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Adélaïde est si surprise qu'elle ne sait comment réagir.

— euh... Bhh... Vous...

— je quoi ?

— pourquoi ?

— je le souhaite, je viens de le dire

— vous ne me connaissez même pas.

Il sourit et croise les bras.

— Adélaïde Mba âgée de 24 ans, 100% de l'ouest, a grandi et vécu ici à Bali, n'a jamais voyagé vers une autre région, tu n'aime pas trop les films ce que tu préfères c'est regarder les matchs de football, tu adores les douceurs, tu es très fragile, ça t'arrive de pleurer pour rien pourtant tu une vraie battante, tu n'aimes pas être dépendante de qui que ce soit, tu privilégie ta famille, ta couleur préférée c'est le bleu, tu aimes aussi les fleurs mais tu déteste les parfums, tu as peur des insectes pourtant tu adores les animaux, domestique bien-sûr, tu as toujours l'habitude de te réveiller à 4h peu importe si ta journée est surchargée ou pas, tu dors peu mais profondément, lorsque t'es en colère ta voix devient aigüe quand tu parles, tu te fâche rarement mais quand tu le fais difficile de te faire changer d'humeur, de tous tes frères ta préférée c'est Valdera, tu as du mal à tenir 2 jours sans la voir, tu es souvent très dure avec Nilo ton petite frère direct parce que tu as peur qu'il se déroute vu qu'il est très têtu, tu es hyper sensible c'est pourquoi tu pleures toujours lorsqu'on gagne ton équipe de foot, tu es fidèle envers tout le monde alors quand on te trahit tu bloques à jamais... Ta meilleure amie est connue au nom de Diane Mbarga, à part Valdera et Nilo tu as Mélissa et Johnson comme sœur et frère, ta mère c'est Annette et ton père était Roger... Je m'arrête où je continue , pour te prouver que je te connais assez ?

Adélaïde n'en revient pas, depuis qu'elle a ouvert la bouche elle a du mal à la refermer. Elle se demande qui est cet homme et comment il sait tout ça.

Diane les observe juste à distance mais impossible pour elle de connaître ce qu'ils se disent.

— hey madame !

Adélaïde sursaute.

— tu as perdu ta langue ?

— comment savez-vous tout cela ?

— peut-être tu ignore qui je suis, bref tu auras le temps de me connaître lorsqu'on sera mariés.

Adélaïde le regarde et intérieurement elle se demande si cet homme est normal.

— pas besoin de me regarder de cette manière, je sais que je suis que irrésistible mais franchement je n'aime pas qu'on me regarde ainsi.

Adélaïde secoue la tête pour se dire "cet homme se prend pour qui au juste ?"

— ton silence signifie que tu es d'accord.

— non !

— pourquoi non ?

— eh bah... Je... J'ai déjà un petit ami.

— peu importe...

— un fiancé je voulais dire, il va m'épouser bientôt et je l'aime ! Fait-elle en affichant un faux sourire.

— c'est faux, les hommes te courent après mais tu les repousse parce que tu préfères te concentrer sur ta vie.

— je ne mens pas, je dis la vérité.

— Humm ! Si c'est le cas comment s'appelle-t-il ? Parle moi de lui.

— il s'appelle euh... Freddy, il est très beau.

— tu veux parler de Frédéric mon collègue que tu as rencontré lorsque tu venais me voir et qui t'a indiqué mon bureau ? Tu n'ose même pas l'appeler.

— eh bien je...

— cesse de tâtonner et accepte.

— je ne peux pas, je ne vous connais même pas.

— tu auras le temps pour ça.

— non, vous avez été froid avec moi et maintenant vous osez venir me demander de vous épouser ? Pourquoi devrais-je le faire ? Et pourquoi voulez-vous m'épouser ?

— bon... Si tu acceptes de m'épouser je prendrai toutes tes charges sur mes épaules, absolument toutes

— vous...

— je suis très sérieux, je paierai les frais scolaires de tes frères durant toute leur vie, et les frais hospitaliers de ta mère je m'en chargerai et je ferai en sorte qu'elle soit soignée dans les meilleurs hôpitaux pour trouver la guérison, je me chargerai de tout, absolument tout...

