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DE PROSTITUÉE À SA FEMME

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Jessy chro
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Résumé

Je suis belle. J'ai un beau corps. Et je dois faire bon usage de ce corps. C'est ce que ma mère m'a toujours dit. Elle m'a toujours rappelé que j'avais commis le plus horrible des péchés au monde qui est d'avoir causé la mort de mon père et que pour pouvoir me racheter, la seule chose à faire était de me prostituer pour la nourrir elle, et ma sœur.

PDGBGPatronbonne fillecontrat de mariagevrai amourles contraires s'attirentdominantpossessifmature

1.

Je viens de rentrer après une dure nuit et je trouve ma mère assise au salon entrain de faire les comptes.

Elle prend la peine de disposer les billets de cinq mille à part et ceux de dix milles à part également. En dehors de ces deux billets vous n'allez plus trouver d'autres billets sur la table. Ma mère n'accepte que les billets de cinq mille et dix milles.

Et ça tombe bien parce qu'il n'y a que ces billets que je reçois de mes clients après avoir passé la nuit avec eux. Je suis une prostituée mais contrairement aux autres prostituées, je me prostitue pour nourrir ma sœur et ma mère. Après la mort de mon père, je me suis retrouvée avec toutes les charges au dos.

En tant que fille aînée je me devais de prendre la relève de mon père. D'autant plus que c'est moi qui suis à la base de sa mort. J'ai donc abandonné les études très tôt, en classe de seconde pour me lancer dans la prostitution.

C'est ma mère qui m'a introduit dans ce milieu grâce à ses relations. Beaucoup disent que ma mère est mauvaise et qu'aucune mère ne fait subir ce qu'elle me fait subir à sa fille. Mais moi, je ne considère pas les ont-dits. J'aime ma mère et je ferai tout pour la voir heureuse. Je sais combien de fois elle a souffert de la mort de mon père.

La moindre des choses est de lui obéir.

Moi : Bonjour maman. Dis-je en la saluant. Voici l'argent que j'ai gagné cette nuit.

J'ai dit cela en déposant les liasses de billets sur la table. Elle lorgne l'argent avant de me regarder.

Ma mère : (mécontente) Ça c'est quoi?

Moi : Ce que j'ai gagné cette nuit.

Ma mère : C'est combien ?

Moi : 57.000f.

Elle commence à rire.

Ma mère : Donc toi tu t'es prostituée toute la nuit durante pour 57.000f? Même les poules ne sont pas moins chères comme cela. Tchippp!

Une larme tombe de mes yeux après qu'elle ait dit cela. Je me suis sentie tellement blessée.

À chaque fois, c'est pareil. Je me disais qu'avec le temps j'allais m'habituer à ses injures mais c'est comme si c'était la première fois. Ça me brise le cœur. Ma mère est tellement méchante avec moi.

Moi : Je promets que ce soir, je vais en gagner plus.

Ma mère : Tu as intérêt inh. Parce que toi même tu sais ce qui t'attend si tu ne le fais pas. Je vais te fouetter correctement. Tu as bien compris ?

Moi : Oui maman.

Ma mère : Bien. Tu peux disposer.

Moi : D'accord. Excuse-moi.

Je m'apprête à regagner ma chambre quand elle me fait revenir sur mes pas.

Ma mère : J'oubliais. Cet après-midi, un client très important va passer. Il va passer quatre heures avec toi pour 5 millions. Range ta chambre en conséquence.

Moi : Mais je viens juste de rentrer d'une longue nuit où j'ai couché avec des hommes. Et tu me dis que je vais encore passer quatre heures avec un homme cet après midi. S'il te plaît maman, demain. Ou ce soir. Je suis fatiguée et j'ai mal. S'il te plaît. Dis-je en larmes.

Ma mère : Je ne veux rien entendre. Tu prendras des comprimés. J'ai déjà réservé pour aujourd'hui. Va t'apprêter. Trouve-toi quelque chose à manger dans la cuisine et douche-toi. Fais-toi sexy comme je te l'ai appris. Tu es belle et tu dois te vendre pour nous nourrir. C'est pour ça que Dieu t'a donné la beauté d'accord ?

Moi : D'accord maman. Je ferai ce que tu me diras.

Ma mère : Voilà qui est bien. Allez va te préparer.

Moi : (d'une voix à peine audible) Bien mère.

C'est ainsi que j'ai regagné la chambre. J'ai retiré les vêtements de la veille qui sentait le parfum de plusieurs hommes.

J'ai regagné la douche par la suite et me suis positionnée sous le jet d'eau. L'eau coule sur mon corps.

