Chapitre 8 : Peu intime
L’ambiance se change dans la voiture subtilement.
A l’avant, Léo qui est en train de conduire, rit comme une baleine. Ses épaules tremblantes manifeste bien qu’il ne puisse plus s’empêcher de rire.
Si Stéphan ne l’avertit pas avec un regard appuyé à travers le rétro, peut-être il continuera sans aucune retenue.
Le visage de Catherine empourpre comme le sang, rougissant son cou élégant avec une couleur de rose pâle.
Le regard de Stéphan s’approfondit :
— Ne t’inquiète pas, chérie, je ne joue pas sur la défaite d’autrui. Avant que tu sois prête, je ne te toucherai pas.
C’est en même temps pour résoudre l’embarras, et une promesse pour elle.
Catherine est soulagée tout de suite par ses explications.
Elle donne un coup d’œil reconnaissant à Stéphan. C’est la première fois qu’elle croit que c’est une bonne idée de se marier avec cet homme.
Il est vraiment un gentilhomme. Il a promis qu’il ne la touchera pas, et il fait comme ce qu’il a dit.
La confiance vient des comportements de Stéphan.
Il est différent de Valérian.
Quant à Valérian, c’est un tartuffe. Il a bien promis qu’il ne la toucherait pas avant le mariage, mais lui suggère plusieurs fois de faire l’amour avant le mariage.
Stéphan est le genre opposé. Il peut exercer son droit, mais il ne la force pas, consentant même à l’attendre.
Catherine se réjouit que ce soit lui qui elle se marier avec.
— Merci, M. Lefevre.
— De rien, chérie.
Pendant le dialogue, la voiture s’arrête. Stéphan regarde par la fenêtre :
— Nous sommes arrivés.
Catherine y regarde aussi, tout surpris.
La voiture s’arrête devant un restaurant qui s’appelle la Mer de Galaxie.
Ce restaurant se situe à la banlieue, près de la montagne, occupant une vaste zone. Il y a beaucoup de sites touristiques et hôtels aux alentours avec une vision large. Ce restaurant a une décoration exquise et fastueuse à l’intérieur. A l’arrière, un observatoire astronomique s’installe pour que les clients puissent se réjouir de la scène nocturne et de la voûte étoilée quand pendant le dîner.
Par conséquence, la Mer de Galaxie est assez prestigieuse dans la Cité B. Il faut faire la réservation un mois en avance pour un repas, c’est le paradis des riches.
— On y va.
Stéphan s’est descendu et fait un détour pour ouvrir la porte de Catherine.
Catherine se baisse la tête, et dit :
— Si tu m’informais de venir ici en avance, alors je m’habillerais bien.
Stéphan la toise des pieds à la tête, et dit calmement :
— Tu as une beauté naturelle, tous les vêtements te conviendront, cela suffit.
C’est vrai.
Catherine est née une beauté, avec un style savant, un visage fin, et une fraîcheur extraordinaire. En plus, elle a une taille bien tournée et un goût supérieur de l’habillement. Même aux habits de travail, elle a l’air radieux.
Etonnée, Catherine éclate de rire :
— Je n’ai pas attendu à ce que M. Lefevre sache admirer les autres.
C’est la première fois qu’elle montre son sourire après les accidents.
Stéphan est un peu surpris qu’il découvre la capacité d’admirer les autres après le mariage !
Heureusement, il n’y a que le couple présent. Si ses mauvais amis le sais, ils seront effrayés certainement !
Le couple entre dans le restaurant ensemble. Stéphan a réservé la zone près de l’observatoire astronomique et l’a décoré délicatement.
Aussitôt qu’ils prennent la place, le chef sert la table avec la voiture-restaurant. Des violonistes au costume se tient côté à côté, et jouent d’une mélodie émouvante.
Les fleurs, les chandelles, le vin, la musique, de toute sortes, plein de saveur.
Dans cette l’ambiance, Catherine s’aperçoit que ses ennuis, sa douleur et sa tristesse échappent à sa mémoire. Comme c’est fabuleux.
— Les alimentations te conviennent, chérie ?
Stéphan demande Catherine pendant le repas.
En mâchant le bœuf, Catherine hoche la tête :
— Cela me convient bien. La sauce de foie gras, le Bortsch, le steak fumé européen, le dessert à la vanille, tous ceux sont mes plats préférés...
Après une pause, elle le regarde avec l’étonnement :
— C’est...c’est toi qui les as commandés ?
Stéphan la regarde en revanche, en disant calmement :
— Ce n’est pas difficile de le savoir.
Catherine s’étouffe d’émotion, impossible à émettre un mot.
Elle n’attendait pas que cet homme arrogant et fermé soit tellement soigneux, même considérant ses plats préférés.
Pour Valérian, c’est impossible. Il ne se souvient jamais de son goût de plat, de vêtement et de film. Mais Stéphan y arrive !
Catherine a un sentiment compliqué.
D’un côté, c’est l’homme qu’elle offre tout mais qui met toute sa sincérité à pied comme la boue épaisse.
De l’autre côté, c’est le nouveau mari qu’elle ne connaît qu’un jour, mais qui a accompli ce que Valérian ne sait jamais faire.
Catherine obtient une nouvelle connaissance sur Stéphan.
Peut-être, cet homme n’est pas aussi indifférent que son apparence, au contraire, il est considérant. Cela se manifeste quand il garde la promesse de ne pas la toucher et commande ses plats préférés.
Catherine se doute encore qu’il apparait à l’Entreprise Sherry pour l’aider à se tirer d’embarras.
Avec cette idée, elle se sent tempérée :
— M. Lefevre, merci beaucoup !
Stéphan se fronce les sourcils, pas content de son appel étrange :
— Tu peux me remercier, mais pourquoi pas changer d’appel ?
— Changer à quoi ?
Catherine devient confuse.
Depuis que Stéphan l’appelle « chérie » dans la voiture, elle s’ennuie de comment l’appeler. Elle n’a rien évoqué, et a changé de l’appeler « Président Lefevre » à « M. Lefevre ».
En moins d’une heure, Stéphan prend l’initiative lui-même.
Catherine cligne de l’œil, après une pause elle dit :
— Stéphan ?
— Pas assez intime. Mais, je te permets de prendre ton temps.
Stéphan a l’air plus content.