t il à son fils qui hésita avant de lui répondre froidement sans doute parce qu'il lui en voulait toujours.
Karen : D'accord. Continue papa.
-- Merci. Je ne te dirai pas la raison pour laquelle je voudrais t'envoyer en ville et ne me le demande pas s'il te plaît mais , sache que tu es mon préféré hormis ton grand frère et je suis fier de toi. Je te tiens vraiment à cœur si tu le savais. J'ai pensé que c'est la seule solution après m'avoir tourné et retourné la tête à plusieurs reprises. En conclusion finale , je trouve que c'est une meilleure décision pour ta vie future , et aussi pour la nôtre. Je te demanderai de me pardonner sur ce coup là car je sais que j'ai tort. Mais tu dois t'y rendre et tu resteras avec ton oncle pendant un moment jusqu'à ce que tout soit redevenu calme.
Pendant tout son discours intéressant , des frissons lui parcoururent le long du corps , prouvant a quel point il disait la vérité , une vérité si touchante dans laquelle il essaye de protéger sa famille.
Karen suivait tranquillement ce que son père lui disait. A y réfléchir , il pense que son père a une bonne raison de lui avoir suggéré cet déménagement. Après une grande et profonde inspiration , il prit la parole , s'adressant à son père.
Karen : Je te comprends papa. Même si je n'ai pas le choix , je pense que tu veux de mon bien. Je ne vais pas te décevoir . Je t'obéirai quoi qu'il se passe.
-- Merci beau fiston . Merci de m'avoir compris. Dit il , faisant couler une petite larme à l'œil gauche. Je t'aime fiston , je t'aime de tout mon cœur. Avoue t il en le serrant dans ses puissants bras.
Karen : Moi aussi je t'aime papa.
Il le serre à son tour. Qu'il lui avait manqué !
-- Je crois qu'il faudrait que nous rentrons afin que tu te prépares. Annonce le père en se détachant de lui.
Et oui , la réalité était à l'évidence. Bien sûr qu'il se doit de partir.
Karen : Oui , tu as raison papa . Approuve t il
Ils rebroussèrent chemin . Ils rigolent de bon cœur jusqu'à la maison ,ce qui réjouis la maman qui compris aussitôt le complice des deux garçons qui lui sont chers. La joie était revenue dans le foyer , mais alors , il fallait bien que tout soit préparer , absolument tout pour le départ de leur unique fils restant...
Après un quart d'heure à préparer le départ de leur fils , les parents ont finalement finis le rangement. Enfin prêt pour le départ , tous étaient debout afin de lui souhaiter ses adieux pleins d'émotions.
-- Fais attention à toi mon fils. N'oublie pas ta mère chérie. Que Dieu t'accompagne. Termina la mère de Karen en pleure.
-- Je crois qu'on s'est déjà tout dit , fiston. Je te prie de faire très attention en traversant la forêt mortelle et la mer maudite. Par contre , avant d'atteindre la mer maudite , tu devras passer par le désert. Tu sais que tu ne pourras passer par ces trois obstacles si tu n'en est pas digne. Toutefois, sache que j'ai pleinement confiance en toi. Termina le père aussi en lui tapotant l'épaule amicalement, le serrant si fort dans ses bras que Karen cru s'étouffer. Il se tint tranquille pour ne pas lâcher prise devant ce départ d'adieu de son unique fils restant. Le père ne pouvait quand même pas montrer sa faiblesse devant son garçon. Il a toujours réussi à faire cacher ses émotions face à son fils , et ce n'est pas un vulgaire sentiment d'insécurité qui le fera pleurer maintenant. Il se doit d'être fort pour son fils.
Tous ne pouvaient s'empêcher de pleurer le départ de Karen , le petit garçon qui était devenu un grand , mais alors un grand garçon au fil du temps . Sa sœur l'embrassa avant que ses trois amis présent ne l'embrassent à leur tour à tour de rôle. Les câlins par ci et par là , les larmes perlèrent sur la joue de toute la famille , y compris le village en entier.
Antonio : N'oublie pas le village man. Je ne sais absolument pas quoi devenir sans toi.
Karen : Tu n'as pas à t'inquiéter. Je revendrai , c'est promis.
C'était alors au tour de Léna qui s'impatientait et se rongeait les doigts à force d'être nerveuse du départ de Karen. Arrivée à sa hauteur , Karine voulut la câliner mais , contre toute attente , elle lui donna un baiser sur les lèvres. Karen rougit. Surpris, il lui lance un regard interrogateur. En guise de réponse , Léna lui dit tout simplement pendant qu'une petite larme perla sur sa joue ronde.
Lena : C'est un adieu. Tu vas beaucoup me manquer.
Karen était plus que déboussoler pour le baiser qui lui était donné. Il ne voulait pas trop pensé , sachant que Léna était capable de lire dans ses pensées. Elle le serre contre lui avant qu'il n'aille vers Wayne . Wayne ne pouvait ouvrir la bouche pour parler . On mettra cela sous l'effet du choc qu'il a eu quand il a su pour le départ de son ami ? Ou parce que l'émotion était trop forte ? Pour l'aider , Karen prit la parole.
Karen : Vieux , tu n'as rien à me dire ?
Wayne : Qui est vieux ? Je sais toujours draguer les filles moi.
C'était ce à quoi il s'attendait , enfin pour ne pas dire que c'est ce que voulait entendre Karen. Oui , il voulait entendre les mauvaises blagues de son ami. Tout le monde en ri face à cette blague pourrie.
Wayne : Néanmoins , je m'inquiète pour toi. J'ai peur que tu soit dévorer par un long garou dans cette forêt.
Pensa t il haut en feignant d'être triste.
Ce n'était pas pour faire peur à son ami , ni pour l'attrister . La vérité était à l'évidence et il ne pouvait échapper à cette vérité mortelle. Il fallait s'attendre à toute chose dans cette forêt. Une petite erreur pouvais lui être fatale.
Karen : Ne pense pas ainsi. J'irai sain et sauf grâce à mes pouvoirs.
Wayne : Mais j'ai peur pour toi , chéri.
LE CHOC !!
Karen : Qui appelles tu , chérie ?
Wayne : Je ne vois pas de quoi tu veux parler .
Karen : Tu te fous de ma gueule ?
Et c'était partir pour une poursuite interminable sans le village pour une courte durée. Wayne avait réussi à distraire tout le monde que l'angoisse qui reignait sur le visage de tous a disparue. Ils avaient presque oublié que Karen devait partir..
Enfin prêt , il prit un petit buisson qui le mènera vers le premier obstacle qu'il fallait franchir pour quitter définitivement le village. Mais avant , il jeta un coup d'œil en arrière , regardant pour la dernière fois les membres du village , ses parents. Il essaie de mémoriser le doux visage de chaque personne importante de sa vie. Dans un soupir pesant , il détourna le regard afin de faire face à la petite forêt qui le mènera vers la forêt interdite. Son village allait lui manquer , c'est sur . Déterminé , il s'introduisit au fond de la forêt sous le regard calme des villageois. Les grandes feuilles des arbres le couvrirent quand il eut franchi le premier pas pour une destination inconnue , laissant derrière lui tout une nation entière qui portait espoir en lui....Qu'un jour il reviendra sain et sauf.
A suivre....