L'eau est censé laver et rendre propre. Mais moi je me sens si sale. Tellement sale que j'ai l'impression que mille bains ne suffiront pas à enlever cette crasse que je ressens au dedans de moi.

Chaque jour que Dieu fait, je demande au Dieu tout puissant de me pardonner. Je n'ai pas le choix. Je dois le faire pour ma sœur et ma mère. C'est ma responsabilité.

Mon père est mort quand j'avais 6ans. Et ce, par ma faute. Je ne voulais pas. Je vous jure que je ne voulais pas. C'était un accident. Un malheureux accident. Mes larmes coulent quand j'y repense.

[14 ans plus tôt...]

Moi : Papaaaaa! Avais-je crié en courant pour me réfugier dans les bras de mon père.

Ce soir là j'étais tellement contente de le revoir. Ça faisait des mois qu'il était parti en mission à l'étranger donc il m'avait énormément manqué.

Mon père était un militaire alors il était rarement là. J'avais six ans à l'époque et ma petite sœur en avait trois.

On était tellement contente de voir notre père qu'on ne l'avait pas lâché d'une seule semelle cette fameuse nuit. Il nous avait apporté des cadeaux. Des poupées et consort.

On a finit par s'endormir dans les bras de mon père cette nuit là. Le jour suivant, on avait pas eu droit à un réveil comme d'habitude.

En effet, c'était les cris de mon père et ma mère qui nous avaient réveillé ma sœur et moi. On aurait dit que les parents étaient entrain de se disputer. Et à en juger par les cris, ça avait l'air très violent. Je me demandais ce qui pouvait bien être la cause de cela.

Et pendant que je prêtais oreilles à ce qu'ils se disaient, je pouvais voir ma petite sœur qui semblait effrayée. Je me suis donc rapprochée d'elle et je l'ai prise dans mes bras en lui bouchant les oreilles comme j'ai pû pour ne plus qu'elle entende ses cris.

«Est-ce que maman et papa vont se séparer ?» m'avait-elle demandé de sa petite voix.

Et à moi de la rassurer ;

Moi : Non bien sûr que non ma belle. Ils ne vont pas se séparer ok? Reste ici. J'irai voir. Lui dis-je en l'abandonnant dans la chambre.

Je suis donc ressortie pour mieux écouter ce que se disaient les parents. J'étais donc restée dans un coin près de la chambre pour écouter.

C'est bizarre mais j'ai l'impression qu'ils se disputaient à propos de moi. Sur quoi exactement, je ne sais pas. Après un moment, ma mère est ressortie. Elle ne m'a pas vu.

J'ai regardé à nouveau dans la chambre et là j'ai vu mon père qui semblait triste et soucieux.

Au moment où j'ai ouvert la bouche pour l'appeler, c'est là que j'ai entendu ma mère m'appeler alors je suis partie.

Elle m'a appelé pour que je lui donne un coup de main à la cuisine. Et donc, c'est ce que j'ai fait.

Après quelques minutes, le petit déjeuner était prêt. Il m'a été demandé d'aller appeler mon père et ma petite sœur.

Ce qui a été fait du côté de ma petite sœur puis après ce fut le tour de mon père mais chose étrange, lorsque je suis arrivée dans la chambre, il n'était plus là.

Je me demande bien où il est passé puisqu'on ne l'a pas vu sortir de la maison.

Moi : Papa ? Papa?

J'ai commencé à promener la chambre du regard quand tout à coup, mes yeux se sont posés sur le pistolet de mon père qui se trouvait sur le lit. J'ignore le pourquoi mais chaque fois que je vois cette arme, je me retrouve si fascinée par cela. J'ai envie de la toucher mais mon père me le refuse à chaque fois. Je regarde autour de moi histoire de m'assurer qu'il n'y a personne.

Je m'avance ensuite vers l'arme puis y colle mes doigts. Je la caresse. Elle est froide. Je la prends par la suite et la garde comme je le vois dans les films. Elle est un peu lourde.

Moi : «Mains en l'air. Piouch! Piouch! Piouch!»

J'étais entrain de faire comme dans les films de policiers. Je trouvais ça cool. Mais si seulement je savais réellement ce que je faisais.

Je continuais toujours de "jouer" avec l'arme. Cette fois j'avais les doigts posées sur la gâchette lorsque soudain j'ai senti des mains se poser sur mon épaule.

J'ai pris peur et me suis retournée. Dans mon geste, j'ai appuyé sur la gâchette sans le savoir. Mon père venait de prendre une balle dans le ventre.

