Chapitre 6
Moi : (réfléchissant à une excuse) Euh...oui oui ma tante. Je suis tombée aujourd'hui et me suis fait mal à la jambe.
Ma tante : C'est rien de grave j'espère.
Moi : Non non..ne t'inquiète pas. J'ai juste un peu de mal pour marcher sinon ça va.
Ma tante : Si tu le dis mais je vais quand même te masser la jambe pour ne pas que ça s'enfle après.
Moi : (souriant)...
Ma tante : Ne bouge pas. Je vais aller chercher la pommade pour te masser les pieds. J'arrive.
Moi : D'accord.
Elle nous fausse compagnie et monte dans sa chambre. Je regarde Jordan avec un air inquiet.
Moi : Et si elle s'aperçoit que je n'ai pas mal à la jambe comme je le prétends mais plutôt au niveau du vagin.
Jordan : (me rassurant) Calme-toi. Joue juste le jeu et tout ira bien.
Moi : ...
Ma tante descend quelques minutes après avec une boîte en mains. On part s'asseoir dans les canapés du salon et elle soulève ma jambe qu'elle pose sur ses cuisses. Très doucement, elle applique la pommade sur mon pied et commence à me le masser.
Je fais semblant d'avoir mal pour ne pas qu'elle se doute de quelque chose.
Moi : (criant de douleur) Ayouuuuu....oyiiii...
Ma tante : Ça va aller. C'est pour atténuer la douleur. Si je ne fais pas ça, tu auras plus mal demain.
Elle me masse les pieds en appuyant fortement. Bien évidemment, je fais toujours semblant d'avoir mal. Après un moment, le massage a enfin pris fin et j'ai regagné ma chambre comme me l'a conseillé ma tante pour me reposer.
Couchée dans mon lit, je manipule mon téléphone et tout à coup, il s'est mis à sonner. C'est un appel de ma mère. Je décroche.
Moi : Bonsoir mamounette.
Ma mère : Comment tu vas Débo ? Et ton séjour chez ta tante ? Comment ça se passe ?
Moi : Plutôt bien maman. Je me suis baignée dans la piscine aujourd'hui. C'est le paradis ici.
Ma mère : Tant mieux pour toi mais n'oublie pas ce que je t'ai dit. Pense à la filière que tu feras au campus. Ne passe pas tous tes vacances à t'amuser je t'en prie.
Moi : D'accord maman. J'ai compris.
Ma mère : Très bien.
Moi : Et papa ?
Ma mère : Il va bien. Il n'est pas encore rentré.
Moi : D'accord passe lui le bonsoir de ma part quand il sera là. Et aussi, dis-lui que je lui fais de gros bisous.
Ma mère : Je ne manquerai pas. Salue-moi ta tante également. Bonne nuit ma chérie.
Moi : Bye maman.
Je coupe l'appel après qu'elle ait raccroché. Ah ma mère. Elle ne changera jamais avec ses histoires de filière après le bac. Je ne sais pas quoi faire moi ou carrément je serai sexologue plus tard. Ça, c'est un métier de rêve. Un rêve très passionnant.
Vous imaginez ? Moi, une grande sexologue de la Côte d'Ivoire. Hahaha! Je me positionne dans le lit, les jambes écartées face au ventilateur.
L'air qui entre dans ma chatte apaise la douleur que je ressens. Vivement, que la douleur disparaisse demain.
*****Le lendemain matin
Je m'apprête ce matin devant le miroir de la salle de bain. Je suis nue et je me caresse le corps. Je prends mes seins entre mes mains et les masse lentement dans un mouvement circulaire.
Putain, c'est fou comme j'ai envie ce matin. De plus, je ne ressens plus trop de douleur dans ma chatte. C'est vrai que j'ai toujours un peu mal mais plus comme hier.
Je passe mes doigts dans mon vagin. Oh j'ai envie bordel. Je gémis en me caressant tout le corps. Oh oui c'est bon.
