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Les gens se mettent à acclamer et Alma sursaute car elle est encore perdue, elle a du mal à le croire, c'est donc elle la gagnante ? Hamal l'a-t-elle vraiment voté ?

Le présentateur : félicitations madame ALMA PENDA, votre entreprise va signer un contrat de 12 mois avec la multilatérale CONTACTS, rapprochez-vous d'eux et pour les autres entreprises merci d'avoir honoré votre présence, on va se dire au revoir et à bientôt inchallah !

Les autres entreprises se mettent à sortir, Alma s'en va vers les directeurs de CONTACTS, quand Hamal la voit proche de lui, il détourne son regard pour le concentrer sur son téléphone.

Hakeem : félicitations à vous Madame PENDA, vous êtes l'heureuse élue.

Alma : merci à vous.

Mariama : bien Madame PENDA voilà devant vous le contrat, vous devez au préalable lire toutes les clauses qui y sont inscrites avant de le signer, et n'ayez aucune pression, ne vous sentez point obligé de le faire, s'il y'a une modalité sur laquelle vous ne portez pas votre accord vous avez tout à fait le droit de refuser le contrat.

Alma : bien madame KABORE.

Alma prend le contrat et fait une lecture survolée.

Alma : tout me convient, je vais donc signer.

Elle prend le stylo et lorsqu'elle s'apprête à signer...

Hamal : attendez !

Elle s'arrête aussitôt.

Hamal : avant de signer ce contrat j'aimerai voir à quoi ressemble votre entreprise, nous allons miser gros donc il est impératif que nous sachions avec qui ou dans quoi nous nous engageons.

Malika : je suis d'avis avec lui, vous pouvez garder le contrat avec vous pour l'instant, après que nous aurons visité votre entreprise on vous dira s'il faut signer ou pas.

Mariama : ainsi ça vous laisse le temps de mieux évaluer le contrat.

Alma : d'accord, et pour la visite vous préférez qu'on le fasse tout de suite ou plus tard ?

Hamal : demain matin, vous allez nous envoyer l'adresse de votre entreprise via notre mail je pense que vous l'avez, donc on se sépare là !

Aussitôt il rentre sa chaise roulante en arrière avant de la tourner pour se diriger vers la porte de sortie. Alma prend le contrat qu'elle met dans son sac et sort vite dans le but de rattraper Hamal. Elle réussit à le faire lorsqu'il est devant sa voiture s'apprêtant à rentrer à l'intérieur.

Alma : Hamal !

Puisqu'il est encore sur son fauteuil roulant il se retourne vers elle, toujours avec le visage nerveux.

Alma : j'ai cru qu'on allait plus jamais se voir, je suis heureuse de te revoir après si longtemps, dis-moi comment tu vas ?

Il baisse d'abord la tête qu'il secoue d'un air épuisé, avant de la relever vers elle.

Hamal : comment je vais ? Regarde moi, non mais Alma regarde moi de la tête aux pieds et dis moi si j'ai l'air de quelqu'un qui va bien !

Alma : je... Je suis vraiment désolée.

Hamal : je m'en tape moi de tes fausses excuses, t'excuser a toujours été facile pour toi hein, que du semblant.

Alma : je ne fais pas semblant Hamal, je reconnais mes tords et c'est pourquoi je m'excuse, je reconnais avoir fait une grosse erreur dans le passé mais je me suis repentit et j'attends extrêmement ton pardon, que tu me prête une seconde chance.

Hamal : tu me parles de seconde chance Alma ? Tu as toujours su me berner dans le passé et je te suivais comme un idiot, cette seconde chance que tu me demandes je te l'ai donné dans le passé lorsque tu es venu nous faire croire que tu avais bannit ces fausses ambitions de ta cervelle, donc il y'a pas de seconde chance possible encore moins une tertiaires, pour ce que tu m'a fait, pour la miserable vie que je mène aujourd'hui à cause de toi je ne pourrai jamais plus t'offrir de chance, tu n'as pas idée du degré d'amertume que je porte à ton égard, saches que je te hais de toutes mes forces et je maudis cette journée parceque j'ai eu à te rencontrer, j'aurai aimé que plus jamais nos chemins ne se croisent, je ferai mieux de m'en aller sinon je risque porter la migraine et on me l'a déconseillée.

Il veut déjà se retourner.

Alma : si vraiment tu me déteste et que tu n'aimerais plus jamais me voir, pourquoi donc m'as-tu permis de gagner ce contrat ? Tu aurai pu choisir une autre entreprise alors pourquoi la mienne ?

