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CHAPITRE .07

Je sourie doucement en répondant à son flot de question.

-Elle s'appelle comment ?

Je tourne ma tête vers ma bouille d'ange.

-Elsa.

Ses petits doigts se resserrent autour de ma grande main.

-Elle est vieille ?

J'aspire un léger rire. De mon autre main, je frictionne le sommet de sa tête.

-Non.

Lorsque nous arrivons devant la porte de la dite-salle.

La voix enfantine de ma princesse et le son de mes pas résonnent dans le couloir crème du cabinet de psychologie d'Elsa.

-Elle est belle ?

Je stoppe mes pas.

Je tourne vers mon regard vers cette petite fille aux yeux foncés pendu à mon bras.

-Alors Jack, elle est belle ?

Un faible sourire se dessine sur mes lèvres.

Sous mes yeux, je revois Elsa. Ses long cheveux blonds platine, ses grands yeux bleu océan, ses lèvres pulpeuses, son corps de rêve.

Si elle est belle ? Non, elle est magnifique.

Je m'humidifie les lèvres et je recherche la phrase parfaite qui saurait faire taire ma petite bavarde préférée.

Au moment où j'ouvre la bouche, la porte du bureau d'Elsa s'ouvre.

Un jeune homme sort.

Mes yeux se promènent sur lui. Il est grand, ses muscles sont assez développé. Ses cheveux aux reflets roux s'accordent parfaitement avec ses yeux vert foncés.

Mes yeux azurs rencontrent ses yeux vert. Nous nous défions du regard.

Ma mâchoire se contracte lorsqu'un sourire arrogant se dessine sur ses lèvres.

Une chevelure blonde arrive.

Elsa me sourie de derrière le roux.

Le bras du roux passe autour de la taille d'Elsa. Il rapproche sa bouche de son oreille et murmure quelque chose qui fait rire ma psy.

Je pose mes yeux sur Mabel qui joue avec sa peluche donc qui ne remarque rien.

Je relève mes yeux au moment où leur lèvres se rencontrent. Leur baiser à durer tout juste 1 seconde mais je ressens une pointe de colère.

Le roux passe à coté de moi en me bousculant l'avant bras.

Je lui lance un regard plein de haine.

Je ne peux pas voir ce mec. Il a l'air arrogant, imbu de lui même et surtout, je le hais, car je voulais qu'Elsa finisse dans mon lit, pas dans le sien.

Je suis tiré de mes pensées par la voix angélique d'Elsa.

-Bonjour Jack.

Je cache ma frustration derrière mon épais masque d'impassibilité.

-Euh...Oui pardon. Bonjour docteur.

Elle s'efface de devant la porte d'entrée et nous laisse entrée.

La porte se referme derrière nous.

Cette odeur de fleur et cette musique calme nous accueille.

Mabel se jette sur le petit canapé en cuir où je m'assis habituellement,elle joue avec sa petite licorne rose, sa peluche favorite.

Elsa se place face à moi, un sourire doux et chaleureux collé au visage.

-Alors voilà la fameuse Mabel !

Je tourne mon regard vers cette petite fille haute comme trois pommes qui est le centre de mon univers.

Mon esprit est aspiré par un souvenir.

J'entre dans cette chambre qui empeste le désinfectant. J'ai l'habitude de fréquenter ce lieu mais pour une fois, je suis ravi d'être là.

Mes pas résonnent dans la petite chambre.

Dans le lit la femme qui à former mon cœur dort.

Ses trait d'habitude inquiet sont étrangement tendu et reflète même le bonheur. Mes doigts coulent sur ses joues creuser par l'âge et le malheur.

Des petits gazouillis m'appellent.

Je m'approche de ce petit couffin collé au lit.

Mon cœur fond littéralement face à ce petit être.

Ses yeux foncés me scrutent avec insistance.

Mon index vient frôler sa joue dodue. Elle est douce et elle sent bon.

Ses petits doigts enserrent mon index.

Ma voix charger d'émotion lui fait entendre ma voix qui mue doucement.

-Coucou princesse.

Je sourie niaisement. Je tourne les yeux vers Elsa. Elle me regarde,peut-être même qu'elle m'observe un sourire scotcher au visage.

-Vous tenez beaucoup à elle.

Je repose mon regard sur une petite Mabel endormie sur le fauteuil.Quelques unes de ses longues mèches brunes se soulèvent au grès de sa respiration. Ses petites main serrent sa licorne contre elle.

-Elle est la personne que j'aime le plus au monde.

Elsa m'observe encore, j'ai l'amère impression qu'elle peut lire en moi même si je sais que c'est impossible.

Ma jeune psy se dirige vers un petit salon aménager qui donne une vue sur tout le quartier.

Je la suit.

Je m'installe sur un grand pouf, Elsa en face de moi.

Je regarde le ballet d'avion qui traverse le ciel Américain.

Un rêve de liberté me tord les tripes, cette liberté je n'y ai pas droit.

Dans une autre vie, je serai surement cuisinier dans un grand restaurant new-yorkais. Je ne serai pas en dépression. Je ne serai pas malade.Je ne serais pas ronger par mes démons du passé. Je ne serai pas tuteur d'un gamine de 6 ans. J'aurai surement une petit amie, cette année on aurai fêté nos 1 an de relation. Je m'imaginerai bien avec une femme comme Elsa, drôle, gentille, sérieuse mais j'ai fais trop d'erreurs pour avoir droit à la rédemption. Je suis donc Jackson Overland Frost un dépressif malade et seul.