— vous essayez de m'acheter et moi je ne suis pas ainsi, votre argent ne m'intéresse pas, je ne veux pas vous épouser.

— pourquoi pas ?

— de un je ne vous connais pas, de deux vous n'êtes pas mon style...

— de trois ? Dit-il d'un air taquin..

Elle le regarde et ne dit rien.

— tu veux savoir la vraie raison pour laquelle je veux t'épouser ?

Elle lève la tête et le regarde sans rien dire.

— ce jour où tu étais venu dans mon bureau, à ta sortie tu as heurté une femme.

Elle secoue la tête attendant impatiemment la suite.

— cette femme c'était ma mère, Geneva Akwa, ça fait plus de cinq ans qu'elle me met la pression pour lui trouver une belle fille, j'en ai déjà ramené de tonnes à la maison mais jamais aucune ne la convenait, avec toi il a juste fallut quelques minutes pour qu'elle t'apprécie, je n'ai jamais eu la chance de trouver une belle fille parfaite pour elle, mais quand elle m'a parlé de toi, quand j'ai fait ces investigations j'ai automatiquement su que t'es celle qu'il la conviendrait, elle n'aura jamais à se plaindre si elle t'a pour belle fille car déjà tu es respectueuse, en plus battante, tu as le sens de la famille, tu as tous les critères que ma mère recherche chez une bru, tu es parfaite pour elle.

Adélaïde a du mal à le comprendre, comment se fait-il qu'il veut épouser une femme juste pour que sa mère ait une belle fille qu'elle apprécie ? Elle n'ose pas lui poser cette question.

— alors ?

— euh... Je... je n'ai pas changé d'avis monsieur, je ne peux pas vous épouser, je ne veux pas.

— pourquoi ?

— je vous l'ai dis, vous n'êtes pas mon genre.

— rassure toi tu n'es pas de celles que je préfère non plus.

Elle écarquille les yeux. Et se fâche.

— tant mieux, on n'a rien à faire ensemble alors.

— c'est aussi ce que je pense mais malheureusement la nature le veut autrement, tu dois savoir que c'est ton destin d'être mon épouse car ma mère t'apprécie, je comprends que tu es encore confuse c'est pourquoi je vais te laisser du temps pour réfléchir, je serai là demain soir.

— hein ? Pour vous un jour est assez pour réfléchir à ça ?

— largement, passe une bonne nuit, ma future femme.

Il lui sourit et s'en va. Adélaïde n'y crois pas.

— il se prend pour qui cet homme ? Ose-t-elle enfin dire.

Diane qui attendait impatiemment un moment pour intervenir le trouve enfin. Elle court rejoindre son amie devant sa maison.

— raconte moi tout ! Raconte ! J'ai trop attendue, je suis impatiente, allez parle, parle ! Dit-elle avec excitation en secouant les mains de son amie.

— bon calme toi d'abord.

— ok je suis calme... Maintenant je veux tout savoir.

— savoir quoi ?

— qui était ce bel homme riche et craquant avec qui tu causais ?

— comment tu fais pour savoir qu'il est riche ?

— la posture, les verres de soleil, la classe l'élégance, je suis experte dans ce domaine alors parle, c'était qui ?

Adélaïde secoue la tête.

— c'était monsieur Akwa !

Diane place ses mains sur ses joues pour exprimer son agréable surprise.

— tu ne m'avais pas dis qu'il était aussi beau... Est-ce que sa présence ici signifie qu'il te veut dans sa pâtisserie ?

— pas dans sa pâtisserie mais dans sa maison.

— comment ça ? Demande-t-elle en sortant les yeux.

— carrément, il est venu me proposer de l'épouser.

— AHHHHHH!!!!! S'écrit-elle...

Adélaïde arrête directement sa bouche.

— pourquoi tu cries ?

— parce que je suis trop contente pour toi.

— contente ?

— bien-sûr ! Tu vas épouser un homme riche et beau.

Elle remue la tête.

— je ne peux pas épouser un tel homme.

— Humm ! Pourquoi pas ?

— c'est toi qui me pose cette question Diane ? Tu oublies qu'il m'a chassé de sa pâtisserie et il m'a logiquement humilié quand je suis arrivé dans son bureau ?

— tu vas te venger quand vous serez mariés.

Adélaïde a presque faillit rire.

— ce n'est pas drôle.