Hamal : tu trébuche si tu crois que je l'ai fait pour toi, détrompe, toi j'aurai voulu ne pas avoir à choisir ton entreprise, mais... Mets toi en tête que c'est ton entreprise que j'ai choisi, non pas toi, et ce même si ça me fait mal de devoir te revoir... Moi contrairement à toi j'ai pensé à notre société d'abord, parce que j'ai vu le bénéfice de CONTACTS à s'associer avec ALMA PENDA, si j'avais été toi j'aurai sûrement choisit une autre parce que ça ne m'arrange pas de te voir, mais c'est d'abord à CONTACTS que j'ai pensé, je ne suis pas égoïste comme toi !

Alma se sent profondément blessée par les paroles de son cousin. Celui-ci se retourne et essaie d'entrer dans sa voiture mais il y trouve des difficultés, Alma veut bien l'aider mais elle se doute qu'il puisse refuser son aide.

Alma : je...

Elle ne commence même pas que Malika arrive.

Malika : attends Hal, je vais t'aider !

Malika l'aide à grimper dans sa voiture .

Hamal : merci !

Malika : je t'en prie, je vais mettre la chaise à l'arrière.

Elle met la chaise derrière et Hamal démarre après qu'elle ai fermé, Alma regarde sa voiture s'en aller sans cliner l'œil, Malika regarde Alma en se posant des questions, puis elle va rejoindre sa voiture et part. Alma va également à sa voiture et démarre, elle s'en va.

Hamal conduit au volant en cogitant. Il est concentré dans ses pensées mais les bruits de klaxons le ramènent, il guette dans le rétroviseur et voit à travers, la voiture rouge de Malika derrière. Il va garer à la chaussée et Malika après avoir garé sort de sa voiture et va jusqu'à lui, il baisse les vitres.

Hamal : oui ! Lance-t-il d'un ton acre.

Malika : je voulais qu'on parle de quelque chose.

Hamal : alors je t'écoute !

Malika : donc tu vas me laisser comme ça debout pour qu'on cause ? Pour une fois dans ta vie comporte toi en gentleman.

Hamal soupire et déverrouille les portière de la voiture, elle contourne et va s'asseoir au siège passager.

Malika : je ne comprends toujours pas pourquoi tu as voté pour cette fille.

Hamal : rectification, j'ai voté son entreprise.

Malika : peu importe ! Comment as-tu pu faire un ci mauvais choix ? On vient à peine de te nommer directeur N°1 mais tu as déjà commencé à prendre des mauvaises décisions.

Hamal : je ne vois pas où tu veux en venir.

Malika : mais bon sang Hamal ! Cette fille là que tu as choisi, c'est une villageoise en plus elle n'a pas fait d'école tu pense qu'elle sait quoi des affaires ? Si ça se trouve son entreprise n'est qu'une petite chambrette avec du personnel aussi illettré qu'elle.

Hamal : arrête avec ton préjudice Malika, tu étais présente et tu as toi même entendu ses projets, ce n'est pas parce qu'elle n'a pas fait l'école qu'elle n'a pas de bonnes idées, ça se voit qu'elle est ambitieuse et quand une personne l'est on peut déjà lui faire confiance, en plus de tous ces autres représentants elle est là seule qui a détaillé exactement ce qu'elle prévoyait faire, vous allez peut-être dire qu'elle a trop parlé mais moi je vois qu'elle nous a absolument étalé tous ses projets, or les autres étaient cachottiers comme s'il ne nous faisait pas confiance ou qu'il nous prenaient pour des arnaqueurs, on ne peut qu'avoir confiance en ceux qui nous font confiance, on ne peut prendre le risque d'investir sur des projets qu'on n'est même pas sûr qu'ils vont réaliser, or je sais que quand Alma a quelque chose en tête elle le réalise.

Cette phrase attire l'attention de Malika.

Malika : tu sais que quand Alma a quelque chose en tête elle le réalise ? Tu parles là comme si tu connaissais cette fille, dis-moi tu la connais ? Oui parce que j'ai remarqué les regards que vous vous lanciez depuis que vous vous êtes vu, en plus je vous ai vu discuter tout-à-l'heure, dis-moi Hamal, cette fille tu la connais ?

Hamal : il faut toujours que tu t'imagines des choses lorsque tu me vois en compagnie d'une fille, au début c'était que Mariama se passe pour la gentille dans le but de m'impressionner, maintenant c'est déjà une autre, en plus même si c'est le cas en quoi ça te concerne ? Nous ne sommes pas ensemble à ce que je saches ! Dit-il froidement.

Malika : Humm ! Donc je ne peux simplement plus donner mon point de vu ? Franchement c'est quoi le problème avec toi ? Tu me parles toujours de manière agressive, depuis quatre ans qu'on travaille ensemble on a même pas pu devenir amis.

