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2.

*****Ibrahim MOCTAR

Des bruits contre la porte de ma chambre me font sortir de mon sommeil. Qui peut bien toquer à ma porte à cette heure de la nuit ? La personne persiste de plus belle. Je me suis levé pour aller ouvrir. Je suis étonné de voir ma mère.

Elle est habillée comme si elle se rendait quelque part.

Moi : Maman ? Il y a un problème?

Elle : Mon fils, j'ai besoin que tu me conduises quelque part.

Moi : Ok d'accord. Rappelle-moi ça demain. Et je le ferai d'accord ?

Elle : Je parle de maintenant mon fils. J'ai besoin que tu me conduises quelque part maintenant.

Moi : Quoi! Tu as vu l'heure ? Où est-ce que tu te rends à cette heure maman ?

Elle : Je dois aller chercher une fille qui a quitté le village pour me voir. Elle est perdue et n'a aucun repère.

Moi : Mais quelles sont ses histoires au juste ? Tu me réveilles pour ça ? Tu sais très bien que je n'aime pas ces genres de choses. Qui débarque chez les gens ainsi ? Pourquoi elle ne t'a pas prévenu plus tôt ? Et d'ailleurs, elle compte venir où ? Chez moi?

Elle : Ibrahim s'il te plaît. Allons la chercher. On en discutera après. J'ai peur qu'il lui arrive quelque chose.

Moi : Maman je refuse de sortir à cette heure de la nuit. Bonne nuit. Dis-je en posant un bisou sur son front.

J'ai voulu refermer la porte quand elle m'en a empêché. Elle commence à me supplier.

Ma mère : Je t'en supplie mon fils. Fais-le pour moi s'il te plaît. S'il te plaît.

Moi : Maman !

Ma mère : Pardon! Dit-elle en joignant les mains.

Je finis par accepter. Elle est toute contente.

Ma mère : Merci ! Merci ! Je t'attends en bas. Dépêche-toi.

Elle est partie. Je referme la porte en soupirant. C'est quoi encore tout ça ?

Pufff! Je ne comprendrai jamais ma mère. Je m'habille bon gré mal gré puis descends la rejoindre. On s'est dirigé vers l'extérieur. J'ai pris une voiture puis on est parti. Elle m'a donné une adresse et je nous y ai conduit.

À notre arrivée, elle est descendue de la voiture.

Ma mère : J'arrive. Je vais voir si elle est là.

Moi : Fais attention à toi maman.

Je défais ma ceinture puis descends aussi. Hors de question de laisser ma mère seule dans cette nuit.

Ma mère : Hafsa ? HAFSA tu es là ? Répond ma fille.

*****Hafsa DIAKITÉ

Moi : Ma tante! Ma tante! Je suis là ! Je suis là ma tante !

J'ai couru pour aller me jeter sur elle dès que je l'ai vu. Elle est venue me chercher. Elle est vraiment venue. Elle ne peut pas abandonné. Je suis trop contente.

Je la serre fortement contre moi.

Moi : Ma tante tu es venue!

Ma tante : Ça va ma fille ? Tu n'as rien?

Moi : Ça va tante. Ne t'inquiète pas. Ça va.

Ma tante : Je suis heureuse que tu ailles bien. Tu es toute belle didonc.

Moi : Moi aussi je suis heureuse de te revoir tante.

Je la serre encore une fois contre moi. Elle rit.

Ma tante : Toujours aussi incroyable Hafsa. Viens rentrons maintenant.

Elle me garde la main puis on marche. Mon regard se pose sur un monsieur qui nous observait, la mine serrée. Il ne doit pas être très causant celui là. Je me demande qui c'est.

Moi : Bonsoir monsieur. Le saluai-je mais il ne m'a même pas répondu pourtant il a entendu.

Décidément, les gens de la ville souffre d'une maladie d'impolitesse sauf ma tante qui est très gentille.

Il a regagné la voiture. Tante et moi avons suivi. On s'est installé à l'arrière. Je la prends encore une fois dans mes bras.

Moi : Comme tu m'as manqué tante.

Ma tante : Toi aussi tu m'as manqué ma chérie.

Moi : J'ai hâte qu'on rentre parce que je meurs de faim. Dis-je en pressant mon ventre qui gargouillait déjà.

Ma tante : Ne t'en fais pas. Il y a à manger à la maison. Tu vas te régaler.

Moi : C'est génial.

