Chapitre 2

Face contre le bureau de ce maudit professeur d'histoire qui ne cesse de me mettre des avertissements, ma jupe relevée et ma culotte à mes pieds, je gémis comme une folle. Ses pompes en moi deviennent de plus en plus violentes, mais je ne me plains pas.

J'aime ça.

Mes mains agrippent fermement les rebords du bureau pendant que mon corps est mené dans une danse que seul les hanches de mon partenaire connaissent. Un coup de rein plus violent faillit me faire hurler de plaisir, mais rapidement, il m'en empêche en couvrant ma bouche de sa main. 

- Tu ne veux tout de même pas que tout le monde t'entende, n'est-ce pas ? 

Je hoche la tête dans le sens d'une négation pour répondre que non. Il semble satisfait de ma réponse alors il retire ses mains de mes lèvres. J'ai cru qu'il allait continuer ses pénétrations, mais au lieu de ça, je le sens s'éloigner totalement de moi. Je m'apprête à protester mais une claque sur mes fesses me fait taire.

Ses mains caressent mes hanches quelque instant puis descendent masser mes fesses. Il les écarte et la seconde d'après je sens un liquide tomber juste au-dessus de mon anus puis glisser jusqu'à mon sexe. Je sens son doigt tourner autour de mon anus faisant mine de vouloir s'y insérer. 

- Ça semble tellement étroit. Je l'entends murmurer. Faudrait qu'on l'explore très prochainement, dit-il avec sensualité. 

Je cru avoir un orgasme rien qu'en entendant cela. 

- Oui, tout ce que tu veux. Je dis d'une voix provocante. 

Il se rapproche de moi pour me parler, mais ce n'est pas la voix de l'objet de mes désirs qui me parvient à l'oreille. 

- Je vois que l'idée d'être collée vous excite. Eh bien, ce sera deux heures de colle pour vous, mademoiselle Lamy. 

Je sursaute et regarde autour de moi.

Oh, non ! Ne me dites pas que je viens de vivre l'un de mes délires en plein cours ! 

Le professeur d'histoire me regarde bizarrement, c'est normal vu ce que je viens de lui sortir. J'espère juste qu'il ne s'imagine rien du tout. Ce serait le comble.

- À la bibliothèque à 17 heures et je ne tolérerai aucun retard. Me dit-il de sa voix sévère. 

- Oui, Monsieur. 

Je remarque que toute la classe à le regard tourné vers moi, même lui. Le rouge me monte instantanément aux joues. Il me regarde dans les yeux et me fait un petit clin d'œil je ne sais pourquoi, mais je m'en fou complètement. Mon corps réagit immédiatement, mes tétons se durcissent et mon vagin se contracte. Je gémis faiblement sans même m'en apercevoir. 

Oh... ce mec me fait un effet de malade ! 

- Arrête de le regarder comme ça petite pucelle, Joshua ne s'intéressera jamais à une fille comme toi. Me dit une voix féminine tout en rigolant. 

Alice Faure, la pseudo petite-amie de Joshua Leroy, l'homme de mes fantasmes. Ses paroles m'ont rapidement refroidi. Je sais qu'elle a raison. Cela fait plus de deux ans que Joshua est inscrit dans cette école et jamais il ne m'a prêté un peu de son attention, ce n'est pas maintenant que ça va commencer. Ce clin d'œil doit être juste parce que sans le vouloir, j'ai tenu tête au tyran qui nous sert de professeur d'histoire. Oui ça doit être ça. 

De toute façon, pourquoi me regarderait-il alors qu'il a Alice ? Elle est tout ce que je ne pourrai jamais être : belle, enviable, populaire, sexy et bandante je suppose, puisque Joshua ne semble pas vouloir la laisser de sitôt. Alors que moi, je suis tout ce qu'il y a de plus banal ; il n'y a que ma poitrine qui remplit assez bien mes soutien-gorge qui pourrait attirer un homme vers moi. A part ça, je n'ai rien d'intéressant. 

°°° 

Je suis fatiguée, mais bien instruite.  J'ai passé mon temps à essayer de ne plus penser à Joshua pendant tous les cours que nous avons en commun. Pour y arriver, j'ai imaginé à la place du beau Joshua, un vieux ridé, gros et moche en string, qui danse en me montrant ses fesses, Bad Romance de Lady Gaga. Croyez-moi, mes hormones se sont vite calmées avec ça. 

Les fantasmes c'est bien, mais il ne faut pas que j'oublie mon objectif principal : réussir ma dernière année de lycée coûte que coûte. 

Il est 16 heures 30 minutes, j'ai fini mon dernier cours il y a de cela une trentaine de minutes. J'ai préféré rester dans une salle vide en attendant que mon heure de colle arrive, mais j'ai subitement envie d'uriner, alors je sors et prends la direction des toilettes. 

En quelques minutes je me retrouve dans les toilettes des filles sur un WC. Dieu, que c'est bon d'évacuer toute cette urine ! Ça fait du bien là où ça sort. Je m'apprête à tirer la chasse d'eau quand tout à coup des gémissements me parviennent aux oreilles. Mon corps se fige et les battements de mon cœur s'accélèrent. 

Je rêve ou est-ce qu'il y a des gens ici qui sont en train de s'envoyer en l'air ? 

- Oh, vas-y plus vite. 

Apparemment non, je ne rêve pas. Comment j'ai fait pour ne pas les entendre plus tôt ? Ils sont dans la cabine près de la mienne et leurs gémissements, ceux de la fille surtout, s'intensifient de plus en plus. 

- Ah ! Oui, Joshua.... Comme ça. 

J'écarquille grandement les yeux et reste bouche bée à la mention de ce prénom. Joshua est là, juste à côté, en train de baiser. J'ai du mal à le croire. Dans un élan de curiosité, mon corps bouge avant que mon cerveau ne lui dicte quoi que ce soit. Je ferme le couvercle des toilettes très lentement de peur qu'ils m'entendent. 

Je monte dessus et regarde par-dessus de ma cabine. Je les vois, ils sont de dos. De ce que je peux voir, Joshua a la chemise totalement déboutonnée, la fille quant à elle, est dos à lui, la jupe relevée et comme dans mon fantasme de tout à l'heure, il la prend par derrière. Étant en hauteur, juste au-dessus de sa tête, je vois très bien sa longueur entrée et sortie du derrière de cette fille. Il la claque si fort que la mélodie de leurs chairs qui se rencontrent, résonnent dans l'air. 

- Oh, oui... 

Il lève la tête et la peur qu'il me voit me prend, mais non, ses yeux sont fermés. Alors je regarde attentivement l'expression de son visage. Ses lèvres sont légèrement entrouvertes et il gémit doucement. On dirait qu'il va bientôt jouit. 

Punaise ! Je crois que ma culotte ne survivra pas à ça.