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Chapitre 7

Je reste choqué devant le message, c’est quoi ça ? Elle parle bien de moi Assiya ?

Je ne suis pas une sainte mais qu’à même je ne suis ‘’jamais’’ sorti avec un homme marié.

Attend je réfléchis ?

Non jamais vraiment, pour supprimer le doute je rappelle la personne et tombe sur sa boîte vocal. Hum, j’insiste une nouvelle fois avant de me rendre compte que la personne refuse mes appels entrants. Alors que j’allais laisser tomber, je reçois un autre message.

~inutile d’appeler, fais attention où tu mets les pieds.~

Je passe tout le reste de cette journée à penser à qui ça peut bien être. J’espère que ce n’est pas l’une des femmes de Tonton Ousmane parce que s’il a osé me faire ça, on verra. Pourtant il n’y a que lui qui me vient en tête, je souffle me demandant qui est l’auteur de ses menaces ?

Le lendemain, je me réveille tôt pour me préparer et prends route dès sept heures du matin pour être à l’heure, heureusement le bus n’a pas fait trop de stationnement. Donc j’arrive là où m’avait indiqué la fille avant de l’appeler. Il était dans les huit heures vingt.

Moi : allô bonjour Fatou, c’est Assiya je suis devant ********

Elle : bonjour Assiya, ok tu vois un grand bâtiment en carreaux gris et blanc ?

Moi (tournant la tête) : oui

Elle : va jusque là avant de demander l’immeuble ATB.

Moi : ok

Elle : à toute.

Je marche en suivant son indication et arrive devant le bâtiment en question. Sans même chercher ou demander de l’aide, je lis ATB en grande écriture devant l’immeuble en face de moi. Je marche vers, arrivé devant la porte, je vois qu’il y’a deux agents postés devant l’entrée principale en plus on doit tous passer par un portique de détection de métal.

Arrivé à mon tour, je marche pour pénétrer à l’intérieur, heureusement l’alarme ne se déclenche pas. Je suis alors dans le hall d’entrée, l’aire de réception se trouve juste devant moi. Tout est tellement si grands ici qu’on dirait un centre commercial. Je vois alors deux filles postés derrière.

Moi : bonjour

L’une d’elle : bienvenue à l’immeuble ATB, vous désirez ?

Moi : euh c’est Madame Fatou ***** qui m’a donné rendez-vous.

Elle : votre nom ?

Moi : Assiya

Elle : ok, patientez un moment.

Je souris en regardant un peu partout alors qu’elle pianote dans son ordinateur.

Elle : c’est bon, prenez à gauche, il y’a des ascenseurs vous montez au septième. Arrivé là bas tourner à votre droite et vous y trouverez le bureau de Madame Fatou.

Moi : ok merci

Elle : de rien, passez une excellente journée.

Je marche donc là où elle vient de m’indiquer et trouve les ascenseurs en question. Je fais une prière dans ma tête pour ne pas être bloqué dessus et vois un homme en costume noir en train de patienter devant l’une d’elle. Il venait de toucher le bouton d’appel, je me rapproche donc pour monter avec lui. Même lorsque j’arrive près de lui, il ne relève pas la tête, trop concentré sur son IPhone.

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On patiente encore quelques minutes avant d’entendre le bruit ‘’ding’’ qu’émète l’ascenseur avant de s’ouvrir. Personne n’y sort alors le monsieur y pénètre et je fais de même. Ça se referme avant qu’il ne touche le bouton neuf.

Moi : euh monsieur moi je descends au septième étage.

C’est là qu’il relève enfin la tête et là je crois rêver. Il doit mesurer deux tête de plus que moi, son physique est aussi attrayant qu’impressionnent. Je crois le voir froncer les sourcils, il est tellement beau que je cligne plusieurs fois les yeux. Dégageant une virilité écrasante, je le vois incliné légèrement la tête avant d’ouvrir la bouche et la ligne droite de ses sourcils se froncent. Un long frisson me traverse tout le corps, c’est comme un coup qu'on vient de m’enchainer.

Lui (me fixant) : il suffit de toucher le bouton en question.

Moi : c’est parce que tu es plus près que je te le demande.

Il lève un de ses sourcils comme s’il doutait de la véracité de mes mots.

Lui (soutenant mon regard) : hum ou bien c’est la première fois que madame est dans un ascenseur et qu’elle a peur de faire une gaffe ?

Moi (découvert) : pff

Il sourit de plus belle, me narguant sûrement.

Lui (souriant) : lol madame boude ?

Moi (marmonnant) : au lieu de faire ton intéressant là appui sur le bouton.

Lui (soutenant mon regard) : venez le faire vous-même.

Son visage aux traits bien dessinés mais viril, est saisissant de beauté. Il me lance un regard moqueur.

Je marche alors devant l’ascenseur avant de toucher le bouton sept.

Un moment après je crois l’entendre rire. Plusieurs minutes passent avant de voir les portes s’ouvrir.

Lui : au revoir Madame.

Moi (me tournant) : tchipp

Je vais sur ma gauche et remarque une porte encadré par une petite plaque portant le nom de Fatou *****, je toque sur la porte avant d’entendre une voix.

Moi (devant elle) : bonsoir Fatou, c’est Assiya.

Elle : ah oui bienvenue Assiya. Prenez place s’il vous plaît.

Moi (exécutant) : merci

Elle : soit la bienvenue, j’espère que ce n’était pas difficile d’arriver jusqu’ici ?

