Chapitre 7
(Hors}Chapitre 7
Tout ce que je veux c'est pouvoir l'entendre gémir. Gémir comme si sa vie en dépendait, gémir en envoyant chier tous ses principes. Je veux qu'elle soit dépendante de mes caresses. Je veux pouvoir m'enfouir dans les profondeurs de sa féminité quand, où et au rythme que je veux sans aucune protestation de sa part. Je veux qu'elle en redemande encore et encore. Et j'ai la conviction que mes souhaits se réaliseront très bientôt car j'obtiens toujours ce que je veux.
***
Son souffle s'écrase dans mon cou alors qu'il parle. Il y pose quelques baisers mouillés.
- Colin, arrête, Je murmure.
Je vois à travers le miroir ses mains palpées avec délicatesse mes mamelles volumineuses par-dessus mon soutif. Ses paumes font des mouvements circulaires sur mes tétons. J'en frissonne. Ses gestes font pression sur mes seins par conséquent, mes tétons retournent petit à petit dans mon sous-vêtement mais pas totalement. Ils restent encore un petit peu visibles.
Je l'entends grogner près de mon oreille puis sa main droite plonge soudainement dans mon soutif et saisit avec force mon sein gauche. Je gémis doucement.
Il le serre trop fort.
Sa main gauche se balade sur mon ventre et ses doigts se remettent sur mon téton. Ils les titillent.
- Tout aussi dur que moi.
Comme pour appuyer ses dires, il se colle contre mes fesses. Je rougis furieusement en comprenant le sens de ses paroles.
- C'est si bandant de les savoir pointés rien que pour moi...
Sa main sur mon ventre commence à descendre plus bas.
- Et si on allait vérifier un peu de ce côté ? J'aimerais bien savoir dans quel état est ta chatte.
J'ai à peine le temps de comprendre ce qu'il veut dire par là que je sens sa main quitter mon sein et rejoindre sa jumelle. Elles se mettent à défaire le bouton de mon jean.
Non, ça ne peut pas recommencer !
Mes mains qui jusqu'à maintenant n'avaient effectué aucun geste de protestation se resserrent sur les siennes et essayent de les retirer de mon corps.
- Arrête ça !
Sa main passe rapidement sous mon jean et ma culotte. Mes joues se réchauffent de honte quand je sens ses doigts de présentés directement à mon entrée. Je ferme les yeux pour ne plus voir ce putain de sourire moqueur sur sa face.
- Ma petite salope est toute trempée.
Mon corps se fige aussitôt. Mes mains saisissent durement les siennes et les enlèvent de moi. Il ne résiste pas alors ça a été une tâche facile. Je descends hâtivement ma chemise pendant que je le regarde se bouger un petit peu pour me laisser un minimum d'espace à travers la glace. J'en profite pour me retourner et lui faire face. Il est proche de moi et toujours avec son stupide sourire aux lèvres.
- Pousse-toi.
- Non.
- Pourquoi tu fais ça ? Si tu penses que je suis une salope, alors pourquoi revenir vers moi ?
Son sourire s'élargit encore plus. Il me fixe longuement dans les yeux sans me répondre. Ses doigts viennent remettre quelques mèches de mes cheveux derrière mon oreille puis il se rapproche encore plus de moi, me faisant reculer. Mais le lavabo m'empêche vite d'aller plus loin. Son visage est à quelques centimètres du mien et ses lèvres effleurent presque les miennes. Elles font mine de vouloir m'embrasser. Je ferme inconsciemment les yeux quand je sens ses dents prendre ma lèvre inférieure en otage.
Au bout de quelques secondes, ses lèvres s'écrasent finalement sur les miennes. Je lâche un soupir. Sa bouche fait juste pression sur la mienne. Elle ne bouge pas. Mais ça suffit pour me faire gémir. Ça m'avait manqué.
Ce n'est pas le fait de l'embrasser lui qui m'avait manqué. Mais le fait de sentir les lèvres de quelqu'un sur les miennes. Le baiser échangé dans la bibliothèque entre lui et moi avait fait naître une nouvelle envie en moi. Une envie folle d'être embrassé.
Il m'arrive parfois de poser mes lèvres sur mon avant-bras, n'importe lequel, de lui faire des bisous en imaginant qu'il s'agit des lèvres d'un garçon qui m'embrasse avec passion. Bizarrement, dans ces moments-là, je ne pense pas forcément à Joshua. En fait, je ne pense à personne en particulier.
Je sens sa bouche qui commence à me quitter, mais je ne veux pas. Je veux faire durer ce moment ; alors je passe rapidement mes mains dans son cou pour le faire rester. Je commence à bouger mes lèvres contre les siennes. Mais il ne me répond pas. Je le sens pouffer de rire contre ma chair. Ses mains placées dans mon dos me serrent contre lui.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Je dis dans un chuchotement.
- Tu es si naïve...
Je baisse les yeux, blessée, et le repousse pour essayer de l'éloigner de moi, mais il me retient. Ses doigts tracent des lignes imaginaires dans mon dos, sous mon vêtement et ses lèvres viennent se loger dans le creux de mon cou. Je passe instinctivement mes mains dans ses cheveux courts. Ma peau frissonne sous son toucher.
- Ton corps et tes hormones te rendent tellement vulnérable. N'importe quel homme voudrait en profiter.
Sa main vient se glisser à l'avant de mon jean, qui au passage n'est toujours pas fermé. Il joue avec mes poils.
- Tu as besoin de quelqu'un qui te fera découvrir les plaisirs de la chair. Ton corps n'attend que ça.
Ses doigts se faufilent entre mes poils et atterrissent sur mon clitoris gonflé. Il y exerce des mouvements circulaires. Je jette ma tête en arrière sous l'excitation, mais sa main libre m'attrape par la nuque et m'oblige à le regarder dans les yeux.
- Si un simple toucher te met dans tous tes états, qu'est-ce que ça serait si je te possédais ?
Ses caresses s'intensifient mais pas trop. L'étroitesse du jean l'empêche de faire des mouvements plus assurés. Toutefois je le sens taquiner par moment mon entrée. J'aimerais tellement sentir ses doigts à l'intérieur.
- Ah... Co... lin.
- j'aimerais pouvoir te faire découvrir toutes ces sensations que ce corps puceau demande tant.
Mes yeux se ferment et des gémissements m'échappent. Sa main se resserre subitement sur mes cheveux.
- Regarde-moi.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je le regarde de nouveau. Il a les yeux enténébrés par le désir.
- Me laisseras-tu te donner ce dont tu as envie ?