Hamal : si tu ne l'a pas remarqué je ne suis ami avec personne et puis je n'en ai pas besoin, si tu as finit ce pourquoi tu m'a retardé tu peux t'en aller je me sens vraiment épuisé, depuis notre voyage je ne me suis pas reposé et toi non plus donc tu devrais t'en aller.

Malika : bien ! Je vais m'en aller mais dis-moi au moins où tu comptes t'installer, je pense qu'il y'a ta famille ici tu iras chez eux ou...

Hamal : non je n'irai pas chez eux, tu as ta réponse peux-tu t'en aller maintenant ?

Malika : donc tu vas te trouver un logement, un appart peut-être, si ça te tente on va au même endroit ainsi on sera voisins.

Hamal : franchement tu vas me foutre la paix non !? Crie-t-il furieux.

Malika sursaute presque et desend directement de peur de ne pas empirer les choses, Hamal démarre aussitôt et s'en va alors que Malika regarde sa voiture partir.

Malika : humm ! C'est vrai qu'il est souvent nerveux mais aujourd'hui on dirait qu'il a but de l'amer, faut-il toujours qu'il soit aussi impulsif ? Stuippp !

Elle retourne dans sa voiture et démarre.

Après plusieurs minutes de route Alma gare devant leur maison. C'est une grande villa. Elle sort de son véhicule entre à l'intérieur. La servante l'accueille.

- bonne arrivée madame.

Alma : merci, où est mon père ?

- il est dans le salon entrain de visionner un match.

Alma : ah d'accord !

- euh... Madame est-ce que ça s'est bien passé ?

Alma : oh oui c'était très bien Zara

Zara : toutes mes félicitations madame, je pense qu'on devrait fêter ça, je vais faire votre repas préféré.

Alma : Merci, fais-en en quantité car mon frère, sa femme et son enfant viendront tout-à-l'heure.

Zara : oh... D'accord madame.

Elle se dirige vers la cuisine, Alma va retrouver son père dans le salon.

Alma : salut papa.

Paliou : oh tu es déjà de retour ? Dit-il en voulant se lever.

Alma : oui mais ne te dérange pas.

Paliou : d'accord, ça s'est bien passé ?

Alma : oui papa, j'ai obtenu le contrat.

Paliou : tu vois que j'avais raison de ne pas douter de toi, je savais que tu y arriverais, toutes mes félicitations ma fille.

Alma : merci papa !

Alma lance un sourire mais qui est pâle, humeur que son père remarque.

Paliou : par contre à te voir on ne dirait pas que tu viens de remporter un contrat avec une grande entreprise de renommée mondiale, c'est quoi cet air ma princesse, qu'est qui ne va pas ?

Alma décide d'abord de s'asseoir, elle dépose son sac à main sur la table en vitre.

Alma : papa... L'un des directeurs de cette entreprise c'est... Hamal.

Paliou : hein ? Sursaute-t-il, ha... Hamal ton cousin ?

Alma : oui papa j'ai été aussi choquée que toi de le voir après si longtemps, j'étais très loin d'imaginer qu'il faisait partir de l'entreprise CONTACTS puisqu'à la télé lorsqu'on parlait de ça on n'a mentionné aucun nom, juste l'entreprise.

Paliou : donc il est de retour au pays, et comment il va ? Ses pieds...

Alma : toujours sur la chaise roulante.

Paliou : qu'a-t-il dit lorsqu'il t'a vu ? J'imagine qu'il était lui aussi surprit.

Alma : je ne saurais te dire s'il était surprit ou pas, par contre ce que je sais est que sa haine envers moi n'a pas changé, on dirait même que c'est devenu pire, il était ci froid avec moi, au point où je me demande encore pourquoi il m'a choisit.

Paliou : c'est lui qui t'a choisit ?

Alma : oui c'est grâce à lui si j'ai gagné.

Paliou : Humm ! Je ne veux pas que tu te fasses des idées juste parce qu'il t'a choisit.

Alma : que veux-tu par là dire papa ?

Paliou : ce qui s'est passé il y'a cinq ans je ne veux plus que ça se reproduise, peut-être il t'a fait une faveur parce qu'il te connait mais sache que dans tous les cas tu aurais réussi, je ne veux pas que tu commences à te faire des illusions et que tu replonge dans ce qui vous a divisé dans le passé.

Alma : je sais qu'il m'a choisit parceque j'ai de bons projets, il me l'a lui même fait comprendre, dans le cas contraire il ne m'aurait pas prit puisqu'il me déteste amèrement ! Dit-elle d'un ton triste.

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