Moi : non pas vraiment.

Elle : vous semblez ponctuelle, c’est bien.

Je souris face à ce compliment avant de répondre.

Moi : merci.

. Fatou : bref, si tu es là aujourd’hui c’est pour un but bien précis. Notre chef cherche une assistante personnelle.

Moi : oui c’est vrai

Elle : je te préviens déjà que tu n’es pas la première personne à postuler pour ce poste. Cependant Monsieur Fall est vrai stricte question de personnel, il est assez difficile à satisfaire.

Moi : ok.

Elle : c’est moi qui avait demandé à Sophie de me trouver quelqu’une de confiance parce que plus de dix filles sont passées par là et aucune n’a été retenu pour le poste. C’est vrai que c’est le DRH qui devait s’occuper de ton entretien mais lui-même exige de le faire lorsqu’il s’agit de ses assistantes.

Moi : je vois

Elle : ok, suit moi.

Quoi ?

Elle (souriante) : ne fais pas cette tête, il ne mord pas. Souviens-toi seulement de rester professionnel.

On retourne dans cette ascenseurs qui me rappelle monsieur prétentieux. À peine les portes s’ouvrent, on fait face à un très joli couloir démunis de couleurs vives mais vraiment simple et beau. Face à nous se trouve deux battants qui nous font face. Fatou les ouvre avant de m’inviter à y entrée. Je vois alors un très joli bureau classe et professionnel avec les dernières technologies en vogue.

Elle : bonjour madame Sow, pouvez –vous annoncer à monsieur Fall que mademoiselle Assiya l’attend ?

Madame Sow : ok, attendez un instant.

Elle : merci

Madame Sow passe l’appel avant de nous dire que je peux entrer.

fatouu : bonne chance.

Moi (nerveuse) : merci

Il y’a des gens vraiment bien.

Je toque sur la porte avant d’entrer et remarque qu’il s’agit d’un assez grand bureau.

En m’approchant je le vois de dos, le visage tourné vers les grandes vitres qui montrent les ruelles bondés de la ville. Le bureau est vraiment classe et sophistiqué.

Moi : Bonjour Monsieur Fall

Il tourne son visage et lorsque nos regards se croisent, je crois recevoir un électrochoc. Ses yeux putains, je serre mon sac comme si je cherchais un boué de sauvetage. Il me regarde lui aussi surpris de nos retrouvailles.

Lui : vous ?

Je détourne le regard toute honteux.

Lui : prenez place.

Je m’assois tout en restant muette. Ce mec a le don de m’intimider comme une adolescente, il émane de lui quelque de sauvage presque brute mêlé à une sensualité virile.

Lui (d’un regard perçant) : Comme on se retrouve ?

Moi (bégayant) : euh… eu…oui

Lui (d’un ton las) : montrez-moi votre CV.

Je sors une copie dans le classeur avant de le lui tendre. Il l’étudie quelques instants et relève la tête.

Lui : tu sembles bien apte pour ce poste. Cependant tu manques d’expérience.

Moi (triturant mes doigts) : c’est vrai monsieur que je n’ai pas encore eu l’occasion de prouver mon savoir faire mais si vous me donnez une chance. Je vous prouverez que je mérite cette place.

Lui (une lueur sauvage) : c’est ce qu’ils disent tous pour penser me convaincre, mais qu’avez-vous à m’apporter plus que les autres ?

Euh. ..

Moi : euh de la détermination.

Lui (souriant) : vous avez hésité avant de me répondre, en plus depuis votre entrée vous ne cessez de vous tortiller sur cette chaise. Vous semblez très nerveuse.

Moi :…

Lui : Assiya

Il avait dit cela d’un ton tellement solennelle que j’ai failli sursauter. Je le vois se lever avant de s’approcher avec toujours cette démarche et ce regard, sa mâchoire toujours encadré par une barbe mal rasé. Il se met devant moi avant de s’asseoir sur le coin de la table.

Lui (ordonnant) : regarde-moi !

Cela me fait automatiquement verrouiller les jambes sans raison, en fait je chasse vite l’idée. Je lève le regard et aperçoit cette air sombre qui se voit chez lui.

Lui (me scrutant) : vous êtes très belle.

J’ai comme des décharges électriques qui me traversent le corps face au son de sa voix.

Lui (se levant) : bref, vous n’êtes pas la personne adéquate pour ce poste. Je cherche une assistante pas une môme.

Je reste touché par cette pique.

Lui : si vous pouvez bien sortir, j’ai du boulot. Et pour une prochaine fois éviter d’être si démonstratif dans vos gestes.

Je me lève avant de tourner les talons toute furieux contre ma personne en sortant de cette immeuble. J'allais chercher un bus lorsqu’une femme me demande si je peux l’aider à sortir ses affaires dans sa voiture. J’acquiesce et elle me propose qu’on se rapproche du parking parce que la voiture y est garé, j’hésite alors comme une personne sensé.

Elle (le sourire aux lèvres) : si ça te dérange, il n’y a pas de problème. Je trouverai quelqu’un d’autre merci qu’à même.

J’allais partir mais une voix au fond me demande ce que j’ai à perdre en l’aidant.

Moi : ok allons-y

Elle : merci

Je la suis au sous sol en bas des escaliers et marche entre les voitures jusqu’au fond et là, le doute me revient lorsque je vois deux autres femmes sortir de nulle part.

L’une d’elle : enfin on se retrouve petite salope.

A suivre.......

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