Je voyais le sang giser de sa bouche. C'était horrible.

Toute tremblante, je laisse tomber l'arme.

Moi : (en pleurs) Papa ça va ? Papa, je suis désolée.

Il tombe sur le sol. Il perdait beaucoup de sang. Je pleurais à chaudes larmes. Qu'est ce que j'ai fait mon Dieu.

Mon père : (agonisant) Va appeler ta mère. Vite!

Moi : (en larmes) Papa je suis désolée. Pardonne-moi.

Mon père : (s'efforçant de parler) Va appeler ta mè...

Il n'eût pas le temps de finir sa phrase que ma mère venait de faire son entrée.

Ma mère : Qu'est ce qui se passe ici? C'était quoi ce bruit tout à l'heure ? Oh non chérie ! S'écria t-elle en se précipitant vers mon père qui agonisait au sol. Que s'est t-il passé ?

Moi : Je ne voulais pas. Je jure que je ne voulais pas. C'était un accident. Répétais-je en larmes.

Ma mère : Qu'est ce que tu as fait ?

Moi : C'était un accident. Je suis désolée.

Ma mère : Sors d'ici! M'ordonne t-elle.

Moi : Non je veux rester avec papa. S'il te plaît maman, laisse moi rester avec lui.

Ma mère : Sors d'ici! Crit-elle.

Je me résigne à partir. Je regarde mon père, les larmes aux yeux.

Moi : Je suis désolée papa. Pardonne-moi.

Je suis sortie de la chambre pour regagner la mienne. Je m'asseois sur le sol puis mes larmes se sont mises à couler encore et encore. Je regarde mes mains qui sont recouvertes par le sang de mon père.

Ai-je tué mon père ? Non! Ça ne peut pas arriver. Je ne me le pardonnerais jamais. Jamais !

J'eclate en sanglots.

«Est-ce que tout va bien grande-sœur?» raisonne la voix de ma sœur à l'entrée.

Elle vient à mon niveau.

Elle : Qu'est ce que tu as grande-sœur pourquoi pleures-tu?

Je ne lui réponds pas. D'ailleurs que vais-je bien pouvoir lui répondre ? Que j'ai tué notre père ?

Nous sommes restées dans la chambre pendant un bon moment. Je fixais le vide en pleurant. Si mon père meurt par ma faute, je ne me le pardonnerais jamais.

Ma mère arrive dans notre chambre. Je me lève, un brin d'espoir dans le cœur. J'espère qu'elle vient nous dire que papa va bien et qu'il est maintenant hors de danger.

Ma mère : Va au salon d'accord ? Dit-elle à ma petite sœur.

Cette dernière hoche la tête avant de s'en aller me laissant seule avec ma mère.

Ma mère : Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Ton père est mort! M'avait-elle crûment lancé au visage.

Je m'écroule sur le sol.

Moi : (en larmes) Non pas ça. Je ne voulais pas maman. Non papa ne peut pas mourir. Je suis désolée.

Ma mère : Tais-toi là bas. Yinyinyin!

Je la regarde, confuse. Qu'est ce qui lui prend ? Pourquoi se comporte t-elle ainsi tout à coup ?

Ma mère : Oui regarde-moi bien. Regarde-moi. Tu as tué mon mari c'est ça non?

Moi : C'était un accident maman.

Ma mère : Ferme-moi ça. Un accident et puis quoi encore ? On t'a demandé de toucher au pistolet ? On t'a toujours refusé ça mais tu es têtue et tu n'en fais qu'à ta tête. Tu vois où ça conduit non?

Moi : (pleurant)...

J'étais anéantie par la mort de mon père. Mon père c'était mon mentor, ma force et je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'il est parti pour toujours. Que je ne le reverrai plus. C'était affreux.

Et dans tout ça, je me faisais insulter par ma mère. C'est bizarre mais on dirait qu'elle n'était pas touchée par la mort de mon père. Elle ne cessait de remuer le couteau dans ma plaie.

Ma mère : Tu as tué ton père. Tu es mauvaise. Tu es une sorcière.

Moi : (me bouchant les oreilles en pleurs) Arrête maman. Arrête s'il te plaît.

Elle retire mes mains.

Ma mère : Tu es une sorcière.

Moi : Non!

Ma mère : Une meurtrière.

Moi : (traumatisée) Non!

Ma mère : Tu as tué ton propre père.

Moi : Non c'était un accident. Un accident.

Ma mère : Tu sais ce que ton père faisait dans cette maison ? Ton père était le pillier de cette famille. À présent, qu'il est mort par ta faute tu vas prendre sa place en assumant toutes les responsabilités de cette famille. Tu vas tout faire. Crois-moi.