— mais... Dis-moi, pourquoi veut-il t'epouser ?

— tu ne vas pas le croire mais il m'a dit que je n'étais carrément pas son genre et que s'il veut m'épouser c'est parce que sa mère m'a apprécié.

— tu connais sa mère ?

— il se trouve que cette femme que j'avais heurté en sortant du bureau de cet homme et bien c'était sa mère...

— waouh !

— tu n'es pas plus surprise que moi, il connaît tout sur ma vie et ça me fait peur, comment il a fait pour savoir cela.

— il connaît tout sur ta vie ?

— oui ! Quand il est venu il m'a directement sortit qu'il voulait m'épouser...

— direct hein !

— il ne mâche pas ses mots le gars, quand ma réponse fut qu'il ne me connait même pas il s'est mis à tout citer sur moi, j'étais stoïque, c'est vrai qu'il est riche qu'en faisant ses recherches il aurait su des choses sur moi, mais pas au point de connaître ce qui m'est intime, mes manières, mes préférences et ce qui me déplaît le plus... Il en savait plus et ça se voyait... Comment a-t-il su tout cela ?

Quand elle parle ainsi Diane se rappelle de cet homme qui est venu se renseigner sur Adélaïde... Elle se dit automatique que ça ne peut être que lui que ce fameux monsieur Akwa a envoyé pour mener ses enquêtes.

— euh... Tu te rappelles de cet homme qui nous observait hier lorsqu'on discutait ?

— quel homme ?

— celui qui était adossé à l'arbre accroché à son téléphone et que je t'ai fait la remarque qu'il te regardait...

— euh...

— eh bien je l'ai revu ce matin dans notre quartier, il m'a menti Adé, il m'a fait savoir qu'il t'avait vu et qu'il était intéressé par ton profil car il était réalisateur de télé réalité, il voulait te prendre comme actrice mais avant ça il devait tout connaître sur toi alors je lui ai tout raconté.

Adélaïde Écarquille les yeux.

— tu as raconté ma vie à un inconnu ?

— je n'ai pas réfléchi je suis désolée, je voulais juste t'aider, je pensais que tu aurais besoin de tourner dans cette télé réalité et que ça te donnerait de l'argent pour t'occuper de ta famille... Je suis désolée copine.

— ne me dis pas que tu lui as aussi parlé de mes secrets que je partageais avec toi.

— bien-sûr que non ! Je lui ai juste parlé de choses futiles.

— d'accord, ce n'est pas grave.

— désolée copine.

— ne t'en fait pas je sais que tu voulais juste aider, mais à l'avenir il ne faut pas faire confiance à n'importe qui au point de lui parler de ma vie, il ya des arnaqueurs et des personnes malveillantes.

— je n'y ai pas pensé mais plus jamais je ne le ferai promis.

— t'inquiètes ! Dit-elle d'un léger sourire.

— sinon, tu comptes faire quoi pour la proposition de Monsieur Akwa ?

— il m'a carrément dit qu'il me laissait jusqu'à demain soir pour réfléchir, ce qu'il ignore c'est que j'ai déjà ma réponse.

— OUI ?

— NON ! Je ne peux pas épouser cet homme.

— eh bien tu pourrais y réfléchir, il est extrêmement beau...

— il ne s'agit pas que de ça, toi tu épouserais un homme pour qui tu ne ressens rien ? Je le connais à peine... On ne se mari qu'une fois dans la vie et c'est un moment spécial, c'est pourquoi il faut être sûr de son choix avant de dire oui, cet homme non seulement il est imbu de sa personne en plus il m'énerve.

— je comprends tout-à-fait, tu as raison.

— en plus il m'a proposé de s'occuper de ma famille, il veut m'acheter carrément, il n'a pas d'estime pour l'être humain, pour lui ça ne signifie rien, il y'a que lui qui compte, il ne se soucie pas des autres, je ne veux pas d'un tel mari.

— c'est dommage j'allais avoir un beau frère super beau et riche... Mais bon il s'agit quand même de mariage là, tu dois bien réfléchir avant de prendre cette décision.

— il y'a pas à réfléchir j'ai déjà ma réponse et c'est NON.

— d'accord, j'espère que quand tu lui dira non il viendra me proposer de l'épouser.