Le type désagréable de tout à l'heure n'a pas tardé à démarrer. On est rentré chez tante.

(...)

J'ai la bouche ouverte au moment où je ressors de la voiture. Waouh ! Cette maison est immense. Ça ressemble à l'une de ses maisons qu'on voit dans les rêves.

C'est jolie deh!

Moi : (n'en revenant pas) Ma tante c'est chez toi ça ?

Ma tante : C'est la maison de mon fils mais oui c'est chez moi. Ça te plaît ?

Moi : C'est magnifique tante. Vous êtes sûre que je peux entrer dedans ?

Ma tante : Mais oui bien sûr.

Moi : Sinon je peux très bien dormir dehors inh. Ça ne me gêne pas. Je ne veux pas salir votre maison.

«Si seulement tu pouvais faire ça» a dit l'autre monsieur avant de s'en aller.

Mais attendez lui là oh, il a quel problème même ? Il se prend pour qui?

Moi : Ma tante c'est qui ce monsieur au juste ? Je n'aime pas la façon dont il se comporte inh.

Ma tante : (riant) Oh Ibrahim ? C'est mon fils.

Moi : Sérieusement ? Tante j'ignorais que vous avez un fils grand comme ça.

Ma tante : C'est normal. Je ne te l'ai jamais dit. De plus, il n'était pas au pays. Il vient à peine de rentrer.

Moi : Je vois. Il n'a pas l'air très facile. Je me trompe. Vous avez dit tout à l'heure que c'est sa maison non? Est-ce qu'il va accepter que je reste ici?

Ma tante : Ne fais pas attention à lui. Il est très gentil en réalité. Viens allons-y.

Moi : Tu veux vraiment que je rentre ?

Ma tante : Mais oui! Sois pas bête ! Viens.

Elle me garde la main et on marche.

Pressant mon sac contre moi, je regarde partout. Hummm c'est jolie deh !

En voulant faire mon entrée à l'intérieur, j'ai voulu retirer mes chaussures.

Ma tante : Qu'est ce que tu fais ?

Moi : Une seconde ma tante. Il faut que j'enlève mes chaussures. Je ne veux pas salir l'intérieur.

Ma tante : Ce n'est pas nécessaire. Laisse les chaussures à tes pieds.

Moi : Tu es sûre ?

Ma tante : Oui ne t'en fais pas.

Moi : D'accord.

J'ai donc abandonné l'idée de retirer les chaussures.

Moi : Waouuuuhhhh! Criai-je après qu'on ait fait notre entrée.

Bonté divine c'est le paradis ou quoi?

Moi : Ma tante c'est toi Allah?

Ma tante : (riant) Pourquoi tu dis ça Hafsa.

Moi : Parce que tu possèdes le paradis ma tante. Regarde moi ça. Waouh!

Ma tante : Cesse donc de raconter des bêtises tu veux ? Allons plutôt à la cuisine pour que je te trouve quelque chose à manger.

Elle marche devant. Je la suis. Je ne cesse de promener toutes les pièces du regard. À chaque pas que je pose, je jette un coup d'œil en arrière histoire de m'assurer que je ne salis pas les lieux.

Tante et moi on était entrain de marcher pour regagner la cuisine quand tout à coup, j'ai vu un gros animal sauvage. Je pousse un cri strident puis grimpe sur le premier meuble que je vois.

Ma tante : (en panique) Qu'y a-t-il Hafsa? Pourquoi tu as crié ainsi ?

Moi : (toute tremblante) J'ai vu un truc ma tante. Une sorte d'animal. Il est parti par là. Croyez-moi.

À peine j'ai fini d'expliquer ce qui vient va l'instant de m'arriver quand le même animal a surgit de nulle part.

Ma tante : C'est Doggy qui t'a fait peur comme ça ? Dit-elle à la vue de l'animal. C'est le chien de Ibrahim. Tu n'as pas à avoir peur tu sais ? Il est très gentil.

Elle commence à caresser l'animal et lui faire des papouilles. Ce dernier se couche sur le sol et commence à se rouler à ses pieds. Il ressort la langue.

Elle a appelé ce truc un chien ?

Quel chien fait cette taille ? Il est énorme et très grand. Je n'ai jamais vu un chien pareil.

J'ai voulu descendre de là où je suis perchée mais il a commencé à aboyer. Je grimpe immédiatement. Je tremble de peur. Quelqu'un pour éloigner ce truc de moi s'il vous plaît '

Ah l'horreur !

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