Je me dépêche de m'habiller et de descendre. Comme d'habitude, Jordan et moi serons encore seuls dans cette maison et on va encore pouvoir baiser. Je suis toute bouillante.
Je veux qu'on baise, tout de suite, maintenant, à l'instant. Mais d'abord, il faut que je le vois. Parce que je ne sais pas où il est passé. Il n'est nulle part dans la maison.
Moi : Jordan ? Hé oh! Cousin...
Je vais dans chaque pièce en criant son nom mais aucune réponse. Je reviens dans le salon.
Moi : (tournant sur moi même) Jordannn ! Tu es où ?
C'est en criant dans le vide que la domestique est venue m'interrompre.
_Mademoiselle, monsieur Jordan est sorti avec son père ce matin. Il n'est pas encore revenu.
Moi : (murmure) Oh mince.
_Pardon? Vous dites ?
Moi : Non rien. Merci de m'avoir prévenue. Je vais attendre qu'il revienne.
_D'accord...
Elle se retire. Je monte les escaliers pour ma chambre. Je me rends ensuite au balcon et m'y adosse en regardant les toitures des autres maisons qui nous entourent. Il n'y a que des duplex dans ce quartier.
C'est en voyant cela que j'ai compris qu'il y a des gens qui mènent vraiment la belle vie. Je ferme les yeux en profitant du vent qui souffle violemment dans mes cheveux.
Quand je les ouvre, je vois un jeune homme qui me salue d'un geste de la main dans la maison juste en face de la nôtre.
Je lui fais mes salutations à mon tour mais un peu perdue. Après cela, je peux le voir qui me demande de descendre, le rejoindre.
Je ne sais pas ce qui m'a persuadé d'obéir stupidement comme je l'ai fait mais je suis descendue et je suis ressortie de notre maison pour aller sonner chez eux.
Il m'a vite ouvert puis m'a invité à entrer. Nous sommes allés dans la cour juste derrière la maison et il y avait un terrain de basket là.
Je me suis assise sur une chaise qu'il m'a amené.
Lui : Alors tu es nouvelle dans le quartier c'est ça ? Tu connais les DIOMANDE ?
Moi : Oui nous sommes parentés. Jordan est mon cousin.
Lui : Ah d'accord. Tu es très belle tu sais ?
Il a dit cela en me reluquant d'une manière assez particulière. Il m'a littéralement fait l'amour avec ses yeux. J'ai des bouffées de chaleur. Je transpire malgré qu'on soit en plein air.
Il a un style à l'américain avec les tresses, des boucles d'oreilles et un tatouage sur le bras. Son maillot de basket dévoile harmonieusement ses abdos bien dessinés. Ses lèvres sont roses et donnent envie d'embrasser.
Il est si craquant.
Lui : C'est quoi ton nom déjà ?
Moi : Euh...euh.. Déboh... Déborah..
Il marque un panier à distance puis s'avance vers moi.
Lui : (me tendant la main) Enchanté Déborah. Moi c'est Ray...
Il a un nom à l'américain en plus.
Moi : (resserrant sa main) Ravie de faire ta connaissance Ray...
Ray : Tu sais jouer au basket ?
Moi : Non pas trop.
Ray : Tu veux essayer ?
Moi : Ok.
Ray : Cool. Un instant.
Il ramène le ballon et me le donne. Je le prends et on marche pour se positionner sur le terrain.
Ray : On va commencer par marquer des paniers. On va faire des tirs simples. À toi de jouer.
Je lance le ballon sans tarder en visant le panier. Ça rate et passe à côté du panier.
Il va chercher le ballon. Puis vient se mettre derrière moi. Il place ensuite le ballon entre mes mains en les gardant.
Ray : C'est comme ça que tu dois placer tes mains. Avec ça, le tir est assuré.
Il me montre comment faire comme le ferait un professeur sauf qu'il le fait d'une manière très excitante. Je peux sentir son torse collé à mon dos et son pénis qui se frotte contre mes fesses. C'est peut-être moi qui me fait des idées mais j'ai l'impression qu'il a bandé.
_À_suivre