Chapitre 9
Tu te fais des idées pour rien. L'arrivée d'Agnès ici n'a rien à avoir avec moi, tu dois me croire, c'est juste un coup de dé et cela fait déjà plusieurs mois qu'on est plus en contact. J'ai tourné la page avec elle. C'est toi que j'aime. Je ne sais pas pourquoi tu te mets dans cet état.
_ Ouais vas-y, traite moi de folle.
_ Arrête de dire ça.
_ Tu aurais pu sauter à son coup si je n'étais pas là.
Peut-être, si on analyse bien les situations. Je m'étais pas mal amusé avec elle dans le passé et j'avoue que quelques fois, ses délires au lit me manquaient mais je n'ai jamais pensé me marier avec elle.
_ Je...
_ Arrête de mentir, j'ai vu comment tu la fixais avec admiration. Ces remarques étaient fondées, je l'avais admirés surtout son look mais c'était tout, je n'avais pas d'excuses sur ce coup.
_ Mais je suis ici avec toi et c'est tout ce qui compte.
Agnès était l'une de mes conquêtes du campus. Malgré qu'elle fût au courant de ma relation avec Christine dans le temps, elle accepta une relation en cachette avec moi jusqu'à ce que je décide de mettre fin à ce jeu après que Christine nous ait découvert. J'avais tellement eu honte.
_ Je comprends que tu l'aies dans le nez et j'en ferai pareil à ta place mais comprends moi aussi. Je la saisis tendrement et je voyais son visage s'illuminer peu à peu.
_ Je t'aime. Dis-je
Madame Yvonne, au boulot c'était la femme la plus autoritaire que je connaisse. Quand il s'agit du boulot, elle était sérieuse et déterminée. Pendant toute la réunion, je l'observais parler. Ses gestes et le mouvement de ses lèvres à chaque fois qu'elle articulait une phrase. Elle était belle. J'avais déjà vidé deux bouteilles d'eaux de 0.5 litre.
_ Après tu passes me voir au bureau. Elle s'adressa à moi sur un ton sérieux. Cinq minutes après la réunion dans la salle de conférence, je me précipitai pour la rejoindre.
_ Excusez madame. Vous m'avez appelé. Elle m'ordonna de m'installer et j'obéis. Elle retira ses lunettes qu'elle posa sur le clavier de son ordinateur et se dirigea vers moi. Elle portait une chemise à manche longue flottante piquée dans une jupe noir moulante avec deux fentes sur les côtés. Elle s'installa devant moi. J'étais au milieu de ses deux jambes et j'étais mal à l'aise. J'essayai de repousser la chaise mais elle me retint par le col de ma chemise.
_ Tu sais pourquoi je t'ai appelé ? Me demanda-t-elle mais avec une figure pareil, c'était facile à deviner.
_ Non madame. Je comprenais peut-être mal son message, et mieux vaut éviter tout problème.
_ J'ai envie de toi. Je ne m'attendais pas du tout à une scène pareille mais au fond, c'était réciproque.
_ Vous êtes directe. Dis-je.
_ Oui je ne vois pourquoi aller à quatre pattes sur un sujet aussi simple. J'avais des sueurs froides.
_ Mais on est au travail. Dis-je les yeux fixés sur ses seins.
_ Oui je sais mais dans mon bureau alors je ne vois pas pourquoi on ne peut pas s'amuser. Sa force n'était pas assez suffisante mais avec ma volonté j'étais debout entre ses jambes. Son index se frayait un chemin sur mon torse tout en enlevant les premiers boutons avec délicatesse. Nos lèvres ensembles, on s'échangeait nos salives avec tendresses et passions. Ma main droite sur sa cuisse je dessinais un schéma avec le bout de mes doigts tout en cherchant un chemin sous sa jupe. Ses mains s'enlacèrent autour de mon coup et ses doigts dans mon oreille me chatouillaient. Ses mains caressant mon coup, je sentais ma tension montée. Brulant d'envie, Je la transportai de la table pour la sentir plus collée à moi. J'avais toujours rêvé faire l'amour sur la table. Elle s'agrippa à mon coup par peur de tomber. Je la tenais pas les cuisses et on s'embrassait. Pendant une minute, tout mon cerveau était vidé, tout ce qui m'importait, c'était de prendre ma patronne sur la table du bureau. J'étais même sur le point de la prendre quand, je sentis la poignée de la porte tournée. La porte n'était pas fermée à clé, je sentis les pas de marche derrière moi.
...