Elle est ensuite partie me laissant au moins pleurer mon père en paix. Je me sentais si mal.

J'étais envahie par la culpabilité. Vous imaginez le choc que ça a dû être pour moi? Moi une petite gamine de six ans à l'époque.

Je ne le souhaite à personne. En ce temps là, je n'avais pas compris ce que ma mère voulait dire en disant que j'allais désormais assumer les responsabilités de la famille. Je me demandais comment est-ce que, moi un enfant, qui n'a pas encore de travail pouvait assumer les responsabilités de toute une famille ?

C'était insensé pour moi. Mais je n'allais plus mettre longtemps à comprendre où elle voulait en venir.

******

Les mois sont passés. Mon père a été enterré comme il le méritait. C'était un homme de l'armée alors il a été enterré comme un héros. Comme le héro qu'il était.

Ses amis militaires ont fait des dons d'argent et de vivres à notre mère. Moi qui pensait qu'ils allaient me sanctionner pour ce que j'ai fait, au contraire ils m'ont plutôt consolé et demandé de ne plus pleurer car c'était un accident.

Nous avons fini par regagner la maison le soir. Une fois à la maison, j'ai immédiatement regagné ma chambre. Ce jour là, je sentais qu'un truc était brisé en moi à tout jamais. Je savais que je n'allais plus jamais être la même.

Je sentais que j'allais vivre un calvaire désormais. J'ai pris la peine d'accrocher dans ma chambre une photo encadrée de mon père. Il était tout souriant dans sa tenue militaire sur la photo.

Ma mère a fait la cuisine ce soir là puis nous avons mangé. Je n'avais pas vraiment d'appétit. Et ma petite sœur non plus.

Après le dîner, on a regagné notre chambre où nous n'avons pas tardé à nous endormir, épuisées toutes les deux par cette journée.

*******

Le lendemain matin, j'ai été réveillée par ma mère. Elle m'a dit d'aller me préparer puis ensuite de venir prendre le petit déjeuner. Elle m'avait gentiment parlé et c'était la première fois depuis l'incident.

Je me disais que j'avais enfin retrouvé ma mère mais si seulement je savais ce qui était caché derrière ces bons traitements.

On a donc pris le petit déjeuner qui était succulent. Après cela, elle m'a conduit dans la chambre qu'occupait mon père et elle.

Elle m'a demandé de m'asseoir sur le lit. Ce que j'ai fait puis elle a commencé à me retirer mes vêtements.

Moi : Je me suis déjà lavée maman. Dis-je croyant que c'était pour que je prenne ma douche.

Ma mère : Ce n'est pas pour te laver. Tais-toi et laisse-moi vérifier quelque chose. J'espère pour toi que tu es toujours vierge inh.

J'ai froncé les sourcils. Je trouvais ça bizarre. Je ne connaissais rien sur le sexe en ce temps là. Donc j'ignorais ce qu'elle voulait dire par je suis vierge.

Elle a continué à enlever mes vêtements puis après m'a amené à me coucher. Elle m'a ensuite écarté les jambes puis je pouvais sentir son regard scrutant mon intimité au millimètre près.

Elle écartait et écartait mes jambes. Elle me tordait dans tous les sens.

Ma mère : Tu es vierge. C'est parfait. Sourit-elle satisfaite.

Elle m'a ensuite demandé de me relever et de me rhabiller. Je l'ai fait. Je la regarde confuse.

Ma mère : Je t'avais dit que c'est toi qui va assumer les responsabilités de cette famille désormais n'est-ce pas ?

Moi : Comment ça maman ? Je ne suis qu'un enfant moi.

Ma mère : Un enfant qui tue son père n'est-ce pas ? Regardez-moi ça. Gare à toi si tu te fais dévierger par un voyou. Je réserve ta virginité pour un riche homme. Quand tu auras 15ans tu pourras commencer à travailler. Tu vas m'amener beaucoup d'argent. On va être riche tu verras. Tu es très belle ma chérie et ça serait du gâchis de ne pas profiter de toute cette beauté.

Moi : Je ne comprends rien maman.

Elle avance vers moi et prend mon visage dans ses mains. Elle le redresse face au sien. Elle me caresse la joue.

Elle m'a répondu, un sourire au lèvres.

Ma mère : Tu comprendras ne t'inquiète pas.

Et effectivement, j'ai compris. J'ai même plus que compris. Parce que ce que j'ai vécu une fois que j'ai eu mes 15ans est pire que l'enfer.