Chapitre 5
Chapitre 5
Fabiola
Au sein de cette ville, j'ai construit ma villa. Un petit cocon où je me sens à l'aise, où je pourrai inviter mes partenaires et mes ennemis. La villa comprend 3 piscines, un centre de bien-être un spa, plusieurs bars, une piste de bowling, un théâtre grandeur nature, un simulateur de golf, un roof top, un salon à cigares et plus encore. Cette magnifique bien renferme bien des choses , 21 chambres et 42 salles de bains.
Je vois les choses en grand pour l'avenir de ma famille ( la mafia Brésilienne)
Je passe la journée à organiser les prochaines missions, que nous allons effectuer, le soir avec d'aller dîner, je fais un tour à la salle de sport , comme j'en ai l'habitude quatre fois dans la semaine.
Dans mon travail,il faut toujours se maintenir en forme , on ne sait jamais quand l'ennemi va frapper à ta porte.
En plus c'est devenu une habitude pour moi, mes pensées dérivent vers notre prochain déménagement, qui doit se faire dans un mois.
Dans la nouvelle ville ou résidence si l'on peut l'appeler ainsi, la protection sera plus renforcée, j'ai demandé un supplément de personnes ayant déjà fait des guerres comme des anciens soldats,
qui ne veulent pas raccrocher, pour servir
formateurs et de combattants, des personnes qui n'ont pas peurs , de se salir la main.
Après le repas, je repense à mon petit tête à tête avec Nathan, quel bel spécimen. J'ai hâte de le revoir.
Le lendemain matin arrive très vite à mon goût . Le temps de faire les entraînements quotidien avec les soldats
prendre mon petit déjeuner, faire ma réunion avec Jorgi qui est mon premier conseiller , ensuite viens Marcia ma deuxième conseillère mais aussi une fine tireuse d'élite , avec les chefs de commission.
Notre famille ( mafia) se structure de manière hiérarchisée avec à son sommet la Commission régionale . Elle est composée des chefs des Commissions provinciales. La Commission provinciale est composée des chefs de canton . Les cantons sont dirigés par une ou plusieurs familles avec à sa tête le chef de canton .
La Commission interprovinciale ou Commission régionale composée de personnes commissionnées provinciales avec à sa tête un chef de commission.
La commission provinciale composée des chefs de canton avec à sa tête un capo de Commission .
Le Consiglieri (conseil du parrain), un ou plusieurs, jamais plus de trois . Après nous avons : les chefs / sous-chef capitaine, qui dirige un groupe de dix soldats . Ensuite, nous avons les hommes d'honneurs .
Commission inter-provinciale ou régionale
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Cette structure hiérarchique comporte un sommet et un épicentre basés à Brasilia C'est là que siège l'organe de direction dénommé commission régionale, ou inter-provinciale entre les chefs de « famille » qui dirigent des cantons . L'organigramme mafieux évolue selon les opportunités économiques, financières et du niveau de répression. Mon père avait des conceptions dictatoriales, centralisées et terroristes de l'organisation. Son successeur c'est à dire moi, j'ai une conception discrète, plus consensuelle, décentralisée, quasi féodale.
Chaque « famille » est obligée d'obéir aux décrets de la commission inter-provinciale . L'instance suprême décide par exemple des trêves de Pâques et Noël, interdiction de séquestrations de personnes sur l'île, etc.
Toutes les questions stratégiques relèvent de la commission régionale. Ses décisions sont sans appel et doivent être exécutées à n'importe quel prix, même de longues années après l'ordre initial. C'est à elle que revient le pouvoir de valider ou non toute sanction frappant un mafieux. Exercice finalement assez simple puisque la mesure des peines infligées par la « justice mafieuse » ne compte que deux barreaux :
Le mafieux est exclu et ne peut plus approcher quiconque appartenant à la famille et aucun des membres de l'« honorable société » ne doit plus lui parler. Seule solution : l'exil ;
Plus fréquemment, le mafieux est condamné à mort et abattu.
Ma famille entretient des liens anciens avec des clans puissants et a noué des contacts suivis avec les cartels colombiens tout en conservant des contacts avec les États-Unis.
Chaque province possède une commission provinciale . À la tête de chaque province se trouve un chef de province désigné parmi les chefs de cantons.
Après la réunion, Nathan et son binôme arrivent pour prendre leur place au sein de la famille.
Fabiola
La mafia fonctionne sur un modèle d’économie parallèle ou souterraine. Elle cherche à contrôler les marchés et les activités où l’argent est abondant, circule en numéraire (argent liquide) et est facile à dissimuler au fisc.
La plupart des activités commerciales usuelles sont utilisées, que ce soit comme paravent à des activités illégales ou comme moyen de blanchiment de l’argent récolté. Ces activités recouvrent aujourd’hui les domaines les plus variés :
contrôle « douanier » des biens et des personnes en entrée et en sortie d’un quartier (pour certains lieux) ;
(vote d’échange) : achat de consensus électoral contre les « faveurs » accordées à une partie de l’électorat ;
la vente d’armes ;
faux et usage de faux ;
la contrefaçon ;
le trafic de drogue, d’êtres humains, d’organes, d'œuvres d'art, d'alcool, de monnaie, de montres, de bijoux et de pierre précieuses ;
le blanchiment d'argent ;
les jeux d’argent (paris, casinos…) ;
la prostitution qui passe par le proxénétisme, la pornographie ;
la cybercriminalité ;
l'immobilier ;
le racket (extorsion ), le vol ;
les paris et paris clandestins ;
la corruption (dont les pots-de-vin) ;
les antiquités ;
l'infiltration de l’économie légale ;
luxe ;
l'escroquerie ;
les prêts d'argent ;
la fausse monnaie ;
la protection ;
cigarettes ;
les comptes bancaires offshore, virtuels, fantômes ;
le recyclage ;
la fraude dans l'agroalimentaire (24,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires) l'an passé .
En général, nous préférons recourir à l’intimidation, la corruption ou le chantage plutôt qu’à la force pour contraindre ceux qui lui résistent. De cette manière nous attirons moins l’attention du grand public sur nous . Mais il arrive régulièrement que pour se débarrasser de concurrents, de témoins gênants ou de traîtres, nous usons de méthodes sanguinaires : guerres de gangs pour la prise de contrôle d’un territoire ou d’un marché, assassinat de témoins, de complices ou de juges avant un procès en sont quelques exemples.