-Ça va Jack ?

Sa question me ramène sur Terre.

-Pourquoi cette question ?

Elle commence à enrouler une mèche de cheveux autour de son index. Ma question l'embarrasse.

-Je ne sais pas trop. Le silence me gène je suppose.

Sa réponse me surprend comme toujours. Je ne m'attendrai pas à cette réponse. Cette fille est terriblement intrigante mentalement et attirante physiquement.

Ma psy ,est pour moi, un parfait mystère.

-D'habitude c'est vous qui faite la conversation.

Un léger rire s'échappe de ses lèvres closent.

-Ce n'est pas faux.

Je me redresse sur mon pouf car je glisse. Un couinement désagréable se fait entendre, il vient du frottement entre mon jeans et le tissu qui constitue le pouf.

-C'est pas le siège le plus confortable quand on est grand.

Un sourire en coin soulève mes lèvres.

-En effet.

Je baisse mon regard vers mes doigts croisés. J'arrache les petits bout de peau autour de l'ongle de mon pouce.

Un silence gênant nous sépare.

Elsa racle sa gorge comme pour me rappeler se présence mais elle n'engage pas pour autant la conversation.

Une question me brule les lèvres.

-C'est votre petit ami le roux ?

Elle fronce les sourcils. Elle met ses poings sur ses hanches.

-Il n'est pas roux !

Un sourire ironique et faux s'échappe de mes lèvres.

-Et il est quoi alors ?

Elle hausse le sourcil gauche. Sa mâchoire est contractée.

-Blond vénitien.

Je hausse moi aussi le sourcil droit et je pose mes coudes sur mes genoux.

-C'est l'excuse de tout les roux qui ne s'assume pas.

Elle roule des yeux sous mon sourire arrogant.

-Alors c'est votre mec ?

Un sourire timide se fige sur ses lèvres et des rougeurs prennent vitsur ses pommettes.

-Je suis votre psy, c'est de vous que l'on doit parler pas de moi.

Je fige un regard craquant sur mon visage.

-Et si je veux faire connaissance avec toi ?

Elsa me regarde dans le blanc des yeux.

Elsa s'avance en posant ses coudes, elle aussi, sur ses genoux. J'ai une vu incroyable sur son décolleté.

Cette fille m'attire énormément. Elle me plait plus qui ne m'ai permis.

-Et si je ne veux pas faire connaissance avec toi, moi ?

Je repose mes yeux sur son décolleté. Sa poitrine aux proportions parfaite me fait de l'œil. Je m'imagine déjà entrain de faire glisser un doigt entre ses seins.

Je relève mes yeux. Je fais un clin d'œil à ma jeune psy. Elle s'empourpre automatiquement.

-Pourquoi m'avoir invité à déjeuner l'autre jour alors ?

Les yeux bleues qui me scrutent s'arrondissent automatiquement. La rougeur sur son visage devient plus intense et se repends sur ses joues. Elle se redresse brusquement, me retirant ainsi la vue plongeante sur son décolleté.

Elle se lève de son pouf.

J'observe ses mouvements.

Je me lève à mon tour et je la rejoint face à la grande baie vitrée.

Un silence gênant s'installe à nouveau entre nous.

J'observe le reflet d'Elsa dans la vitre.

Ellea le regard perdu dans le vide.

-Je suis désolé Elsa.

Ma voix n'a était qu'un murmure. Je ne sais pas trop pourquoi elle a réagit comme ça mais ça me blesse.

Ses yeux bleus océan brillent au soleil qui est à son zénith.

Elle regarde les voitures qui passent, les personnes qui marchent d'un pas presser sur le trottoir. La petite sonnette du tramway sonne.

Ses lèvres se délient enfin.

-Tu n'y es pour rien Jack. C'est moi.

Elle relève les yeux, nos pupilles se croisent.

Un sourire peu convainquant se fige sur ses lèvres.

-Qu'est-ce que tu as Elsa ?

Elle souffle violemment puis colle un sourire rayonnant sur son visage.

Je suis surprise de son changement d'émotion.

Elle manie, elle aussi, avec brio le faux sentiment.

Je découvre une Elsa que je ne connaissait pas, une Elsa forte et très mystérieuse. Et je dois avouer que cette découverte ne fait qu'augmenter mon envie de percer à jour la jeune femme qui me fait face.

-Un p'tit coup de mou, rien de plus. Et qui t'a permis de me tutoyer ?

Elle se tourne complétement vers moi. Ses yeux ont perdu leur once de tristesse, je lis cette malice qui me plait particulièrement chez elle.

-Ça vous gêne mademoiselle Elsa Idun White ?

Elle sourie et je me remercie intérieurement d'avoir réussit à lui faire retrouver le sourire.

Elle enroule délicatement le bout d'une mèche de ses cheveux autour de son index.

-C'est que...euh...je suis ta psy.

Je m'appuie le dos contre la vitre, je lui fais complètement face.

-Et alors ?

Ses yeux se posent partout sauf sur moi. Elle cherche comment formuler ses pensées.

-C'est pas bien. Je suis ta psy donc...euh...je sais pas.

J'attrape une de ses mèche de cheveux entre mes longs doigts et je la ramène derrière son oreille droite.

Elle frissonne sous mon geste.

-On est tout les deux majeurs et vaccinés non ?

Elle fronce légèrement les sourcils et s'éloigne de moi.

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